Alex de la Iglesia

surtout avec Balada Triste ? les autres films sont plus sauvages je dirai un peu plus trash mais reste de très bonne chose, je suis un inconditionnel du Jour de la bête, les Chers Voisins ressemble un peu plus au Crime Farpait et ça fait quelques temps que j'ai envie de revoir 800 Balles. Même son Crime à Oxford se regarde, c'est dire !

Même Accion Mutante qui a quelques coups de mou est bon bordel de film de l'espace pas net.

La location de Perdita Durango qui laissait présager un film "tarantinesque" est un souvenir marquant qui va un peu plus loin. Plus sauvage. Et ce bonhomme est monstrueusement doué et a un sens de l'humour efficace.

Je me souviens d'un film baroque, à la photographie superbe.

Un jour de chance

Citation :

Ancien publicitaire à succès désormais sans emploi, Roberto ne supporte plus d'être au chômage. Désespéré, il veut faire une surprise à sa femme en l'invitant dans l'hôtel qui fut le théâtre de leur lune de miel. Mais l'établissement a laissé place à un musée, sur le point d'être inauguré et présenté à de nombreux journalistes. Au cours de sa visite, Roberto fait une grave chute... En quelques minutes il devient l'attraction numéro 1 des médias présents et comprend que cet accident pourrait finalement lui être très profitable...

Un film qui commence avec Salma Hayek au lit ne saurait être totalement mauvais. Plaisanterie mise à part, Un jour de chance ne restera pas dans les mémoires comme une oeuvre marquante du très fou Alex de la Iglesia, ni d'ailleurs comme une interprétation notable de l'actrice mexicaine. La satire virulente des médias et du voyeurisme ambiant, dans une Espagne plombée par la crise, n'a pas la verve attendue, disons qu'elle reste dans des limites raisonnables, phénomène surprenant vu la tendance à la démesure et à la dinguerie du cinéaste. Le film finit par pencher vers le mélodrame familial avec de gros sabots là où il eût fallu des escarpins. Qui plus est, avec son héros littéralement cloué au sol pendant une heure, Un jour de chance a beau tenter toutes les variations, l'effet de répétition joue à plein et les faibles tentatives d'humour noir ne parviennent pas à relever une sauce dans l'ensemble étrangement insipide.

et pourquoi je suis passé complètement à côté (au moins par principe je le verrai, comme celui juste au dessus d'ailleurs) :

Les Sorcières de Zugarramurdi :




en revoir quelques-uns ça pourrait faire du bien aussi, non ?

Les Sorcières de Zugarramurdi

Des types déguisés qui braquent un de ces machins d'achat d'or et argent qui fleurissent partout, une poursuite en taxi... et on retrouve le père et son gamin, plus le complice, plus un bonhomme dans le coffre plus le chauffeur sur la route de Zugarramurdi avec à leurs trousses l'ex-femme et deux policiers.

Zugarramurdi ? petite bourgade du pays basque espagnol réputée pour ses sorcières. Le gamin et tout ce petit monde tombe à point nommé pour le festin et rituel annuel ! Mais forcément tout ne peut pas bien se passer.

Pas vraiment intense mais franchement plaisant sur la longueur le film joue bien de ses décors et de son côté fantastique et loufoque tout en évitant de se centrer sur certains clichés du genre. Laissant ainsi la place aux actrices et acteurs et à la comédie de mœurs. Les bonshommes un rien macho mais aux combien déçus, les femmes revendicatrices et dominantes si ce n'est méprisantes... et une inévitable et improbable historiette d'amour azimutée comme le reste du film qui ne rechigne pas à étaler quelques petites horreurs.

Un peu mou mais un bon moment de détente dans lequel on sent que ça s'amuse (et si c'est un peu long avec un poil moins de deux heures ça ne traine pas non plus) !

Un jour de chance

Tout comme traversay je suis déçu. Le film manque de patate et ne s'emballe pas assez car, et c'est frustrant, on a l'impression qu'il ne cesse d'esquiver ce qu'on attend de lui, que ça dégénère enfin. La fille qui arrive enfin et passe moins de 30 secondes à l'écran ? Quelques horreurs de publicitaires ? Les médecins qui dérapent ? Rien. On vivote sur un capital sympathie pourtant réel en espérant en vain que l'humour noir vaincra la morosité amère de la crise économique et des égarements contemporains... (ou qu'écouter du Hace Dece à fond dans sa voiture aidera à avaler la pilule).

Snif.