Dominique Abel, Fiona Gordon, Bruno Romy

Queenie a écrit:

allez voir les teasers, ils sont.... terriblement étranges...

C'est l'équipe belge qui avait fait l'iceberg. J'aime beaucoup leur univers décalé à la Tati. Je ne savais pas qu'ils en sortaient un nouveau... Chouette un de plus à voir!
Encore merci Queenie!

markofr a écrit:

Queenie a écrit:

allez voir les teasers, ils sont.... terriblement étranges...

C'est l'équipe belge qui avait fait l'iceberg. J'aime beaucoup leur univers décalé à la Tati. Je ne savais pas qu'ils en sortaient un nouveau... Chouette un de plus à voir!
Encore merci Queenie!

BoarfBofArgh...

Je sais pas, ça fait trop décalé pour décalé. ça m'a rappelé des trucs genre Beckett (que je connais peu parce qu'il m'ennuie à mourir dès que je vois ou entends un truc de lui).
Et Tati, j'aurais peut-être du tilter, j'ai vu un film de lui, et je m'y étais ennuyée aussi.

Vraiment bizarre ces petits bouts enchaînés les uns aux autres. Ces acteurs qui jouent tout en décalé. Ces scènes répétées sans erreur, ces situations tellement improbables qu'elles en perdent leur poésie.
Et les gags qui du coup sont vraiment trop longs...

Spas pour moi ce cinéma là.

Bon 1 de moins! J'attendrai le DVD... Merci Queenie et Mordicus

Rumba, avant j'hésitais, maintenant, je n'hésite plus

La fée de Dominique Abel, Fiona Gordon, Bruno Romy

Citation :

Dom est veilleur de nuit dans un petit hôtel du Havre. Un soir, une femme arrive à l’accueil, sans valise, pieds nus. Elle s’appelle Fiona. Elle dit à Dom qu’elle est une fée et lui accorde trois souhaits. Le lendemain, deux vœux sont réalisés et Fiona a disparu. Mais Dom est tombé amoureux de la Fée Fiona et veut la retrouver.

C'est un univers particulier que celui des acteurs/réalisateurs Dominique Abel et Fiona Gordon (L'iceberg, Rumba), auquel on adhère, ou pas. A mi-chemin entre Tati et Kaurismäki (qui a lui aussi choisi La ville du Havre comme cadre de son dernier film), pour aller très vite. Pour apprécier La fée, il est nécessaire d'apprécier l'humour élastique et la poésie lunaire des deux escogriffes nommés plus haut. Sinon, autant passer son chemin. Mais même dans un état favorable a priori, La fée ne fait mouche que par instants (le ballet subaquatique), son inventivité n'est pas permanente et on dénombre de lourdes chutes de tension, comme si, d'un coup, l'imagination s'était tarie. Et les gags visuels, inégaux, ne compensent pas la légèreté d'un scénario (euphémisme) qui patine vite dans la répétition. Allez, on passe un bon moment, mais ce n'est pas un monument. Loin de là.