Kenneth Branagh

Tout à fait d'accord, il est étonnant de voir l'évolution d'un homme créatif. De voir à quelle point ca ne tiens parfois qu'a un fil. Mon réalisateur préféré fut, pendant mon adolescence, Danny Boyle, pour ses trois premier films, qui me reste encore en mémoire, mais il y a eu "la plage". J'aimerais comprendre l’instabilité des créateurs (voir de la création).

Pour rester sur Kenneth Brannagh, ce que je retiens de lui est celui d'un excellent acteur dans un téléfilm britanique, "Conspiration", où il joue le rôle d'un officier (colonel ? général ?) qui mobilise l'administration du IIIème Reich pour entériner l'organisation de la solution finale(du style, un petit-fils de juif doit-il être intégré ou non dans la solution finale ?). Brannagh y est glaçant ! Et le pire, c'est que malgré quelques tensions, la réunion se déroule quasiment comme un week-end organisé par une entreprise lambda pour revoir les procédures à respecter dans le cadre du travail.

Après recherche, il s'agit de la conférence de Wansee

Exini a écrit:

Pour rester sur Kenneth Brannagh, ce que je retiens de lui est celui d'un excellent acteur dans un téléfilm britanique, "Conspiration", où il joue le rôle d'un officier (colonel ? général ?) qui mobilise l'administration du IIIème Reich pour entériner l'organisation de la solution finale(du style, un petit-fils de juif doit-il être intégré ou non dans la solution finale ?). Brannagh y est glaçant ! Et le pire, c'est que malgré quelques tensions, la réunion se déroule quasiment comme un week-end organisé par une entreprise lambda pour revoir les procédures à respecter dans le cadre du travail.

Après recherche, il s'agit de la conférence de Wansee

Heydrich avec l'accent britannique, ça fait quand même bizarre.
C'est une production HBO.

Étonnant oui. D'où sort cette série? Pas si vieille a voir le visage de Branagh. Ca n'a pas fait beaucoup de bruit...

Ce n'est pas une série mais un film pour la télévision , je l'ai vu c'est sidérant tellement la reconstitution fait froid dans le dos, une réussite totale

Setzene a écrit:

Tout à fait d'accord, il est étonnant de voir l'évolution d'un homme créatif. De voir à quelle point ca ne tiens parfois qu'a un fil. Mon réalisateur préféré fut, pendant mon adolescence, Danny Boyle, pour ses trois premier films, qui me reste encore en mémoire, mais il y a eu "la plage". J'aimerais comprendre l’instabilité des créateurs (voir de la création).

Fais donc un tour sur le fil de Danny Boyle. Tu pourrais être surpris (même si je n'ai pas de terribles griefs contre La Plage) : clic : notamment Slumdog millionnaire (je ne l'ai pas vu, mais on peut dire que ça intrigue) et le très bon 127 heures !

Hum ça m’intéresse, mais mon anglais est mauvais. Je vais quand même me faire un avis dessus. Merci!

Queenie a écrit:

Fais donc un tour sur le fil de Danny Boyle. Tu pourrais être surpris (même si je n'ai pas de terribles griefs contre La Plage) : clic : notamment Slumdog millionnaire (je ne l'ai pas vu, mais on peut dire que ça intrigue) et le très bon 127 heures !

Je suis assez mitigé sur son dernier, j'ai aimé mais.... J'ai beaucoup de choses à dire sur lui, merci.

Thor (2011)
Kenneth Branagh s'attaque à un film destiné aux djeunz et aux mangeurs de pop-corn de tous âges.
Alors, il s'est posé des questions, notre ami Ken. Comment faire un film de Djeunz ? Qu'est-ce qui, fondamentalement, fait une mise en scène djeunz ?
Sa réponse est géniale : il va filmer penché.


Tout de suite, le film prend une autre dimension.
On rigole bien, Thor se retrouve sur Terre, il parle spontanément anglais, sans savoir dans quel royaume il se trouve. La preuve est faite que Þórr, pardon, Thor, Odin et tous leurs petits camarades, dans leur royaume, parlent spontanément en anglais.
Et, là-bas aussi, il y a des quotas de "minorité visible" : il y a un Noir (Idris Elba) et un Asiatique (Tadanobu Asano) qui jouent les utilités au milieu de tous ces gaillards plus typés nordiques (franchement, dès que je les ai vus, j'ai pensé aux quotas, c'est risible).
Vivement qu'il y ait aussi un quota pour les Indiens d'Inde, les Pakistanais, les Iroquois, les Français (ben oui, Jean Reno avait certainement de la dispo), etc. (ben oui, il n'y a pas de raison).
Il y a aussi une femme qui combat un peu (pour ne pas être accusé de machisme). C'est Jaimie Alexander dans un rôle totalement raté.

Alors, bon, c'est très, très ricain, avec une psychologie basique, mais on peut regarder Nathalie Portman (qui n'a pas grand chose à jouer, juste à être joli, ce qu'elle sait très bien faire), écouter le timbre de voix si caractéristique d'Anthony Hopkins (qui interprète Odin).

Mais l'avalanche de clichés et d'archétypes se laisse voir gentiment (prévoir du pop-corn).



C'est Alan Taylor (le réalisateur de plusieurs épisodes du Trône de Fer) qui a fait la suite.


Kenneth, lui, a réalisé depuis un Jack Ryan (sortie prévue le 25 décembre 2013), avec notamment Chris Pine et Keira Knightley (il y en a donc pour tous les goûts).
Et il devrait bientôt commencer à tourner Cinderella, sur un scénario co-écrit par Chris Weitz...

Bref, il a été un réalisateur original ; il est devenu un réalisateur banal.

eXPie a écrit:

Mais l'avalanche de clichés et d'archétypes se laisse voir gentiment (prévoir du pop-corn).

Et un oreiller !

Kannskia a écrit:

eXPie a écrit:

Mais l'avalanche de clichés et d'archétypes se laisse voir gentiment (prévoir du pop-corn).

Et un oreiller !

Meuh non, grâce à la musique, à chaque fois que tu dodelines de la tête, hop, tu es réveillée !
Les films américains ne laissent rien au hasard, ils sont trop forts !

Diffusion tv de Frankenstein...


Non mais, c'était quoi cette horreur de film ? C'est à la fois classique ranplanplan, zéro prise de risque en rien, zéro personnalité en tout et tout boursouflé de lourdeur, de caricature, de mélo.

Je ne retire pratiquement rien d'intéressant de ce film. Tout fait faux, carton-pâte, les acteurs ont l'air englués et patauds, et le scénario franchement superficiel.

Je note à deux-trois moments vaguement prenants : la création du monstre et sa sortie dans les rues pleines de choléra et l'arrivée de la fiancée, les différents "discours" autour du rejet de la différence, et sur ce qu'est l'âme (un beau moment de dialogue entre Frankenstein et sa Création), et quelques scènes visuellement frappantes (le Monstre qui arrache le cœur de sa future fiancée et le brandit).

A part ça.
Un beau raté.