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| Leonora Carrington [peintre] | |
| | Auteur | Message |
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kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Leonora Carrington [peintre] Lun 17 Oct 2011 - 21:39 | |
| Leonora Carrington (née le 6 avril 1917 à Clayton Green, Lancashire, et morte à Mexico le 25 mai 2011) est une artiste peintre et romancière britannique d'inspiration surréaliste. BiographieIssue d'une famille de riches industriels, Leonora Carrington veut très tôt se consacrer à la peinture et entre à Londres à l'académie d'Amédée Ozenfant. Elle fait aussi son entrée dans le grand monde à Buckingham Palace comme « débutante ». Séjour françaisElle rencontre Max Ernst lors d'une exposition à Londres. Le couple part en France. Ils s'installent à Saint-Martin-d'Ardèche dans une maison qu'ils décorent de leurs sculptures. Leonor Fini et Paul Éluard viennent leur rendre visite, Lee Miller les photographie. C'est Max Ernst qui la présente aux surréalistes. André Breton admire ses textes et inclut le conte La Débutante dans son Anthologie de l'humour noir. Écrivant en anglais, en français et en espagnol, elle publie des contes et des pièces de théâtre surréalistes dans lesquels l'humour noir côtoie l'onirisme. Elle peint un autoportrait, À l'auberge du Cheval d'aube. Quand l'Allemagne et la France entrent en guerre, Ernst est emprisonné, d'abord en tant que ressortissant allemand, puis pendant l'Occupation, en tant qu'opposant au régime nazi. Épisode espagnolÉchouant à faire libérer Max Ernst, poussée par des amis, Leonora Carrington les accompagne en Espagne. Elle laisse derrière elle plusieurs textes, dont Histoire du Petit Francis, qui ne seront retrouvés que bien plus tard par un spécialiste de Ernst, l'historien d'art Werner Spies. Dans ce pays qui lui est étranger, dans cette situation intenable, sa santé mentale est durement éprouvée. Elle relate dans son récit En Bas son internement psychiatrique en Espagne. Elle parvient à s'échapper de l'hôpital psychiatrique de Santander et retrouve un ami, le poète et diplomate mexicain Renato Leduc. Il l'épouse pour lui permettre de quitter l'Espagne. Le MexiqueÀ partir de 1939, elle vit la majeure partie du temps à Mexico. Elle y retrouve plusieurs surréalistes comme Remedios Varo, qui devient sa meilleure amie, Benjamin Péret, Alice Rahon, le sculpteur José Horna, avec qui elle collabore, et Kati Horna, Günther Gerszo, ou encore le photographe Imre « Chiqui » Weisz, qu'elle épouse. Elle entre dans une période de création intense. Elle participe à un concours pour peindre une Tentation de saint Antoine qui figurera dans le film d'Albert Lewin, The Private Affairs of Bel Ami (1947). On compte notamment, parmi les participants, Max Ernst - qui remporte le concours - et Salvador Dali. Deux enfants naissent, Pablo et Gabriel. Leonora Carrington rédige Le Cornet acoustique et La Porte de pierre. Au Mexique, elle se lie à l'intelligentsia locale : son amitié avec Octavio Paz ou ses visites chez Frida Kahlo en témoignent. Carlos Fuentes parle de « sorcellerie ironique » à son sujet. Alejandro Jodorowsky met en scène sa pièce de théâtre Pénélope. Le poète et mécène britannique Edward James la prend sous son aile, et lui demande d'exécuter des fresques pour sa maison surréaliste Las Pozas, à Jilitlá (État de San Luis Potosí). Elle réalise également une fresque sur Le Monde magique des Mayas pour le Musée national d’anthropologie à Mexico. Durant ses dernières années, Leonora Carrington se consacrait surtout à la sculpture. L'une d'elle est placée dans le parc de Chapultepec, à Mexico. source: wikipedia | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Leonora Carrington [peintre] Lun 17 Oct 2011 - 21:41 | |
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| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Leonora Carrington [peintre] Lun 17 Oct 2011 - 21:42 | |
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Dernière édition par kenavo le Mar 14 Avr 2015 - 6:37, édité 1 fois | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Leonora Carrington [peintre] Lun 17 Oct 2011 - 21:43 | |
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| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Leonora Carrington [peintre] Lun 17 Oct 2011 - 21:49 | |
| / et tout comme sur le fil de Max Ernst je ne peux que déplorer le fait que ce livre Loplops Geheimnis de Sylvana Schmid n'est toujours pas traduit en français. Le centre du livre est surtout le temnps de Max Ernst et Leonora Carrington en France, mais trace aussi le destin des deux personnes, du moment qu'ils se séparent. Fascinant. Sortie entretemps même en poche en allemand, je continue d'espèrer pour une traduction | |
| | | animal Tête de Peluche
Messages : 31548 Inscription le : 12/05/2007 Age : 43 Localisation : Tours
| Sujet: Re: Leonora Carrington [peintre] Lun 17 Oct 2011 - 22:06 | |
| la sélection parfum de livres pour Leonora Carrington (qui est une habituée) : Bird Bath Jinetes (inspirée de El Topo d'Alejandro Jodorowsy) Medium Sinks in Trance and Badger-Shadow Appears Do You Know My Aunt Eliza? et sauvetage de meuble d'un autre fil en passant : - animal a écrit:
- manque d'inspiration, en attendant un recyclage ailleurs :
- Citation :
- Dans l'art comme dans la vie entière, la magie filtre partout, à l'insu des hommes dupes de l'hypnose "Matière" qui est en réalité un mirage - hommes et femmes perpétuellement ensorcelés tout en se croyant "pratiques", "conscients", "volontaires". Les peintres ne font pas exception au triste état de l'humanité d'aujourd'hui. Ils peignent des tableaux "inconscients", des oeuvres qui parfois transmettent l'état magique mais c'est purement accidentel, et les sorts projetés par ces oeuvres sont aussi distincts de leur volonté que leur confuse sensation de "créer".
Dès le début du mouvement surréaliste, l'artiste a commencé de sentir l'ancienne nostalgie des pouvoirs magiques. Errant sans préparation ni connaissance dans les profondeurs d'où sortent parfois d'étranges "poissons", il s'étonne lui-même de ce que contient son être, et il est trop étourdi pour s'arrêter à savoir ce qu'il fait en réalité. Le vrai devoir de l'artiste est de savoir ce qu'il fait et de transmettre son savoir avec précision. Il doit lever les jupes de Vénus ou de sa soeur jumelle Méduse : s'il n'en est pas capable, qu'il change de métier.
La Vérité est l'étrange, le merveilleux. Tout ce que nous prenons pour la "Réalité" est le petit cauchemar coagulé dans le mental de l'homme qui domine notre espèce : "l'homme bien", l'homme puissant. C'est-à-dire l'homme pétrifié dans son cauchemar quotidien, comme les mouches dans les faux cubes de glace qu'on achète en Amérique pour épouvanter les invités aux cocktails. A présent, on peut se demander : "Comment sortir de ce cube ?" Le conte zen de l'oie donne une réponse très simple. Un homme enferme une oie dans une grade bouteille. Il la nourrit si copieusement que l'oie, devenue très grosse, emplit la bouteille. Comment sortir l'oie sans briser la bouteille, et sans faire mal à l'oie qui doit jouir encore d'une longue vie de goinfrerie ininterrompue? Alors, le Maître hurle "Pffft!" et vous êtes dehors. Trop simple, cela ? non, trop difficile. Parce qu'il faut avoir le courage de casser le cube ordonné des "idées", de se précipiter vers la confusion primordiale, où le lion d'or à l'oeil rond regarde, dans la profondeur du lotus l'unicorne, aux fesses laiteuse, baigné des larmes nourrissantes de la jeune lune, le nouveau-né qui ne fume que des momies royales en forme de longues cigarettes parfumées. Retour à la source des choses. Jusqu'à ce que l'artiste soit redevenu magicien, c'est-à-dire qu'il domine l'art magique, à commencer par lui-même, on peut seulement dire que les sorts dans l'art sont aussi dangereux que confus, que les armes dans les mains des politiciens et chefs d'Etats modernes. Heureusement, l'homme est beaucoup trop insensible en général pour ressentir les influences crachées par ses frères artistes. L'ignorance est aussi une protection. L'homme pareil à un morceau de viande plus ou moins morte n'a rien à craindre. L'homme "sensible" en souffre, sans savoir pourquoi, parfois il en meurt. Cherchons alors la possibilité d'avoir les organes subtils qui nous permettront d'épandre une magie bénéfique ou de la recevoir, tout en cultivant les protections contre les multiples venins du monde invisible. C'est seulement dans l'étrange océan magique que l'être peut trouver la salvation pour lui-même et sa planète malade.
Le Sphinx, les souriants personnages étrusques à la démarche éternelle, la harpe-taureau d'une haute reine d'Ur me viennent spontanément à l'esprit comme exemplaires d'objets délibérément magiques. Parmi les images du questionnaire, d'abord 1, ensuite 7, 6, 5. J'espère que vous trouverez compréhensible mon style prézoologique. (...) Etre clair dans les questions magiques, c'est d'abord être chaotique ; car les deux ne font qu'un à l'origine. Réponse de Leonora Carrington à l'enquête réalisée par André Breton pour son livre L'Art magique.
pioché dans :
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| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Leonora Carrington [peintre] Lun 17 Oct 2011 - 22:10 | |
| - animal a écrit:
- la sélection parfum de livres pour Leonora Carrington (qui est une habituée) :
avant d'ouvrir le fil, j'avais jeté un oeil sur les images qui se trouvaient sur le fil 'une image en passant' est j'ai ainsi choisi d'autres pour débuter.. et espéré que d'autres membres prennent la relève | |
| | | colimasson Abeille bibliophile
Messages : 16258 Inscription le : 28/06/2010 Age : 33 Localisation : Thonon
| Sujet: Re: Leonora Carrington [peintre] Mar 18 Oct 2011 - 9:30 | |
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| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Leonora Carrington [peintre] Mar 18 Oct 2011 - 9:50 | |
| En faisant des recherches, j’ai découvert un article sur la vie de Leonora Carrington et qui raconte le début de la relation entre elle et Max Ernst. Très touchée par cette oeuvre de lui Deux Enfants sont menacés par un rossignol,1924qu'elle découvre bien avant le temps de faire sa connaissance (1936 lors de l’exposition Surréalisme à Londres). Et même après leur séparation (Max Ernst est en couple avec Peggy Guggenheim (les experts sont encore aujourd’hui pas certain sur ses motifs : est-ce qu'il l’aimait ou est-ce qu’elle était son ticket de sortie d’Europe, qui devenait de plus en plus dangereux pour lui), Leonora avait marié un diplomate mexicain pour pouvoir quitter l’Europe), ils se retrouvaient dans le même groupe d’artistes : Photo de groupe des « Artistes en Exil » :Dans l’appartement de Peggy Guggenheim à New York, 1942. Premier rang : Stanley William Hayder, Leonora Carrington, Frederick Kiesler, Kurt Seligmann. Deuxième rang : Max Ernst, Amadee Ozenfant, Andre Breton, Fernand Leger, Berenice Abbott. Troisième rang: Jimmy Ernst, Peggy Guggenheim, John Ferren, Marcel Duchamp & Piet Mondrian.Et lors des même recherches, j’ai découvert que l’auteur de biographies romancée, Peter Prange, a choisi ce couple pour son dernier roman (pour l’instant pas traduit en français) Himmelsdiebe (Les voleurs du ciel) | |
| | | colimasson Abeille bibliophile
Messages : 16258 Inscription le : 28/06/2010 Age : 33 Localisation : Thonon
| Sujet: Re: Leonora Carrington [peintre] Mar 18 Oct 2011 - 22:00 | |
| Merci pour cette précision Kenavo. Et sympa la photo des artistes en exil ! | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Leonora Carrington [peintre] Mar 22 Nov 2016 - 13:19 | |
| The Magus Zoroaster Meeting his Own Image in the Garden (Brothers in Babylone), 1960 | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Leonora Carrington [peintre] | |
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| | | | Leonora Carrington [peintre] | |
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