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| Pascal Rabaté | |
| | Auteur | Message |
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traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Pascal Rabaté Dim 27 Juin 2010 - 15:14 | |
| Les petits ruisseaux de Pascal Rabaté - Citation :
- Emile, septuagénaire et veuf, connaît une retraite sans heurts, faite de rituels et de loisirs paisibles. L'instant n'existe pas vraiment, la vie coule comme la Loire où il pèche régulièrement avec un autre retraité, Edmond. Mais un jour, Edmond, après lui avoir révélé qu'il avait une vie amoureuse et sexuelle cachée, meurt.
Son titre bucolique, Les petits ruisseaux, fait craindre du premier long-métrage de Pascal Rabaté, une ode à la douceur de vivre provinciale, un objet vaguement démagogique comme un film de Jean Becker. Son sous-titre Sexe, drogue et rockn'roll, avec un héros de 70 ans, fleure plutôt la provocation, et on se demande bien comment le metteur en scène va concilier ces deux versants. Auteur de BD, Rabaté excelle dans le croquis, dans les scènes courtes, les silences et les dialogues ramassés. Il a, comme prévu, plus de mal à trouver un rythme et il n'assume qu'en bout de course son véritable thème : la sexualité des sexagénaires. Qu'on se le dise, ce n'est pas un film sur le bonheur, mais sur la volonté de trouver des raisons de vivre encore et de goûter les plaisirs de l'existence, fussent-ils "indécents" pour une vieille personne. Dans le registre du veuf mélancolique tenté par l'épicurisme, Daniel Prevost excelle et comble par sa seule présence les quelques lenteurs du récit. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Pascal Rabaté Mer 29 Juin 2011 - 23:04 | |
| Ni à vendre, ni à louer de Pascal Rabaté - Citation :
- Un week-end de printemps où les destins, les classes sociales, les générations, les sentiments, les douleurs comme les joies, se croisent. Un week-end à la mer.
Avec un brin de méchanceté, il serait aisé de dire que Ni à vendre, ni à louer, c'est comme du Tati ..., en période de soldes. Mais ce jugement à l'emporte pièce est exagéré, bien que l'ombre du grand Jacques (Les vacances de Mr Hulot, bien sûr) soit trop pesante pour les frêles épaules de Pascal Rabaté, qui avait fait naître de jolies promesses avec son premier long métrage, Les petits ruisseaux. Son deuxième film, quasi muet, très court, est traversé d'une nuée de personnages qui ne cessent de se croiser, c'est l'intérêt de la chose, et dont Rabaté n'a que le temps d'esquisser les silhouettes. Frustrant, quand on a sous la main des Gamblin, Morel, Pinon, Damiens ou de Medeiros ! Deux ou trois gags visuels sont irrésistibles, le reste est inégal mais l'enchevêtrement malin des situations et l'espèce de bonne humeur qui s'en dégage incitent à l'indulgence. Un film gentil, dans toutes les acceptions du terme, c'est cela, oui. Et ce n'est pas nécessairement un avis négatif. | |
| | | | Pascal Rabaté | |
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