Parfum de livres… parfum d’ailleurs
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 Raoul Walsh

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traversay
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MessageSujet: Raoul Walsh   Raoul Walsh EmptyMar 31 Jan 2012 - 12:04

Raoul Walsh Walsh110

Raoul Walsh : un géant du cinéma américain, actif pendant plus de 50 ans. Il a réalisé 128 films. Son auto-biographie : Un demi-siècle à Hollywood est passionnante.

Citation :
Raoul Walsh est né le 11 mars 1887 à New York. Son père était irlandais et sa mère espagnole. Enfant turbulent, le jeune Raoul Walsh voyage en Europe au cours de son adolescence puis devient marqueur de bétail au Texas. Grièvement blessé par un cheval, Raoul Walsh se tourne alors vers le théâtre puis vers le cinéma où il joue les mauvais garçons dans les films des frères Pathé.

De 1913 à 1915, Walsh interprète une trentaine de films, notamment Naissance d'une nation, de D.W. Griffith, dans lequel il personnifie John Wilkes Booth, l'assassin du Président Abraham Lincoln. Walsh, devenu l'un des proches collaborateurs de Griffith, n'hésite pas à suivre et à filmer le chef révolutionnaire Pancho Villa dans sa guerre de libération du Mexique.

Dès 1913, Walsh est devenu metteur en scène et, en 1915, Winfield Sheehan l'engage à la Fox. Walsh quittera cette compagnie en 1920 pour y retourner en 1926. Il aura entre-temps dirigé Mary Pickford dans Rosita, chanteuse des rues et Douglas Fairbanks dans Le voleur de Bagdad.

C'est en tournant In old Arizona où il tenait le rôle principal qu'il fut victime d'un accident d'automobile qui lui coûta l'œil droit.

La violence, la mort sont les thèmes privilégiés de son œuvre, centrée autour de la figure de l'homme d'action (le Voleur de Bagdad, 1924 ; La Grande Évasion, 1941 ; Les nus et les morts, 1958 ). Son talent de conteur s'est exprimé de façon exemplaire dans ses westerns (La charge fantastique, 1941 ; La fille du désert, 1949 ; Les implacables, 1955 ).

Pour Thierry Jousse (1) : Walsh est avant tout un cinéaste du plan, tandis que Hawks serait plutôt un cinéaste de la scène, qui se déploie chez lui davantage par la parole que par l'action pure. Un plan de Walsh vaut moins par sa richesse stylistique et thématique que par sa puissance d'apparition et d'expression :

la fin des Fantastiques années 20 où la mort du gangster est filmée comme une Pieta.
la fin de La fille du désert où les amants sont unis dans la mort au milieu des balles, dans un décor d'une somptueuse apreté, tandis qu'au loin la cloche d'une église abandonnée sonne à la fois leur gals et leur entrée dans une dimension cosmique
le début de L'Enfer est à lui où la brutalité d'un hold-up perpétré dans un train est mis en évidence avec une force inégalée, jusqu'à l'instant décisif où un jet de vapeur brûle subitement le visage d'un malfrat.

Walsh reprend à son compte la violence des films de gangsters des années 30 tout en ouvrant la voie pour la quas-totalité du cinéma américain à venir, de Fuller à Peckinpah, en passant par Aldrich et Scorsese. A la puissance et à la brutalité du plan, Walsh allie la précision et la sécheresse du découpage qui sert d'autant mieux l'extraordinaire lyrisme dont sont porteur la plupart de ses films.

Raoul Walsh est l'auteur de deux livres, un roman (La colère des justes, 1972) et un livre de souvenirs Un demi-siècle à Hollywood ( Each man in his time, 1974). Raoul Walsh est mort le 31 décembre 1980 à Simi Valley, Californie.

Bibliographie : (1) Thierry Jousse : Raoul Walsh, l'effet de souffle, Cahiers du Cinéma n°555, mars 2001

Source : cineclubdecaen.com
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MessageSujet: Re: Raoul Walsh   Raoul Walsh EmptyMar 31 Jan 2012 - 14:02

Parmi sa quasi soixantaine de films muets, dont beaucoup ont été perdus, les plus marquants sont Regeneration (1915), Le voleur de Bagdad (1924) et Au service de la gloire (1926).


Filmographie à partir de 1930 (avec notation personnelle, le cas échéant) :

1930 : La Piste des géants (The Big Trail) XX
1931 : The Man Who Came Back
1931 : La Gran jornada
1931 : Die Große Fahrt
1931 : Women of All Nations
1931 : Le Passeport jaune (The Yellow Ticket) XX
1932 : Wild Girl
1932 : Me and My Gal XX
1933 : Sailor's Luck
1933 : Hello, Sister
1933 : Les Faubourgs de New York (The Bowery) XX
1933 : Going Hollywood
1935 : Under Pressure X
1935 : Baby Face Harrington
1935 : Every Night at Eight XX
1936 : Annie du Klondike (Klondike Annie) XX
1936 : Empreintes digitales (Big Brown Eyes)
1936 : Spendthrift
1937 : Au service de sa majesté (O.H.M.S.) XX
1937 : Les Deux aventuriers (Jump for Glory)
1937 : Artists & Models
1937 : La Femme en cage (Hitting a New High) XX
1938 : College Swing
1939 : St. Louis Blues
1939 : Les Fantastiques années 20 (The Roaring Twenties) XXX
1940 : L'Escadron noir (Dark Command) XX
1940 : Une femme dangereuse (They Drive by Night) XX
1941 : La Grande Évasion (High Sierra) XXX
1941 : The Strawberry Blonde XX
1941 : L'Entraîneuse fatale (Manpower) XX
1941 : La Charge fantastique (They Died with Their Boots On) XX
1942 : Sabotage à Berlin (Desperate journey) XX
1942 : Gentleman Jim XXXX
1943 : Convoi vers la Russie (Action in the North Atlantic)
1943 : Intrigues en Orient (Background to Danger) XX
1943 : Du sang sur la neige (Northern Pursuit) XX
1944 : Uncertain Glory XX
1945 : Aventures en Birmanie (Objective, Burma!) XX
1945 : The Horn Blows at Midnight
1945 : Sa dernière course (Salty O'Rourke) XX
1945 : San Antonio
1947 : The Man I Love XX
1947 : La Vallée de la peur (Pursued) XXX
1947 : Stallion Road
1947 : Cheyenne XXX
1948 : La Rivière d'argent (Silver River) XX
1948 : Fighter Squadron X
1948 : One Sunday Afternoon
1949 : La Fille du désert (Colorado Territory) XX
1949 : L'enfer est à lui (White Heat) XXX
1951 : La Femme à abattre (The Enforcer) XX
1951 : Capitaine sans peur (Captain Horatio Hornblower R.N.) XXX
1951 : Une corde pour te pendre (Along the Great Divide) XX
1951 : Les Aventures du capitaine Wyatt (Distant Drums) XX
1952 : La Ruelle du péché (Glory Alley)
1952 : Le Monde lui appartient (The World in His Arms) XX
1952 : Barbe-Noire, le pirate (Blackbeard, the Pirate) X
1953 : Victime du destin (The Lawless Breed) XX
1953 : La Belle espionne (Sea Devils) XX
1953 : L'Homme à abattre (A Lion Is in the Streets) XX
1953 : Bataille sans merci (Gun Fury) X
1954 : La Brigade héroïque (Saskatchewan) XX
1955 : Le Cri de la victoire (Battle Cry) XX
1955 : Les Implacables (The Tall Men) XX
1956 : Bungalow pour femmes (The Revolt of Mamie Stover) XX
1956 : Le Roi et quatre reines (The King and Four Queens) XXX
1957 : L'Esclave libre (Band of Angels) XXX
1958 : La Blonde et le Shérif (The Sheriff of Fractured Jaw) XXX
1958 : Les Nus et les morts (The Naked and the Dead) XX
1959 : Les Déchaînés (A Private's Affair)
1960 : Esther et le roi (Esther and the King) XX
1961 : Marines, Let's Go
1964 : La Charge de la huitième brigade (A Distant Trumpet) XX

Raoul Walsh 18882610Raoul Walsh 18653410Raoul Walsh 18721810
L'enfer est à lui. Gentleman Jim. L'esclave libre.

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MessageSujet: Re: Raoul Walsh   Raoul Walsh EmptyMar 31 Jan 2012 - 14:12

Mes Walsh préférés (Gentleman Jim, largement au-dessus des autres), par ordre d'apparition à l'écran.

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MessageSujet: Re: Raoul Walsh   Raoul Walsh EmptyMar 31 Jan 2012 - 14:27

Raoul Walsh 13074
Bungalow pour femmes (The Revolt of Mamie Stover, Raoul Walsh, 1956)
Après 50 ans de bons et loyaux services, le grand Walsh signe un film amer et pessimiste qui décrit l'arrivisme d'une femme qui a une revanche à prendre sur la vie et perdra tout, sauf la dignité. Problème majeur : Walsh ne peut s'aventurer trop loin dans le portrait de cette femme et de son métier, hôtesse de bar, dont on ne fait que deviner qu'elle arrondit son pécule avec quelques extras. La censure veillait. Autre point faible : le jeu de Richard Egan, acteur médiocre, dans un rôle qui serait allé comme un gant à Gable ou Grant. Le ton désenchanté du film lui donne cependant une certaine valeur, d'autant que le technicolor est éclatant (Hawaii n'a jamais été aussi paradisiaque) et que Jane Rusell prouve qu'elle est une excellente actrice, n'en déplaise à ceux qui pensent que ses courbes affolantes étaient sa seule façon de s'exprimer. Une oeuvre mi-figue, mi-raisin, d'un Walsh en forme moyenne.
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MessageSujet: Re: Raoul Walsh   Raoul Walsh EmptyMar 31 Jan 2012 - 14:36

Raoul Walsh The-ma10

The man i love (Raoul Walsh, 1947)
Un des rares Walsh à ne pas avoir connu de sortie dans les salles françaises. La raison n'en est pas son manque de qualité, mais son positionnement difficile, proche du film noir pour sa réalisation, et réalisé d'une manière "jazzy", brumeuse, avec un faisceau d'histoires qui convergent plus ou moins vers son héroïne, femme libre, un brin cassée. Qui mieux que la grande Ida Lupino pouvait jouer ce rôle qui requiert une personnalité forte, toute en laissant apparaître des failles béantes. Elle est superbe.

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MessageSujet: Re: Raoul Walsh   Raoul Walsh EmptyMar 31 Jan 2012 - 14:58

Raoul Walsh 13088

Sa dernière course (Salty O'Rourke, Raoul Walsh, 1945)
L'univers des courses hippiques et des petits malfrats. Un univers dans lequel Walsh est comme un poisson dans l'eau. Même l'histoire d'amour imposée est tout sauf mièvre. Du rythme, du suspense et une mise en scène au cordeau. Pas loin de valoir l'Ultime razzia de Kubrick.
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MessageSujet: Re: Raoul Walsh   Raoul Walsh EmptyMar 31 Jan 2012 - 15:04

Raoul Walsh 13073

La blonde et le shérif (The Sheriff of Fractured Jaw, Raoul Walsh, 1958)
Un anglais au Far West. Un western pour rire dont l'un des plus grands spécialistes, Raoul Walsh, s'amuse comme un petit fou à dynamiter les codes. Indiens, bandes rivales, femmes fatales (la plantureuse Jayne Mansfield) : tout y est dans cette farce jubilatoire. Ca roule, Raoul !

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MessageSujet: Re: Raoul Walsh   Raoul Walsh EmptyMar 31 Jan 2012 - 15:44

Nuit après nuit (Every Night at Eight, Raoul Walsh, 1935).
La jolie comédie que voici, au temps béni des stars de la radio. Ca pétille, ça chante (bien), ça badine et ça ne se prend pas au sérieux (avec un George Raft loin de ses rôles de gangster). Futile ? Absolument, et c'est le grand Raoul Walsh qui régale.

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Me and my gal (Raoul Walsh, 1932)
Petit film agréable dans la grande carrière de Walsh. L'argument policier est anodin, l'aspect comédie plus intéressant avec les rapports amoureux entre l'exquise Joan Bennett et l'imperturbable Spencer Tracy, dialogues allusifs à la clé.

Raoul Walsh 13052_3
Le monde lui appartient (The world in his arms, Raoul Walsh, 1952).
En 1850, l'Alaska est un territoire russe. A San Francisco, Jonathan Clark, un marin aventurier, tombe amoureux de la comtesse Marina Selanova qui fuit un mariage arrangé avec le vil prince Semyon. Elle cherche un bateau qui la mènera à Sitka en Alaska. Du Raoul comme on l'aime, viril mais correct. Un film d'aventures avec son lot de bagarres, de chastes baisers (Gregory Impeck et Ann Blyth), de faux méchants (Anthony Quinn) et de vrais salauds (les russes). Ces derniers -le film est tourné en pleine guerre froide- sont habillés pour l'hiver. Walsh a fait mieux mais on ne s'ennuie pas une seule seconde.

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Le passeport jaune (The yellow ticket, Raoul Walsh, 1931).
Cette évocation de la Russie tsariste, à la veille de la première guerre mondiale, est très pittoresque. Le fait que le film ait été tourné avant l'instauration du code Hays explique que cette oeuvre "anti-impérialiste" n'ait pas été taxé de crypto-communiste. L'interprétation est son point faible, certains acteurs se croyant encore au temps du muet, à la notable exception de Laurence Olivier, impeccable, dont c'était le deuxième film américain. Ce n'est pas un Walsh millésimé mais le sens du rythme et du suspense du cinéaste sont bien au rendez-vous.
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MessageSujet: Re: Raoul Walsh   Raoul Walsh EmptyLun 25 Juin 2012 - 19:44

Raoul Walsh The-re11

La danse rouge (The red Dance, 1926)
Torride romance dans la Russie pré-révolutionnaire. Entre une petite paysanne exaltée et un haut dignitaire compréhensif. Un mélodrame muet flamboyant, avec ses outrances, dans lequel Walsh montre, entre autres, la puissance de sa mise en scène dans les scènes de foule et d'émeutes. Avec la jeune Dolores del Rio, future légende du cinéma mexicain, aussi croquante qu'un gros cornichon russe, à consommer de préférence avec une fière vodka (le cornichon, pas Dolores, quoique ...)

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MessageSujet: Re: Raoul Walsh   Raoul Walsh EmptyLun 25 Juin 2012 - 20:02

Citation :
Avec la jeune Dolores del Rio, future légende du cinéma mexicain, aussi croquante qu'un gros cornichon russe
La comparaison est flatteuse, il n'y a pas à dire rire
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MessageSujet: Re: Raoul Walsh   Raoul Walsh EmptyLun 25 Juin 2012 - 20:11

sentinelle a écrit:
Citation :
Avec la jeune Dolores del Rio, future légende du cinéma mexicain, aussi croquante qu'un gros cornichon russe
La comparaison est flatteuse, il n'y a pas à dire rire

Tu connais les cornichons russes ? J'adore ça !
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MessageSujet: Re: Raoul Walsh   Raoul Walsh EmptyLun 25 Juin 2012 - 20:17

Dolores del Rio (qui ne doit plus être très jeune, est-elle d'ailleurs encore en vie, j'ai des doutes) appréciera Laughing
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MessageSujet: Re: Raoul Walsh   Raoul Walsh EmptyLun 25 Juin 2012 - 20:27

sentinelle a écrit:
Dolores del Rio (qui ne doit plus être très jeune, est-elle d'ailleurs encore en vie, j'ai des doutes) appréciera Laughing

Elle n'est plus de ce monde depuis 1983. Je l'aime beaucoup, notamment dans ses rôles de grandes amoureuses.
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MessageSujet: Re: Raoul Walsh   Raoul Walsh EmptySam 30 Juin 2012 - 13:46

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White Heat / L'enfer est à lui (1949)

J'essaye de suivre les bons conseils qu'on me donne alors j'ai regardé ce White Heat. Une histoire classique de gendarmes et de voleurs avec la partie procédure et belle technique de la grande police présente mais avec une part plus grande donnée au undercover le policier qui se fait passer pour un condamné pour infiltrer le gang des méchants. Surtout devenir très copain avec le chef Cody Jarrett. Un type particulier, parano, froid, calculateur, en proie à de violentes migraines et accessoirement tueur sans pitié. Seule personne de confiance sa mère. Et c'est l'étrangeté du film, derrière une apparence relativement banale mais taillée pour une efficacité redoutable (là où le scénario pêche parfois il en est malgré tout tiré partie le plus possible pour affuter le résultat à l'écran, le film est une bête de précision du braquage du début à l'assaut final en passant par la filature pour une barquette de framboises) on regarde toujours de l'autre côté. Du côté des mauvais : Cody Jarrett n'est pas sympathique, sans pitié, violent, pourtant c'est lui le principal héros de cette histoire ; sa femme à tout de la greluche de luxe séductrice et manipulatrice ; l'homme de main principal est dévoré par une ambition rapace. C'est noir de chez noir et il n'y a pas une couche d'humanité sucrée pour faire passer la pilule. Et pourtant c'est ça qu'on regarde. Un vrai film de méchants. Même entre le boyscout infiltré et notre sadique en titre on ne peut pas parler de franche amitié virile : boulot, relation d'intérêt. Plus jusqu'au boutiste que pas mal de films plus récents auxquels on peut penser et sans excuses, sans second degré potache, comme immensément brutal et intriguant.

Et tout ceci n'empêche pas l'épaisseur des présences même les moins évidentes comme la femme et la mère, entre stéréotypes et apparences trompeuses la sauce prend très très bien. Marqué performance mais autrement que dans Scarface par exemple (de De Palma au moins, l'autre est un peu loin, et pour prendre un exemple de film où un type plus que discutable tiens la place principale), c'est plus noir...

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MessageSujet: Re: Raoul Walsh   Raoul Walsh EmptyDim 8 Sep 2013 - 16:44

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O.H.M.S (1937)

Un petit truand new-yorkais se retrouve à se faire passer pour canadien et à monter à bord d'un bateau à destination de l'Angleterre. Ce qu'il ne sait pas c'est que là-bas son destin de fils revenu au pays est déjà prévu et que ça veut dire l'armée...

Beaucoup de comédie de situation dans ce film assez fauché qui voit notre hésitant mauvais garçon se transformer peu à peu jusqu'à l'inévitable héroïsme et en passant par les amours déçues.

Assez rudimentaire et pas le film du siècle mais attachant par la personnalité contrariée de son héros qui n'épouse pas complètement l'uniforme. Quelques passages plus réussis que d'autres comme le début à New-York ou malgré tout la phase de conditionnement qui se fait par superposition d'images qui ne sont sans doute pas du film et d'images du visage du héros qui se durcit sur fond de marches militaires.

Quelques répliques qu'on n'attend pas forcément dans un film (anglais) de 1937.

Un beau bonus d'entretien avec Dominique Rabourdin qui parle du réalisateur et de la cinémathèque.

ça ne fait pas de mal !
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