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| Phyllida Lloyd | |
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+4Avadoro traversay Aeriale coline 8 participants | |
Auteur | Message |
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coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
| Sujet: Phyllida Lloyd Lun 15 Sep 2008 - 23:35 | |
| Vu ce soir Mama Mia...Bien fait pour moi... A part Meryl Streep pleine de vitalité, et les chansons d'Abba qu'on a envie de fredonner sur son siège...c'est tout de même un film très creux (même au troisième degré) et très kitsch...pas loin parfois de la vulgarité (Ah les copines de Meryl! )... Mais enfin je dois reconnaître que je me suis laissée prendre à certains moments... Bande-annonce: ; ICI
Dernière édition par coline le Lun 15 Sep 2008 - 23:45, édité 1 fois | |
| | | Aeriale Léoparde domestiquée
Messages : 18120 Inscription le : 01/02/2007
| Sujet: Re: Phyllida Lloyd Lun 15 Sep 2008 - 23:41 | |
| - coline a écrit:
- Vu ce soir Mama Mia...Bien fait pour moi...
A part Meryl Streep pleine de vitalité, et les chansons d'Abba qu'on a envie de fredonner sur son siège...c'est tout de même un film très creux (même au troisième degré) et très kitsch...pas loin parfois de la vulgarité (Ah les copines de Meryl! )...
Mais enfin je dois reconnaître que je me suis laissée prendre à certains moments... Ah mince...Tu me mets le doute.. Nos amis avaient l'air emballés...? Bon...j'irai quand-même. Pour voir au moins Meryl Streep chanter Abba | |
| | | coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
| Sujet: Mamma Mia Lun 15 Sep 2008 - 23:53 | |
| - aériale a écrit:
- Ah mince...Tu me mets le doute..
Nos amis avaient l'air emballés...?
Bon...j'irai quand-même. Pour voir au moins Meryl Streep chanter Abba Va le voir Aériale...Tu passeras peut-être un bon moment...Il s'agit de savoir auparavant que c'est uniquement un divertissement...ll peut paraître drôle, plutôt farfelus. Il n'est vraiment pas d'une grande profondeur. Dialogues chiches. Capital de sympathie pour la mère, Méryl, qui a élevé seule sa fille et entretenu seule le restaurant sur l'île...
Dernière édition par coline le Mar 16 Sep 2008 - 23:28, édité 1 fois | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Phyllida Lloyd Mer 15 Fév 2012 - 22:44 | |
| La dame de fer de Phyllida Lloyd - Citation :
- Margaret Thatcher, première et unique femme Premier ministre du Royaume-Uni (de 1979 à 1990), autrefois capable de diriger le royaume d’une main de fer, vit désormais paisiblement sa retraite imposée à Londres. Agée de plus de 80 ans, elle est rattrapée par les souvenirs.
La dame de fer de Phillyda Lloyd et l'homme de fer de Clint Eastwood, même combat. A bien des Edgar. Comprenez que la construction des deux films est similaire. Désormais vieux (vieille) et fané(e), ils ressassent leurs souvenirs du temps où ils avaient le pouvoir, prétexte désarmant de facilité pour déclencher toute une batterie de flashbacks coupés par des images pitoyables de leur déchéance physique. Au secours, il est temps d'arrêter avec ces biopic à la noix, qui mettent sur le même plan la vie privée et le domaine public et tentent de nous apitoyer en montrant avec une complaisance gênante les ravages de l'âge. Madame Thatcher, donc, fille d'épicier, dure, inébranlable, obstinée, sans pitié. Pathétique au soir de sa vie, sous l'emprise d'une maladie dégénérative, qui dialogue encore avec son mari défunt. De ses onze années de règne inflexible, le film ne montre que l'envers du décor, partiellement et partialement, pêchant par omission ou édulcoration éhontée. Sous entendu : elle était impitoyable, la mère Thatcher, mais c'était pour la grandeur de la Grande-Bretagne, Monsieur, et aussi la porte ouverte au libéralisme échevelé, et que ceux qui n'ont pas compris se battent les flancs ! Voyez comment Margaret gère la guerre des Malouines. Plus couillue (excusez la grossièreté) qu'un aréopage de hauts gradées de l'armée. Churchill en plus viril. Incarnée par une actrice moyenne, La dame de fer ne serait qu'une hagiographie à peine déguisée aussi fastidieuse que la lecture de la Constitution anglaise. Seulement, c'est une certaine Meryl Streep qui s'y colle et là, chapeau bas, c'est du très haut de gamme, du magistral, du phénoménal (la silhouette, la démarche, l'accent, la démarche : tout y est). Demandez-lui de jouer Ronald Reagan dans le film qui ne tardera pas à lui être consacré (non, ne faites pas ça !), elle en est tout à fait capable, la diablesse ! | |
| | | Avadoro Zen littéraire
Messages : 3501 Inscription le : 03/01/2011 Age : 39 Localisation : Cergy
| Sujet: La dame de fer [Phyllida Lloyd] Jeu 16 Fév 2012 - 23:48 | |
| La dame de fer
Pénible, pas grand chose à dire de plus. Le choix de tout recentrer sur la vieillesse de Thatcher et la présence hallucinée du mari ne produit qu'un résultat insignifiant, mièvre et ridicule. Meryl Streep fait ce qu'elle peut, mais ce ne sont que des poses ou des mimiques désincarnées et on ne peut guère appeler cela une interprétation. Les minces tentatives de dévoiler un manque affectif sont désastreuses, alors que les évènements politiques sont revus en accéléré et s'enchaînent comme des bandes-annonces. Le biopic de Margaret Thatcher reste donc encore à faire. | |
| | | Queenie ...
Messages : 22891 Inscription le : 02/02/2007 Age : 44 Localisation : Un peu plus loin.
| Sujet: Re: Phyllida Lloyd Ven 17 Fév 2012 - 17:36 | |
| La dame de fer...
Eh ben... Comme dit Traversay, s'il n'y avait pas Meryl Streep ce film m'aurait comblée d'ennui. Quel survol superficiellement insipide et bâclé de l'Histoire. C'est effrayant un tel abrutissement.
Si j'avais bien percuté que c'était la réalisatrice du chiantissime Mamma Mia, je me serais plus méfiée ! | |
| | | Arabella Sphinge incisive
Messages : 19316 Inscription le : 02/12/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Phyllida Lloyd Ven 17 Fév 2012 - 17:45 | |
| Ce que je trouve fascinant c'est que tout le monde se précipite pour voir ce film. On se doutait un peu que c'était mauvais. | |
| | | Queenie ...
Messages : 22891 Inscription le : 02/02/2007 Age : 44 Localisation : Un peu plus loin.
| Sujet: Re: Phyllida Lloyd Ven 17 Fév 2012 - 18:02 | |
| - Arabella a écrit:
- Ce que je trouve fascinant c'est que tout le monde se précipite pour voir ce film. On se doutait un peu que c'était mauvais.
ben non ! J'en savais rien ! | |
| | | Avadoro Zen littéraire
Messages : 3501 Inscription le : 03/01/2011 Age : 39 Localisation : Cergy
| Sujet: Re: Phyllida Lloyd Ven 17 Fév 2012 - 23:46 | |
| La carte illimitée rend parfois moins sélectif ! Plus sérieusement, les conditions météo et les problèmes de RER ne m'ont guère encouragé à passer sur Paris ces derniers jours, ce qui limite forcément mes choix. Cela devrait changer la semaine prochaine. | |
| | | Arabella Sphinge incisive
Messages : 19316 Inscription le : 02/12/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Phyllida Lloyd Sam 18 Fév 2012 - 9:38 | |
| Je n'avais pas pensé à a carte illimitée. | |
| | | Queenie ...
Messages : 22891 Inscription le : 02/02/2007 Age : 44 Localisation : Un peu plus loin.
| Sujet: Re: Phyllida Lloyd Sam 18 Fév 2012 - 11:25 | |
| Ah ben ouais, si j'avais du payer 10€ je ne serais pas allé le voir ! | |
| | | Arabella Sphinge incisive
Messages : 19316 Inscription le : 02/12/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Phyllida Lloyd Sam 18 Fév 2012 - 11:55 | |
| Les effets pervers du système. Cela doit gonfler le nombre de spectateurs pour les grosses productions présentes partout. | |
| | | Queenie ...
Messages : 22891 Inscription le : 02/02/2007 Age : 44 Localisation : Un peu plus loin.
| Sujet: Re: Phyllida Lloyd Sam 18 Fév 2012 - 14:18 | |
| Ça m'a aussi permis de prendre de vrais risques de films tu sais. Qui sont peu distribués et dont on parle peu. | |
| | | Arabella Sphinge incisive
Messages : 19316 Inscription le : 02/12/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Phyllida Lloyd Sam 18 Fév 2012 - 15:47 | |
| Bien sûr, tout dépend de l'usage que l'on en fait. | |
| | | colimasson Abeille bibliophile
Messages : 16258 Inscription le : 28/06/2010 Age : 33 Localisation : Thonon
| Sujet: Re: Phyllida Lloyd Mar 28 Fév 2012 - 11:10 | |
| La dame de fer (2012) Un film remarquable sur la vieillesse. A condition de se montrer peu exigeant sur la description un peu facile qui est faite de la maladie d’Alzheimer, se résumant à des visions et délires éphémères et totalement cohérents, la sénilité est présentée sous un angle presque attachant. La vieille Thatcher, retenue dans un appartement de Londres, n’a pas le droit de sortir seule. Lorsqu’elle échappe à l’inattention de ses domestiques, sa fille la sermonne aussitôt, alors que celle-ci ne semble pas avoir la tête plus solidement ancrée sur ses épaules que sa mère… Tout le monde semble s’acharner sur la pauvre Thatcher, la traitant comme une enfant alors que, pardon, elle a quand même été Premier ministre du Royaume-Uni de 1979 à 1990 ! Est-ce ainsi que se termine la gloire ? Le regard des congénères de la vieille femme, à la fois mêlé d’admiration et de pitié pour la dégradation de sa santé mentale, est lourd à porter et agit même sur le spectateur. Pour qui se prennent ces jeunes coqs persuadés d’agir pour le bien d’une femme qui n’a jamais eu besoin de demander le secours de quiconque ? Pourquoi se désespèrent-ils de la voir parler sans cesse à Denis, son mari mort et enterré ? Ce sont eux qui ont tort, eux qui sont fermés à la magie d’un monde qui fait se côtoyer morts et vivants dans la reviviscence d’un passé fait de souvenirs…très morcelés ! Ainsi donc, Margaret Thatcher sélectionne bien les épisodes qu’elle fait affleurer à sa mémoire… Toute son enfance est éludée. Sa vie commence alors qu’elle est dans la vingtaine et qu’elle se destine à une carrière monumentale. Son ambition est grande, elle a beaucoup de choses à prouver. Elle se marie, refuse de se résumer à n’être qu’une mère au foyer, fonde quand même une famille, monte les grades de sa carrière politique, prend quelques cours de diction et se retrouve Premier Ministre du Royaume-Uni ! Facile ! A condition d’avoir de la personnalité… La politique se réduit à un grand bal où l’image prime sur les idées, qui ne seront écoutées qu’à condition qu’elles soient prononcées sur un ton convaincant (une femme ne doit pas piailler, cela énerve tout le monde et ce n’est pas très séduisant…). Le reste de la carrière politique de Thatcher évoque davantage les moyens mis en œuvre par celle-ci pour conserver la dignité de son image plutôt que les ressortissants de ses décisions politiques. Le côté évasif de ces souvenirs montre bien que le film revient sur un point essentiel qui marque la sénilité : ce repli sur soi-même qui se produit dans un mouvement inverse de l’éveil au monde du jeune enfant. En ce sens, ce film sur la vieillesse de Margaret Thatcher est particulièrement réussi. | |
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| Sujet: Re: Phyllida Lloyd | |
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| | | | Phyllida Lloyd | |
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