Le Café Ciné

Five easy Pieces est indispensable, La fiancée du pirate est agréable/

merci bien, ça tend à confirmer l'idée qu'il faut en profiter.

Premier round : j'ai bien aimé La fiancée du pirate bien que légèrement déformée par un format d'image pas tout à fait correct. Le film marrie pas mal la farce critique attendue et une certaine épaisseur d'images et de caractère qui reste hors de portée. Heureusement que je connaissais déjà Easy Rider, l'image était dans ses normes mais le son non (la deuxième tentative était meilleure mais assez pourrie quand même avec musiques et bruitages à fonds pour des voix réduites aux murmures), en grand, quand même ce n'est pas une mauvaise expérience que de le revoir.

conclusion : les supports numériques (pas de bobines disponibles pour ces films) c'est bien... mais (surtout que ça doit être jouable d'arranger tout ça).

Pour cette deuxième journée le coup de coeur va sans hésitation à La salamandre de Alain Tanner. Les plus petits formats de Pierre Clementi passe certainement mieux si on a vidé l'armoire à pharmacie, un peu caricaturaux, cliché, narcissiques... Sweet Sweetback's Baadasssss Song est assez chargé aussi, pas encore pop, encore violent et charismatique comme son héros qui ne cesse de courir.

Les résultats des BAFTAS (British Academy of Film and Television Arts), à lire ici :
Argo meilleur film.
Skyfall, meilleur film anglais.
Daniel Day Lewis, meilleur acteur.
Emmanuelle Riva, meilleure actrice.
Christoph Waltz, meilleur second rôle, de même que Anne Hathaway (elle, pour Les Misérables).
David Lean Award for Achievement in Direction: Ben Affleck.
Meilleur scénario adapté : Happiness Therapy
..

Meilleur film pas en anglais : Amour.

eXPie a écrit:

Skyfall, meilleur film anglais.

le premier Bafta pour James Bond dans 50 ans

Palmarès du Festival de Berlin 2013 :

Ours d'or pour un film roumain, "Child's Pose" (on a tout de suite remarqué qu'il était roumain, le film, grâce au titre). En vrai, c'est Pozitia copilului. Un film de Calin Peter Netzer.


Meilleur réalisateur : David Gordon Green pour "Prince Avalanche" (un road movie, semble-t-il, et également une comédie).
Meilleure actrice : Paulina Garcia (Chilie) pour le film Gloria.
Meilleur acteur : Nazif Mujic (Bosniaque).

Citation :

" le choix de Nazif Mujic relève typiquement du goût des jurés de la Berlinale pour la surprise.
Il a fallu des trésors de persuasion de la part des producteurs et du réalisateur Danis Tanovic pour convaincre ce Rom bosniaque au chômage d'interpréter son propre rôle dans "Un épisode dans la vie d'un cueilleur de fer", qui décrit ses expériences à la marge de la société bosniaque."

(source : http://fr.news.yahoo.com/festival-cinéma-berlin-film-roumain-childs-pose-remporte-185500023.html ).

Moi aussi, j'aurais eu un prix d'interprétation dans ces conditions : je suis le meilleur du monde pour jouer mon propre rôle.
Enfin, je crois.

Mais ce n'est guerre cinématographique, un informaticien.
Enfin pas autant qu'un Rom bosniaque.

@eXPie
Merci pour le palmarès de la Berlinale 2013. Il a surpris car le festival de Berlin aime à s’engager politiquement. C'est pourquoi, jusqu’à hier soir le film Pardé (Rideau tiré), dernier long métrage de l'Iranien Jafar Panahi, assigné à résidence dans son pays, était favori pour l’Ours d’or.

Je n’ai vu aucun des quatre films du palmarès, mais je n’ai pas encore parlé à mes copains férus cinéphiles qui ont pris 10 jours de vacances pour suivre le festival en entier. Peut-être l’un d’eux a vu le film roumain ou bosniaque ou chilien ou américain.

Maline a écrit:

@eXPie
Merci pour le palmarès de la Berlinale 2013. Il a surpris car le festival de Berlin aime à s’engager politiquement. C'est pourquoi, jusqu’à hier soir le film Pardé (Rideau tiré), dernier long métrage de l'Iranien Jafar Panahi, assigné à résidence dans son pays, était favori pour l’Ours d’or.

Je n’ai vu aucun des quatre films du palmarès, mais je n’ai pas encore parlé à mes copains férus cinéphiles qui ont pris 10 jours de vacances pour suivre le festival en entier. Peut-être l’un d’eux a vu le film roumain ou bosniaque ou chilien ou américain.

Le Monde n'est pas très tendre pour les principaux films récompensés :

Citation :

Révélé samedi 16 février au soir, le palmarès est resté tristement fidèle à la tonalité générale de cette compétition qui ressemblait à un florilège d'images convenues, faussement modernes, de la réalité sociale des pays dans lesquels s'inscrivaient les films.
La Roumanie contemporaine était ainsi représentée sous l'angle de la corruption : réalisé dans un style faussement documentaire, emblématique de la nouvelle vague de ce pays, Child's Pose de Calin Peter Netzer, l'Ours d'or, est un portrait de mère abusive, bourgeoise, qui fait jouer ses relations à tous les étages pour sauver son fils qui a tué un enfant dans un accident de la route.

Pour la Bosnie, ce fut la misère endémique des gens de la campagne, la corruption aussi, et dans le même style faussement documentaire : doublement récompensé par l'Ours d'argent et le prix d'interprétation masculine (pour Nazif Mujic), An Episode in the Life of an Iron Pecker de Danis Tanovic suit les déboires d'un ferrailleur qui cherche à faire opérer sa femme après que celle-ci a fait une fausse couche, sans jamais s'intéresser à ce personnage féminin qui porte pendant des jours un bébé mort dans son ventre. [...]

Le prix le plus enthousiasmant fut celui du meilleur réalisateur, reçu par l'Américain David Gordon Green pour son charmant Prince Avalanche, un "buddy movie" (film de potes) mélancolique qui réconcilie, avec grâce et audace, la veine élégiaque du cinéaste et la folie survoltée de ses comédies.

(voir ici)

C'était la remise des Goyas, hier.

Citation :

"Intouchables", Goya du meilleur film européen

Le film d'Eric Toledano et Olivier Nakache a été préféré par les membres de l'Académie du cinéma espagnol aux films de leurs compatriotes François Ozon, Dans la maison, et Jacques Audiard, De rouille et d'os, ainsi qu'au film du Britannique Steve McQueen Shame.

(source : ici).

Eh oui...
A part ça, et plus sérieusement, si on peut dire :

Citation :

Meilleur film : Blancanieves (Blanche-Neige) de l'Espagnol Pablo Berger ;
Meilleur film européen : Intouchables des Français Eric Toledano et Olivier Nakache ;
Meilleur film ibéro-américain : Juan de los muertos (Jean des morts) du Cubain Alejandro Brugues ;
Meilleur scénario : Pablo Berger pour Blancanieves ;
Meilleur metteur en scène : Juan Antonio Bayona pour Lo Imposible ;
Meilleur acteur masculin : Jose Sacristan dans El Muerto y ser Feliz ;
Meilleure actrice féminine : Maribel Vertu dans Blancanieves.

eXPie a écrit:

Meilleur metteur en scène : Juan Antonio Bayona pour Lo Imposible

Moui... en dehors de la scène spectaculaire du tsunami, y'a pas grand chose à sauver dans ce film.

Et je modère mon avis

Jsuis contente pour Maribel Verdu.

Pour Intouchables... Je me demande si je vais le boycotter à vie.

Queenie a écrit:

Pour Intouchables... Je me demande si je vais le boycotter à vie.

Oui, meilleur film européen, ça fait peur pour l'Europe.

Heureusement que le meilleur film ibéro-américain, c'est un film de zombies cubain (avec effets spéciaux cheap, ça a l'air marrant):

Il paraît (ce que je veux bien croire) que c'est aussi une allégorie politique sur Cuba (voir ici).