Expositions vues par les parfumés

le taureau me rappelle les échos ironiques ou amusés de Paul Klee mais je suis incapable de retrouver des exemples en ligne...

hm, je ne connais pas ces échos... maintenant je suis curieuse de savoir...
je vais voir si je trouve quelque chose du côté allemand

kenavo a écrit:

quelle chance d'avoir pu visiter cette installation... et un petit copie-collé pour le fil de notre cher Olafur?

Oups!!!! Je le fais tout de suite.

shanidar a écrit:

Merci pia de nous faire partager ta douce découverte.

Pas de quoi. C'est vrai que c'était doux.

ArenSor a écrit:

pia a écrit:

 70 ans plus tard on retrouve, pas très loin de l’endroit où il s’était tiré une balle dans la poitrine, un pistolet type Lefaucheux à broche 7mm, tout rouillé. On suppose que c’est surement l’arme que Van Gogh a utilisé pour s’ôter la vie.

Purée, j'ignorais totalement qu'on avait retrouvé (somme toute, il y a peu de temps) l'arme du suicide

Ce n'est pas sûr mais il y a de fortes présomptions.

Belles photos Mr. robot. J'étais justement à Grenoble en septembre. J'aurais pu la voir.

Jeugdvrienden (amis d'enfance)

Stadsmuseum de Woerden

Petite exposition bien sympathique sur deux peintres du 19ème siècle qui sont nés dans la même ville et sont devenus amis sur les bancs de l’école à Woerden (près de chez moi). Le musée de la ville est dans le centre de Woerden. Une jolie maison traditionnelle Néerlandaise. Bien que les deux peintres aient pris des directions différentes, ils sont restés amis toute leur vie. Léo Gestel est passé par plusieurs influence, Luminisme, Cubisme, Expressionniste, alors que Cornelis Vreedenburgh est resté plus traditionnel. Il faisait parti de la « Larense School », de l’école de Den Haag, La Haye. Laren est une commune de Noord-Holland. Beaucoup de peintures dépeignant la nature, les animaux, les paysages. La lumière étant un élément important de la représentation. Des tons parfois sombres, tirant sur le gris.




Les migrants Belges de Leo Gestel



Nu allongé de Leo Gestel



Cornelis Vreedenburgh (son atelier)

Je ne vous mets qu'un tableau de lui, je l'aime moins que Gestel.

pia a écrit:

Oups!!!! Je le fais tout de suite.

merci

pia a écrit:

Je ne vous mets qu'un tableau de lui, je l'aime moins que Gestel.

je découvre et l'aime beaucoup... même envie de lui ouvrir un fil

Citation :

FANTIN-LATOUR. À FLEUR DE PEAU
Du 14 septembre 2016 au 12 février 2017

Première rétrospective de l’œuvre de Henri Fantin-Latour (1836-1904) à Paris depuis l’exposition de référence consacrée au peintre dans les galeries nationales du Grand Palais en 1982, cette exposition met en lumière les œuvres les plus emblématiques d’un artiste surtout connu pour ses natures mortes et ses portraits de groupe, et révèle également la part importante occupée dans son oeuvre par les peintures dites « d’imagination ».
Très attaché dès sa jeunesse à la restitution fidèle de la réalité, Fantin-Latour explora également, avec délectation, une veine plus poétique qui le rapproche des symbolistes. L’exposition propose un parcours dense rassemblant une soixantaine de tableaux et une trentaine de lithographies, dessins et autres études préparatoires.
Suivant un plan chronologique, l’exposition s’ouvre sur les oeuvres de jeunesse de l’artiste, en particulier les troublants autoportraits qu’il réalise dans les années 1850-1860. Confiné dans l’atelier, Fantin-Latour trouve alors ses sources d’inspiration au coeur de son intimité : modèles captifs, ses deux sœurs sont mises en scène en liseuses ou en brodeuses, tandis que les natures mortes savamment composées des années 1860 révèlent, déjà, les qualités d’observation exceptionnelles du jeune artiste.

Encore une bonne idée de profiter d'une expo au musée du Luxembourg. Sans quitter une atmosphère cosy et bourgeoise on voit se peintre trouver ses marques et s'observer lui-même (quantité d'autoportraits). Très classique avant de se libérer sur la fin, ce qui m'a le plus séduit chez lui ce sont les oeuvres plus intimistes de ses débuts que ce soient les portraits de ses sœurs (de grandes lectrices semble-t-il) ou ses natures mortes et ses portraits de famille avec une attention particulière pour sa belle sœur.

Les grands portraits de groupe d'intellectuel qui lui valent une certaine reconnaissance me branchent beaucoup moins. Il y déploie beaucoup de métier et d'idées et tout et tout mais c'est un peu froid, nettement moins charmant, nettement moins décoratif (qui n'est pas toujours un reproche).

Il a énormément fait ce qui se vendait, quantité de bouquets de fleurs luxuriants qui n'ont pas l'air aussi beau que quand il s'attache à un plaisir botanique plus dépouillé. Pas forcément de beaucoup, simplement plus sobre, naturel, élégant.

On peut lui trouver des tics, des trucs mais c'est amplement compensé par son détachement, sa façon de montrer la peinture. Surtout il avait l'air de trouver son bonheur dans son art, quelque chose d'essentiel dans l'exercice de son talent. Ca fait du bien de se balader dans un monde qui n'est pas le nôtre.

ouverture d'un fil à part pour la peinture américaine des années 30 : clic

J'ai profité d'un passage à Paris pour me régaler ...

Le musée d'Orsay tout d'abord, qui fête ses 30 ans, avec une collection de tableaux à rendre fou.
Plus une exposition Second Empire (même pas eu le temps de la voir) et Bazille (celle qui était à Montpellier).

Le musée Marmottan-Monet, avec en plus de tous les Monet incroyables, une expo Hodler-Munch-Monet bien sympa. Un peu déçu par les tableaux de Munch, y avait pas ses meilleurs dans l'ensemble. Hodler, très cool.

Le must : l'expo Chtchoukine à la fondation Vuitton. Une collection extraordinaire.

Puis le Louvre, une journée dedans quasiment.

Veinard, Arturo.
Ici dans ma ville, j'ai parfois tendance à me blâmer de n'avoir même pas été à l'expo des eventails que le musée proposait. Tu comprends que je sois jalouse.
(Ceci dit j'ai vu Bazille cet été, à Montpellier. C'était bien mais je m'attardais davantage sur les oeuvres de ses confrères que sur les siennes. j'ai été forcée de l'admettre.)

Voui, c'était exceptionnel, mais même trop d'un coup. Le mieux serait de pouvoir faire un seul musée et digérer, voire une seule partie pour ces musées gigantesques, mais comme je vais à Paris toutes les Saint Glinglin ... (on ne peut pas tout avoir, la vie peinard, et la culture à foison, mais on apprécie d'autant plus quand on y va).