Quentin Dupieux

C'est l'histoire loufoque d'un pneu déjanté (c'est le cas de le dire) psychopathe qui dézingue à tout va quand on se met en travers de son chemin (c'est encore le cas de le dire) , mais qui ne dédaigne pas goûter une bonne douche le matin dans un motel et s'affaler dans un canapé en regardant genre un 24h du Mans.
Capable également d'une pensée émue en apercevant le sort qu'on réserve à ses petits camarades-pneus dans une décharge où on les brûle sans le moindre remords.

Vous l'avez compris, il y a une bonne dose d'absurde dans tout ça , c'est comme si les frères Coen s'étaient emparés d'un des pire sujets de Stefen King.

Mais c'est extrêmement drôle et bien vu, un très très bon moment de cinoche, super divertissant.

darkanny a écrit:

Mais c'est extrêmement drôle et bien vu, un très très bon moment de cinoche, super divertissant.

J'hésitais mais du coup tu me donnes envie!

Vas-y !

ici la BA

Personne n'est allé voir Rubber ?
arf quel dommage.....
je vais finir par raconter tout le film de A à Z en faisant comme Pierre Murat au Masque qui se distingue en racontant la fin, qui est, dans ce film, un must .

darkanny a écrit:

Personne n'est allé voir Rubber ?
arf quel dommage.....
je vais finir par raconter tout le film de A à Z en faisant comme Pierre Murat au Masque qui se distingue en racontant la fin, qui est, dans ce film, un must .

T'as pas intérêt!!!

darkanny a écrit:

C'est l'histoire loufoque d'un pneu déjanté (c'est le cas de le dire) psychopathe qui dézingue à tout va quand on se met en travers de son chemin (c'est encore le cas de le dire) , mais qui ne dédaigne pas goûter une bonne douche le matin dans un motel et s'affaler dans un canapé en regardant genre un 24h du Mans.
Capable également d'une pensée émue en apercevant le sort qu'on réserve à ses petits camarades-pneus dans une décharge où on les brûle sans le moindre remords.

Vous l'avez compris, il y a une bonne dose d'absurde dans tout ça , c'est comme si les frères Coen s'étaient emparés d'un des pire sujets de Stefen King.

Mais c'est extrêmement drôle et bien vu, un très très bon moment de cinoche, super divertissant.

Pour être tout à fait honnête je suis sorti de la salle au bout de 45 minutes environ en ayant résisté pas mal parce que je sentais dès le premier quart d'heure que je n'entrerais pas dedans. Donc mon avis ne sera que partiel et sans le recul d'une vue d'ensemble. Ce que tu décris est effectivement le pitch sympa de départ. J'aime beaucoup l'absurde en littérature ou au cinéma mais là je n'ai vu qu'une toute petite idée maline exploitée jusqu'à saturation en une escalade de plus en plus folle mais aussi répétitive et très bricolée. ça ne m'a intéressé, intrigué ou amusé que pendant 5 minutes et ensuite je me suis ennuyé. Je ressens la même chose avec le cinéma de Bouli Lanners qui tente des scènes loufoques et décalées à partir de gags de potache. Pour moi l'absurde c'est quelque chose de plus fin et de plus mystérieux. C'est un peu comme si on décidait sur parfum de réaliser un film à partir de l'idée que nos chaussures se mettent à vivre leur vie en notre absence pour nous tendre des pièges ou nous obliger à les chercher afin de nous rendre fous à force de ne plus retrouver l'emplacement des objets déplacés. On raconterait les péripéties diaboliques de ces chaussures perverses et notre propre basculement dans la folie. Simpliste et sans grand intérêt. J'ai ressenti ça en regardant le film. D'autant que visuellement c'est assez pauvre. Le gag récurrent des spectateurs dans le désert qui commentent l'action de ce pseudo-film crée une distance totale et éjecte du film. Je me doute qu'on peut entrer dans ce trip mais je suis resté totalement extérieur.

Je dirais en gros la même chose que cette critique de l'humanité:

Citation :

Gonflé. Après l’étonnant Nonfilm (toujours inédit), puis son culte Steak, Quentin Dupieux revient à la charge avec les aventures abracadabrantes d’un pneu (d’auto) doué de vie, devenu un maléfique serial killer aux superpouvoirs. Cette pochade expérimentale parodiant à la fois le cinéma d’horreur et la distanciation godardienne est plaisante mais ne tient la route qu’une demi-heure.

Dommage!!

Dommage surtout que j'aie tant insisté pour que tu ailles le voir

ça m'apprendra tiens

darkanny a écrit:

Dommage surtout que j'aie tant insisté pour que tu ailles le voir

ça m'apprendra tiens

N'hésite pas à récidiver surtout!

Oui après tout, c'est le jeu non ?

darkanny a écrit:

Oui après tout, c'est le jeu non ?

Et moi j'aime bien quand Marko est pas content ! (Ahah!)

Wrong de Quentin Dupieux

Premier truc que je vois du zozo. Dans un friendly american neighborhood, Dolph se réveille et son chien Paul a disparu. Il est triste. Son voisin est strange. Les livreurs de pizza aussi. Son jardinier est Eric Judor. Il lui arrive des trucs bizarres et c'est loufoque.

L'image est froide et un poil too much mais ça passe. comme le film en fin de compte. Un truc frais et aseptisé. En fait c'est aussi convenu que c'est loufoque ou décalé et c'est tout sauf expérimental (même la sonorisation à la con, les dialogues surtout), très convenu dans l'esthétique (ça un côté Ikea), convenu dans le décalage, surtout convenu dans les effets : expositions, plans "réveil matin"...

ça passe mais ça manque de substance et je n'ai pas trouvé ça très drôle (par contre ça se marrait pas mal dans la salle, obligation ?).

Et, il y en a marre du personnage du plus ou moins trentenaire savamment débraillé avec des fringues atroces imitation serpillère mais propres ou le petit costume étriqué genre consommateur trentenaire, c'est fun, c'est pop, le spleen mais pas trop. le vintage gentillet, trois bouquins sur les étagères,... tout quoi.

la coupe à la Sean Penn c'est cadeau :



ça ne doit pas être mon truc, un peu du même tonneau que Gondry.

Mince. Moi qui voulais aller le voir.

ben il reste la possibilité que je ne sois vraiment pas bon public sur ce créneau...

En effet.
J'espère un second avis.

Arabella a écrit:

En effet.
J'espère un second avis.

Je n'avais pas du tout aime son précédent film Rubber. Du surréalisme de carabin. Darkanny y était plus sensible.