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| Elizabeth Taylor | |
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Auteur | Message |
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Epi Escargote Zen
Messages : 14255 Inscription le : 05/03/2008 Age : 64 Localisation : à l'ouest
| Sujet: Re: Elizabeth Taylor Dim 27 Juil 2008 - 13:27 | |
| AngelDès les premières pages, on se rend compte qu’Angel n’est pas quelqu’un de très sympathique. Elle est égoïste, narcissique, orgueilleuse, elle a la folie des grandeurs, elle dédaigne son entourage qu’elle méprise. Mais c’est aussi un être complexe, solitaire, et souvent naïf, ce qui fait qu’elle n’est pas complètement antipathique non plus. On perçoit rapidement que c’est un être à part, qui n’a pas encore trouvé sa place dans cet univers médiocre. Mais surtout, Angel est une grande rêveuse. Elle commence alors à écrire pour échapper à cette existence qu’elle trouve trop banale. Débordante d’imagination, sa plume court sur le papier sans répit. Son premier livre est né. Elle réussit à le faire éditer malgré l’évidente médiocrité de son style parce que Gilbright & Brace, des éditeurs londoniens, sont amusés et curieux de rencontrer cette personne qu’ils croient être une vieille dame excentrique. Excentrique, Angel l’est assurément. Elle est persuadée d’avoir écrit un best seller et n’a que faire des conseils de Théo, l’éditeur qui va s’occuper d’elle tout au long de sa carrière qui n’obtiendra jamais d’elle qu’elle change ne serait-ce qu’un mot à sa prose alambiquée et peu probable. Angel n’est pas impressionnée, Elle sait, elle, qu’il n’y a rien à changer à son style, à ses histoires hors normes, à sa façon d’être. Ce qu’elle écrit est ce qu’elle est, pourquoi changer quoi que ce soit ? De fait, ses livres, dont tous les critiques raillent le style pompeux et ridicule, les descriptions aberrantes de ce qu’elle imagine être la vie des « grands », les nombreuses erreurs et incohérences, se vendent au-delà de toutes les espérances. Tant pis pour les critiques qu’elle tient pour des idiots incultes, elle devient riche et croit être respectée. Cela suffit à son bonheur. Enfin, bonheur… Toujours insatisfaite, elle harcèle son pauvre éditeur constamment. Situations comiques d’ailleurs que ces rencontres avec Théo. Angel est fière, souvent grotesque, mais c’est aussi une marginale. Elle veut réussir, pas vraiment pour elle-même, mais pour les autres, tous ceux qui ne croyaient pas en elle, qui la traitaient de menteuse, d’affabulatrice, tous ceux qui n’ont pas su voir sa valeur, comme sa tante qui aurait volontiers fait d’elle une domestique dans cette maison, Paradise House, qu’elle finira par acheter. Toute sa vie, Angel refuse de laisser la vie réelle pénétrer dans son univers, cela ne l’intéresse pas. Elle vit dans son monde rêvé, un monde romantique où elle est adulée et enviée. Elle refusera toujours de faire face à la réalité, d’accepter la vérité sur son mariage, sa vie, sa carrière. C’est un personnage tragique et très triste. L’écriture est incisive, parfois cruelle. Elizabeth Taylor pourtant ne juge pas, elle dépeint ce monde avec ironie et beaucoup d’humour souvent, contrairement à son héroïne qui en manque cruellement. Il y a des passages à mourir de rire mais ce qui touche, c’est que ce rire est accompagné de tristesse et de pitié pour cette Angel qui finalement n’est pas une vraie méchante. Non, c’est autre chose. Elle n’est pas de ce monde parce que ce monde ne lui convient pas alors elle l’invente et elle va jusqu’au bout de ses rêves, elle les vit, ce qui fait d’elle un personnage extravagant, burlesque, elle est atypique. Un livre sur les illusions qui peuvent aider à vivre, lorsque la vraie vie n’est pas à la hauteur. Ce qui signifie forcément à un moment désillusions, déceptions. Mais Angel, même devant les preuves de son infortune, continue de croire que tout va bien. Naïveté ? Certainement. Mais il s’agit surtout d’une immense volonté de vivre selon son désir, de n’accepter que le beau, le noble (ou ce qu’elle croit tel), d’ignorer tout ce qui peut lui rappeler que la vie est souvent très moche et très garce. Une formidable détermination à rejeter la petitesse de sa condition et même une fois parvenue, cela ne la quitte jamais. On pourrait penser qu’elle a une immense estime de soi, une assurance frôlant l’arrogance mais est-ce vraiment le cas ? Ne s’agirait-il pas plutôt de se rassurer ? Mais plus que tout, c’est un être pathétique. Peu de personnes auront finalement compris Angel. - Citation :
[…] Angel […] devait demeurer toujours aussi audacieuse, sérieuse et absurde, égale à elle-même. Mais contre son gré, Lady Baimes avait commencé à déceler en elle aussi quelque chose de pathétique. Elle n’était pas une femme subtile, et peut-être était-ce la pauvreté originelle d’Angel qui faisait ressortir aux yeux de Lady Baimes ce pathos que seuls Théo et une ou deux fois Esmé (mais il s’en était toujours défendu) avaient entrevu. Il y a quelques longueurs, surtout dans la partie où elle a atteint le sommet. Le début et la fin, périodes où Angel est dans la pauvreté et l’anonymat, présentent plus d’intérêt, où on trouve des scènes et des dialogues excellents. Je regrette que nous n’ayons pas plus souvent accès aux pensées intimes d’Angel, ce qui aurait donné au roman une autre dimension, de la profondeur. Je regrette aussi certaines scènes ou dialogues dignes d’un roman à l’eau de rose. Malgré tout, ce roman est très divertissant, il se lit facilement. Un tout petit peu ennuyeux parfois, il y a néanmoins d’excellents passages et c’est un livre parfait pour les longues journées d’été au soleil ou les longues soirées d’hiver au coin du feu, comme on voudra . Il m’a certainement donné envie de découvrir un peu plus cet auteur. | |
| | | Aeriale Léoparde domestiquée
Messages : 18120 Inscription le : 01/02/2007
| Sujet: Re: Elizabeth Taylor Dim 27 Juil 2008 - 15:48 | |
| C'est toujours un plaisir de te lire Epi J'avais vu le film tourné par Ozon qui en avait fait une adaptation très réussie et tout à fait burlesque, conforme en tout cas dans l'idée au livre. Mais te lire m'a suffit je dirais, car je crains qu'il ne m'apporte rien de plus et même me déçoive un peu par rapport au film. Donc merci pour ton com' Epi | |
| | | Epi Escargote Zen
Messages : 14255 Inscription le : 05/03/2008 Age : 64 Localisation : à l'ouest
| Sujet: Re: Elizabeth Taylor Dim 27 Juil 2008 - 20:59 | |
| Merci Aériale Je n'ai pas vu le film donc je ne sais pas ce qu'il vaut. Pour le livre, je dirais que ce n'est pas une lecture impérative alors je te comprends, tu ne perdras pas grand chose. J'ai trouvé tout de même ce livre très plaisant à lire et plein de qualités et je suis curieuse d'en lire un autre d'elle . | |
| | | Sophie Sage de la littérature
Messages : 2230 Inscription le : 17/07/2007 Age : 48 Localisation : Tahiti
| | | | Epi Escargote Zen
Messages : 14255 Inscription le : 05/03/2008 Age : 64 Localisation : à l'ouest
| Sujet: Re: Elizabeth Taylor Lun 28 Juil 2008 - 11:21 | |
| Sophie, si tu veux, je peux mettre le livre au cerclage, à moins que tu l'aies déjà (ou si quelqu'un d'autre est intéressé bien sûr) | |
| | | domreader Zen littéraire
Messages : 3409 Inscription le : 19/06/2007 Localisation : Ile de France
| Sujet: Re: Elizabeth Taylor Ven 29 Aoû 2008 - 17:10 | |
| La Bonté Même Elizabeth TaylorThe Soul of KindnessFlora est belle, elle a toujours été belle et il semble que tout lui obéisse et lui sourit : son mari Richard, sa demeure confortable, son bébé, sa fidèle amie Meg, Kit, le frère de Meg qui a toujours adoré Flora et enfin Patrick romancier homosexuel, poète à ses heures, tout dévoué à la belle. - Citation :
- « Me voici ! » annonça-t-elle à Richard en descendant l’escalier. Pendant un instant, Meg ressentit une sorte de trahison. Il lui apparut soudain que Flora disait sans cesse cela, et qu’elle le faisait avec le ton de quelqu’un qui vous fait un merveilleux cadeau. Flora s’offrait. »
Flora s’imagine être ‘bonté même’, la bonté incarnée et elle tient à faire le bien des individus malgré eux, toujours avec l’inaltérable impression qu’elle est bonne, que sa gentillesse est sans bornes. Tous sont ensorcelés, complètement sous le charme de ce ‘gentil’ tyran. En fait Flora n’est tout bonnement pas capable d’imaginer que les autres ne ressentent pas les mêmes choses qu’elles, ou qu’ils n’apprécient pas les mêmes choses, le 4ème de couv. appelle cela de la ‘cécité affective’. Par exemple, elle fait cadeau à son beau-père veuf d’un chat, alors qu’il n’aime pas les animaux domestiques, sous prétexte que l’animal sera pour lui un compagnon. Ou encore, elle persuade Kit, de poursuivre une carrière d’acteur, alors que tout le monde trouve qu’il joue de façon médiocre – mais Flora juge qu’il faut l’encourager et le soutenir. Ses interventions ont parfois des conséquences dramatiques sur la vie de ses proches. Fora est un poison très suave pour son entourage et cela seule Liz, l’artiste un peu déjantée, le perce à jour. Un très bon roman, Elizabeth Taylor distille avec subtilité toute la toxicité de son personnage, la belle Flora, tombée en amour avec elle-même, et danger mortel pour son entourage. C’est une belle fleur vénéneuse. Mais cela n’est pas tout, j’ai trouvé ce roman à la fois triste et cruel. Triste parce que tous les personnages du livre ou presque souffrent d’une incroyable solitude. C’est une galerie de portraits de gens seuls, très seuls. Cruel par les touches féroces que laisse parfois échapper Elizabeth Taylor par le biais de ses personnages, exemple : Meg raconte à Patrick que Flora a accouché. Patrick demande si elle n’a pas trop souffert : - Citation :
- Meg : ‘Elle était sous anesthésie’
Patrick : ‘Elle l’a toujours été.’ Et sans transition, on passe à autre chose, l’air de rien. Je vous l’avais dit, Elizabeth Taylor est impitoyable avec ses personnages, mais son roman se déguste avec beaucoup de plaisir. Je ne regrette pas d’avoir fait remonter ce livre dans ma PAL et de l’avoir emporté en vacances – même s’il était un peu tard pour les auteurs du mois. C’est une belle re-découverte et je vais poursuivre. PS: excusez les mauvaises traductions - elles seront dans doute plus subtiles dans le livre en français. | |
| | | sousmarin Zen littéraire
Messages : 3021 Inscription le : 31/01/2007 Localisation : Sarthe
| Sujet: Re: Elizabeth Taylor Ven 29 Aoû 2008 - 20:30 | |
| J’apprécie Elizabeth Taylor pour cela. On entre souvent dans un environnement gentilé et puis, au fil des pages, progressivement, mine de rien, tout cela se transforme en panier de crabes mais sans heurt, sans caricature ni manichéisme…personne n’est épargné et elle frappait juste la maligne… | |
| | | majeanne Main aguerrie
Messages : 466 Inscription le : 05/06/2008 Age : 64 Localisation : le Grand Sud
| Sujet: Re: Elizabeth Taylor Mer 24 Sep 2008 - 20:33 | |
| Je relis régulièrement "Mrs Palfrey, hotel Claremont" que j'adore. Je ne connais pas les autres mais je vais essayer. Existe t'elle en livre de poche ? | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Elizabeth Taylor Mer 24 Sep 2008 - 23:58 | |
| - majeanne a écrit:
- Je relis régulièrement "Mrs Palfrey, hotel Claremont" que j'adore. Je ne connais pas les autres mais je vais essayer.
Existe t'elle en livre de poche ? Les titres que tu peux avoir d'elle en Rivages Poche: Angel (Poche) La Belle endormie (Poche) La Bonté même (Poche) Chez Mrs Lippincotte (Poche) Le Cœur lourd (Poche) Mrs Palfrey, Hôtel Claremont (Poche) Noces de faïence (Poche) Le Papier tue-mouches (Poche) Une partie de cache-cache (Poche) Une saison d'été (Poche) Vue sur le port (Poche)LIEN | |
| | | domreader Zen littéraire
Messages : 3409 Inscription le : 19/06/2007 Localisation : Ile de France
| Sujet: Re: Elizabeth Taylor Ven 10 Juil 2009 - 9:42 | |
| Chez Mrs Lippincote At Mrs Lippincote's Elizabeth Taylor
En Angleterre pendant la dernière guerre, Julia et son mari Roddy ainsi qu’Eléanor la cousine de Roddy, viennent s’installer dans la maison de Mme Lippincote pour un temps indéterminé. En effet, Roddy est militaire à la RAF et vient d’être nommé en poste loin de Londres. Julia emménage dans cette maison meublée qui n’est pas la sienne et doit aussi enfiler le costume du personnage de femme d’officier. Vous l’avez deviné, ce n’est pas vraiment sa tasse de thé, toutes ces obligations un peu pompeuses, le maintien qu’elle doit affecter, tout cela n’est pas sa tasse de thé. Elle ne manque ni d’imagination, ni de fantaisie, ni de culture et bien qu’elle fasse de son mieux pour se fondre dans le paysage et faire honneur à son officier de mari, tout cela l’ennuie. Elle s’occupe, trop sans doute, de leur fils qui est de santé fragile et ne peut jamais aller à l’école. Le temps passe, Julia s’ennuie, retrouve une vague connaissance en la personne d’un patron de restaurant qu’elle connaissait à Londres et qui tient maintenant un bar plutôt louche. Ce n’est pas correct pour la femme d’un officier remarque Roddy. Le commandant en chef de la base se prend d’une amitié affectueuse pour Julia, qui semble être la seule à partager sa sensibilité littéraire et intellectuelle. Quand à Eléanor, elle est amoureuse de Roddy, bien qu’elle flirte avec un pseudo intellectuel gauchiste pour s’occuper dans cette petite ville où il n’y a pas grand-chose à faire. Elle est d’ailleurs farouchement loyale à Roddy et l’aide à couvrir ses frasques, jusqu’à ce que la vérité du couple qui avait jusqu’à présent été masquée par les événements de la guerre, éclate.
Voici le premier roman d’Elizabeth Taylor, et déjà, on reconnaît sa touche, ce qui fait que ces livres sont reconnaissables. Cette façon qu’elle a de nous décrire des univers qui semblent normaux, banals…ou presque. Puis, d’un paragraphe à l’autre tout bascule, le presque normal avec un ou deux détails qui clochent devient un chaos douloureux, total et irréversible. Tout cela se construit bien sûr peu à peu, par touches sensibles, par des non-dits, des scènes banales au premier abord, des personnages qui semblent ‘normaux’, presque ternes, mais tout cela n’est que façade. Tout est bien plus complexe, il ne nous reste plus qu’à lire entre les lignes et regarder bien en face ce qui en fait crève les yeux. J’aime beaucoup Elizabeth Taylor. | |
| | | Epi Escargote Zen
Messages : 14255 Inscription le : 05/03/2008 Age : 64 Localisation : à l'ouest
| Sujet: Re: Elizabeth Taylor Ven 10 Juil 2009 - 10:43 | |
| Oh c'est bien de faire remonter ce fil, je voulais lire d'autres livres d'elle et je l'avais complètement oubliée. Je le note donc. | |
| | | whiterose Espoir postal
Messages : 25 Inscription le : 31/05/2007 Age : 36
| Sujet: Re: Elizabeth Taylor Ven 10 Juil 2009 - 12:08 | |
| J'ai lu quelques romans de Elizabeth Taylor, j'aime assez, dans tous ceux que j'ai lu, mon préféré est "Angel" que j'avais réellement aimé, c'est celi que j'avais lu en premier. J'ai aussi lu "Une partie de Cache-Cache" ainsi que "Les noces de Faiences", qui étaient plutot agréables à lire, mais qui m'ont moins marqué que "Angel" | |
| | | guillaume Posteur en quête
Messages : 56 Inscription le : 16/05/2007 Age : 46
| Sujet: Re: Elizabeth Taylor Dim 13 Déc 2009 - 18:17 | |
| j'ai découvert E. Taylor très récemment et c'est pour moi une très belle rencontre littéraire. J'ai commencé par Hester Lilly, puis Mrs Palfrey et en ce moment je suis en train de lire 'Le coeur lourd'. Je ne m'explique pas pourquoi elle est aussi peu connue en France. Lorsque j'en parle autour de moi, j'ai peu de réactions. Pourtant elle mérite a être davantage connue, c'est assez injuste. Narration très sensible et souvent bien touchante des petits drames de la vie, personnages émouvants à la psychologie assez complexe, écriture précise, acérée, parfois drôle ; style très fluide par petites notes suggestives. Mais surtout, une peinture des sentiments et des ressentis personnels les plus intimes sur l'ennui, l'amour, la vieillesse, l'aigreur, la solitude, la bienveillance, la nostalgie et le chagrin. C'est beau. | |
| | | Epi Escargote Zen
Messages : 14255 Inscription le : 05/03/2008 Age : 64 Localisation : à l'ouest
| Sujet: Re: Elizabeth Taylor Dim 13 Déc 2009 - 18:30 | |
| - guillaume a écrit:
- Je ne m'explique pas pourquoi elle est aussi peu connue en France.
Je me demande si ce n'est pas un peu à cause de son nom. Je me souviens, lorsque je lisais Angel, plusieurs personnes de mon entourage pensaient que c'était un livre de l'actrice et faisaient la moue | |
| | | guillaume Posteur en quête
Messages : 56 Inscription le : 16/05/2007 Age : 46
| Sujet: Re: Elizabeth Taylor Dim 13 Déc 2009 - 19:06 | |
| oui tu as raison, elle a dû patir de cette ombre hollywoodienne (et quelle ombre...). Par rapport à son oeuvre, elle n'a pas non plus été distinguée par de très grands prix littéraires ou internationaux. A part Angel, je ne connais pas non plus de reprise au cinéma. En plus, sur le plan littéraire, elle peut sembler fade, surannée, classique, inconsistante. C'est pas tant les fresques de ses histoire qui marquent les esprits que l'écriture en filigramme des sentiments quotidiens. Pas d'aventures passionnelles ni de drames romantiques à faire trembler les lecteurs... | |
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| Sujet: Re: Elizabeth Taylor | |
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| | | | Elizabeth Taylor | |
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