Parfum de livres… parfum d’ailleurs
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Parfum de livres… parfum d’ailleurs

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 One-shot Essais/Documents [INDEX 1ER MESSAGE]

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ArenSor
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ArenSor


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one shot - One-shot Essais/Documents [INDEX 1ER MESSAGE] - Page 26 Empty
MessageSujet: Re: One-shot Essais/Documents [INDEX 1ER MESSAGE]   one shot - One-shot Essais/Documents [INDEX 1ER MESSAGE] - Page 26 EmptyDim 10 Mai 2015 - 19:17

Chamaco a écrit:
ArenSor a écrit:
Chamaco a écrit:
Waterloo de Alessandro Barbero
one shot - One-shot Essais/Documents [INDEX 1ER MESSAGE] - Page 26 4f6b0710
Ce livre est tres agréable à lire, que l'on aime ou non Napoléon, on peut anticiper et prolonger la reflexion : que serait il advenu s'il avait gagné..?

Pas sûr que l'aventure ait pu continuer bien loin. Napoléon avait alors toute l'Europe liguée contre lui. Quelques centaines de milliers de morts en plus, peut-être...

pour rpondre à ton commentaire succintement...Oui ta reponse est la version pessimiste qui ne tient pas compte de l'épuisement en armées des états de l'époque (20 années de guerres pour empêcher que les idées révolutionnaires ne brisent les royautés ancestrales).
Permets moi de donner la version optimiste :
l'issue de la bataille étant différente, un traité de paix est signé, la France s'engage à ne pas sortir de ses frontières d'avant la révolution. L'Allemagne reste un état parcellaire, avec une Prusse qui ne connaît pas l'hégémonie qu'elle a eu apres la victoire de Waterloo, et le Kaiser ayant moins de pouvoir les guerres de 70 et de 14 n'ont pas lieu...Ainsi faute de la guerre de 14 les USA ne connaissent pas l'expansion qu'ils doivent aux industries d'armement. Les révolutions industrielles sont freinées, le capitalisme est freiné et le communisme est mort né, le colonialisme se mue en coopération. N'ayant pas de rancoeurs de 14 ni de crise de 29 Hitler demeure un peintre raté. Le fanatisme islamique sans bases et sans Twin towers reste circonscrit à l'image du vieux de la montagne. Le fascisme, le nazisme et le Front national demeurent inconnus...etc...etc...Mais bien sûr c'est du rêve.. Very Happy

Very Happy Very Happy Tu sembles oublier qu'après la victoire de Waterloo et la signature du traité de paix, la santé déclinante de l'Empereur, en proie aux intrigues de palais, l'assassinat du Roi de Rome, rue de Rivoli en 1823, provoquèrent le fameux putsch des maréchaux du 10 mai 1825. C'est à partir de cette date que le pays fut à nouveau fractionné en provinces en lutte les unes contre les autres, tandis que l'Italie et l'Allemagne réalisaient leur unité. Nous en payons encore aujourd'hui les lourdes conséquences ! (bon, c'est vrai, c'est une vision un peu pessimiste des choses dentsblanches )
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pia
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one shot - One-shot Essais/Documents [INDEX 1ER MESSAGE] - Page 26 Empty
MessageSujet: Re: One-shot Essais/Documents [INDEX 1ER MESSAGE]   one shot - One-shot Essais/Documents [INDEX 1ER MESSAGE] - Page 26 EmptyLun 11 Mai 2015 - 17:14

Comment parler chien

de Stanley Coren

Bien sûr il parle dans cet essai de principes d’éducation que les amoureux des chiens connaissent bien, mais Il nous apprend aussi des tas de petites choses amusantes qui nous éclairent sur leur personnalité et leur évolution. Je vous en soumet quelques unes.  

Il se pose la question tout d’abord du langage des chiens. Les hommes l’interprètent souvent mal. Cela sème la confusion et fait que certains chiens sont rejetés d’une famille à cause de ça.

Parlons tout d’abord des petites spécificités du chien.

-La plupart des invertébrés n’ont pas de Larynx. Les humains en ont un à la verticale, qui a permis, par son allongement du à la position à la verticale, à la complexification de notre langage. Le chien, en a un qui est  pratiquement à l’horizontal et n’a pas de lèvres pour pouvoir articuler les sons. Quand il s’est associé à nous, il nous a évité d’avoir à flairer, puisqu’il le faisait pour nous. Notre faciès s’est transformé et nous avons pu commencé à parler.

-Le chien n’a pas les mains libres pour se défendre, et doit donc avoir une mâchoire pleine de dents.

-Les capacités linguistiques réceptives du meilleur ami de l’homme sont bien meilleures qu’on ne le pense, ils peuvent saisir des différences très subtiles. Le chien réagit à certains mots qui demandent une réaction, Comme, assis, couché, on va se promener ?, Donne-moi la patte, tu me montres le ventre, est-ce que tu veux un stick dental ?, viens que je te coiffe, Il est où Robert ?. Mais tous les mots ne demandent pas de réaction et c’est dans ce cas que nous nous fourvoyons sur leurs capacités. Tu es un beau chien….  Et tu es si gentil…. Allez à la douche !  Je vais travailler… est dans le domaine de leur compétence aussi. Dans le cas de la douche, le chien essaie de se cacher, ou se met devant la salle de bains d’un air résigné. Dans le cas du départ au travail, le chien peut se mettre dans son panier, ou à la place de son maitre sur le canapé, puisqu’il sait qu’il ne sera pas là pendant quelques temps. Il faut même faire attention avec certains mots comme, « promener ». Si l’on dit : « Oh hier je me suis promené pendant ma pause de midi ! » Le chien entend le mot « promener » et dresse les oreilles systématiquement. Epeler les mots est une bonne solution…dans certains cas. Ou dire leur nom avant de leur demander d’exécuter un « ordre » est une bonne façon pour eux de faire la différence.

Petite anecdote.

Nous avons beaucoup fait travailler les chiens dans le passé et il y avait des chiens que l’on appelait « tournebroches ». Dans les cuisines des grandes maisons, on mettait d'énormes quartiers de viande à cuire à la broche. Celle-ci devait être tournée régulièrement. On enfermait ces petits chiens robustes dans des cages reliées à celle-ci par un essieu. Quand le chien avançait d’un pas, la roue tournait, et la broche aussi par la même occasion. Ces chiens avaient parfois des tâches « moins pénibles », comme réchauffer les pieds de leurs maîtres pendant l’office religieux. Un jour, l’abbé de Gloucester pendant un de ses sermons tonna : « C’est alors qu’Ézéchiel vit la roue ! », Au mot « roue », tous les chiens s’enfuirent la queue entre les jambes. On ne peut pas leur en tenir rigueur !

Et que dire des chiens « savants » ?

Ils se fient à la gestuelle de leur maitre pour exécuter toutes sortes de tours  ingénieux. Les chiens semblent très sensibles au langage du corps. Ils le sont, parce qu’eux-mêmes se servent de ce langage pour communiquer.  C’est un langage aux subtilités quasi infinies. Le langage sonore devient moins important et revêt plus une faculté de prévention de danger. Ce que nous trouvons à certaines occasions, très pratique.

Remontons un peu dans le temps. Le rapprochement des hommes et des chiens….

-Les chiens se sont rapprochés des hommes qui leur laissaient leurs os à ronger. Par là-même, les chiens débarrassaient les hommes de leurs déchets qui finissaient par détruire leur habitat et les forçaient à partir toujours plus loin. Leurs aboiements étaient dissuasifs et permettaient aux hommes de se reposer. Les chiens ont permis aux hommes de se sédentariser. Mais les chiens de la préhistoire n’aboyaient pas beaucoup, c’est à ce moment-là que les hommes commencèrent l’élevage et les croisements, pour obtenir des chiens aboyeurs.

Petite parenthèse...
-Les chiens soupirent. Mais est-ce qu’ils pleurent ? Oui, Stanley Coren le pense. Sous le coup de la douleur  ou d’une grande peur.

Parlons maintenant du langage du corps, du langage Canin…

Comment faire la différence entre des attitudes de peur ou de dominance, qui peuvent éventuellement amener à l’agression. Quelques  petits signes...

-Les oreilles. Dressées et en avant ? Dominance agressive ou attention. En arrière ? La peur. Imaginez-vous ces pauvres chiens à qui on coupe les oreilles et qui donnent les mauvais signaux à leurs congénères….

-Les bâillements, qui amènent de l’oxygène au cerveau, quand on est fatigué par exemple, est synonyme d’angoisse et de tensions pour les chiens. Par ses bâillements, le chien veut apaiser la personne en face de lui et lui faire comprendre que, d’une, il ne lui fera aucun mal, et que de deux, il n’a pas l’intention de se battre.
Les chiens sont sensibles a nos bâillements et, il se peut que dans certaines situations tendues, une simulation de bâillements puissent aider à tranquilliser un chien qui se sent gêné par notre présence.  

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Dominance de Charles Darwin

one shot - One-shot Essais/Documents [INDEX 1ER MESSAGE] - Page 26 Charle10

Soumission de charles Darwin

Et que dire de la grosse léchouille sur le visage…Un baiser ?

Les bébés loup font régurgiter leur mère en leur léchant le museau. Entre loups du même âge, on se lèche les uns les autres pour s’aider à se nettoyer. On pourrait l’assimiler aussi à une marque de respect vers le dominant. Une façon de dire qu’il se sent dépendant et veut être protégé, nourri.  Alors… que dire ? Puisque ce n’est jamais agressif et que ce n’est que positif…. On peut, pour le plaisir croire au mythe du baiser. joie

Le regard…

-un chien n’aime pas, quand on ne le connait pas, qu’on le fixe sans discontinuer. D’ailleurs aucune espèce d’animal, nous y compris. Cela peut être considéré comme une provocation.

La forme de leur yeux, s’ils sont exorbités ou pas, veut dire plein de choses. D’autant plus que les chiens n’ont pas de sourcils. Le langage humain passe par les mouvements de nos sourcils. Les chiens n’en ont pas. A quoi leur serviraient des sourcils, qui nous servent, nous humain, à retenir la transpiration qui coule de notre front ?  Ils ne transpirent que par les coussinets de leur pattes.

Et la queue ?

-Un chien qui remue la queue n’est pas obligatoirement content. La satisfaction, l’inquiétude, la crainte, le défi, l’intimidation sont quelques significations. Mais on peut dire que la queue qui bat, a une fonction sociale. Elle ne s’agitera jamais devant un objet inanimé. Elle a, d’autre part, une fonction de balancier du corps.
Pour qu’elle soit reconnaissable dans la nature, de loin, elle a souvent des contrastes de couleurs, de teintes.  

-On sait qu’une queue bien dressée à la verticale est signe de dominance, et qu’une queue entre les jambes est signe d’effroi face à un dominant. Mais pourquoi la queue se place entre les jambes en signe de soumission ? Il se trouve que les glandes anales des chiens donnent plein de renseignements sur leur état psychique. Dans le cas de la queue entre les jambes, le chien met comme un bouchon pour masquer les effluves qui pourraient donner trop de renseignements sur ses état de faiblesse, de soumission, qui le mettraient trop à découvert. Bien que Stanley Coren soit contre l’ablation de la queue, il est moins dur pour cette pratique que celle qui consiste à couper les oreilles des chiens. Certains chiens, utilisés pour la chasse, ont une queue qui n’est pas protégée par un tissu musculaire et graisseux comme celle….des labradors par exemple. Le braque Hongrois, par exemple, se blesse beaucoup pendant la chasse en s’accrochant dans les arbres ou autres. Il souffre alors d’infections souvent difficiles à soigner et cela finit souvent par l’ablation de la queue.

one shot - One-shot Essais/Documents [INDEX 1ER MESSAGE] - Page 26 Labrad10

Labrador

one shot - One-shot Essais/Documents [INDEX 1ER MESSAGE] - Page 26 Braque10

Braque Hongrois, Vizsla


Mais…tout bien considéré, il est contre, puisque cela prive le chien d’un mode de communication important. Dans certains cas les chiens, privés de leur queue, deviennent agressifs, prudents, puisqu’ils ont perdu le moyen d’apaiser un adversaire par ce mode de communication.

-Le langage corporel des chiens est ritualisé. Ce langage permet l’apaisement qui évite le passage à l’acte. Revenons aux loups en pleine nature qui doivent survivre. Des batailles à répétitions, affaibliraient le groupe, qui devrait donc panser ses blessures, cicatriser, se reposer. Ces rituels leurs permettent, à la toute fin, de préserver leur santé, de se reproduire et de vivre vieux.

Langage de dominance.

On sait que le langage n’est pas seulement le langage que les humains savent formuler à l’aide de mots. Des expériences ont été faites sur des singes qui ont réussis  à assimiler 300 signes du langage des sourds muets. Et il ne l’utilisait pas seulement dans un contexte utilitaire. Ils parlaient de leurs impressions, de leur choix de nourriture par exemple. Difficile de faire la même expérience avec des chiens, ils n’ont pas la dextérité manuelle des singes. La fille de Thomas Mann, Elizabeth, très intéressée par le comportement canin, a décidé, dans une expérience qui allait durer 3 ans, d’apprendre à lire et à écrire à son chien Arli. A la fin de sa « scolarité », Arli savait taper plusieurs mots sous sa dictée.

Mais l’écrit n’est pas le moyen idéal pour le chien de traduire  sa pensée. Il tapait les mots, mais ne les comprenait pas.

Il ne fallut pas plus d’un mois pour compter jusqu’à quatre, et dans le même laps de temps il apprit à distinguer par écrit les mots « chiens » et « chats ». Fidèle à ses principes, Elizabeth s’y prenait de la façon suivante : « on lui dit « chien », et il doit renverser la soucoupe où est inscrit CHIEN. On lui dit « chat » et il doit renverser la soucoupe où est inscrit CHAT. »
Quelques temps plus tard, Arli comptait jusqu’à six et lisait les mots DOG, CAT, ARLI, BIRD, BALL et BONE. Il savait également reconnaitre le plus grand des deux chiffres qu’on lui soumettait, prouesse qui de l’aveu d’Elizabeth requit «  des jours et des semaines de travail, avec maintes et maintes erreurs, beaucoup de fausses joies et beaucoup de régressions. »


L’odorat….grande question.

Petits chiffres :
Les humain : 5 millions de récepteurs olfactifs
Les chiens : 220 millions de récepteurs olfactifs

Avec un museau, qui est fait d’une telle manière qu’il accroit la faculté de déceler, retenir et accumuler une odeur….. On sait que certains chiens peuvent détecter le cancer. Les chiens « lisent » les odeurs comme nous lisons un texte écrit.

-Pourquoi les mâles aiment marquer leur territoire sur des surfaces verticales et en hauteur ? Parce que le vent portent les odeurs plus loin ! Et de qui plus est, il sera plus difficile pour les autres chiens de marquer leur territoire après eux.

-Et quand les chiens, avec leurs pattes arrières, semblent gratter la terre, qu’est-ce que ça signifie ? Ils enterrent ? non. Il répandent l’odeur ? non. Les dernières recherches semblent avoir découvert, que c’était un signal visuel pour les autres chiens des alentours, qui sert à attirer l’attention sur la trace olfactive.  

Et Maintenant pourquoi sont-ils si mignons ? Un terme tout d’abord. Néoténie…Caractéristique des groupes d'êtres vivants présentant à l'état adulte des caractères qui, dans les groupes voisins, sont purement infantiles, larvaires ou même fœtaux. (Une série de caractéristiques du genre humain ont été interprétées en termes de néoténie.)

L’expérience de Belyaev avec le renard argenté….

Ce chercheur a fait des expériences sur des renards argentés. Il a voulu essayer de comprendre comment la domestication s’était faite. Il ne sélectionnait que les plus sociables et les faisaient se reproduire. En quelques décennies, la couleur de la robe avait changé, certains ont eu les oreilles pendantes, la tête plus ronde, les dents moins longues. ils se sont donc modifiés pour être de bons compagnons, alors que le critère de sélection n’était uniquement que du point de vue de la socialisation d’avec l’humain. Il a surement malgré lui, sélectionné des renards qui présentaient des signes de néoténie. Et pourquoi ? Surement parce que ceux qui avaient un aspect plus juvénile lui donnait l'envie de les protéger et donc de les sélectionner.

J'espère que les marquages olfactifs ne vous ont pas mis mal à l'aise! dentsblanches


Dernière édition par pia le Lun 11 Mai 2015 - 22:04, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: One-shot Essais/Documents [INDEX 1ER MESSAGE]   one shot - One-shot Essais/Documents [INDEX 1ER MESSAGE] - Page 26 EmptyLun 11 Mai 2015 - 17:15

one shot - One-shot Essais/Documents [INDEX 1ER MESSAGE] - Page 26 Delama11


Le titre du livre n' est pas vraiment une question. Mais l' auteur nous explique pourquoi il écoute, les oiseaux, les observe à longueur d' année.
Il nous parle de leurs migrations, de leurs amitiés, de leurs affects, de leurs craintes. De leurs amours.
Du role qu' ils jouent dans la nature. De leur migration.
Meme quand l' auteur sera embarqué contre son gré dans la sale guerre de 14/18, il continuera à observer les oiseaux. Il a intitulé ce passage Journal de guerre d' un ornithologiste.
C' est dire si les aime, les oiseaux !

De fait, s' il parle en savant de leurs moeurs, c' est en poète qu' il nous décrit leur chant, leurs couleurs.
Delamain est un marcheur et un voyageur immobile, disciple d' Hérodote et curieux et observateur comme lui.
Heureusement pour lui, il disposera de temps libre. Meme s' il est à l' origine des éditons Stock.
Et puis il produit et vend du cognac. Je suppose qu' il en boit aussi.

En tout cas, il est heureux et ça se sent dans les phrases superbes et poétiques qu' il créé.
Son royaume est à la fois très réel, mais aussi enchanté.

Son royaume,  c' est la nature qu' il a sous les yeux, la Charente, et son projet, ce sont ces toutes
 petites vies qui la peuplent. Il nous ouvre les yeux sur lui.
Il le scrute et le juge complexe et harmonieux à la fois.

"Il semble, écrit Delamain, qu' ici la nature ait voulu s' épargner tout effort, éviter le relief accentué,
adoucir les lignes et qu' elle se soit attachée surtout à graduer les nuances et rapprocher sans heurts les contradictions.
Ainsi des coteaux italiens, avec leurs groupes de cyprès, dominent de claires prairies françaises; des
rivières ont creusé leurs vallées friches au pied des pentes  désséchées ; quelques bois épars, des
rangées d' ormes, des noyers dans les champs, donnent à la plaine, vue de loin l'aspect d' un bocage...
Dans ce paysage aux tons neutres, le soleil, comme s' il voulait effacer toute note vive, couvre les
murs des villages d' une patine grise et teinte de brun le rose des tuiles romaines.
Un peu de buée argentée adoucit touours l' éclat des lointains lumineux."


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Bédoulène
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MessageSujet: Re: One-shot Essais/Documents [INDEX 1ER MESSAGE]   one shot - One-shot Essais/Documents [INDEX 1ER MESSAGE] - Page 26 EmptyLun 11 Mai 2015 - 18:56

je reviendrai vous lire Pia et Bix !
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ArenSor
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MessageSujet: Re: One-shot Essais/Documents [INDEX 1ER MESSAGE]   one shot - One-shot Essais/Documents [INDEX 1ER MESSAGE] - Page 26 EmptyLun 11 Mai 2015 - 20:33

one shot - One-shot Essais/Documents [INDEX 1ER MESSAGE] - Page 26 Couver10

"Le Brasier" de Nicolas Chaudun : un récit écrit d'une plume alerte racontant l'incendie du Palais des Tuileries et d'une partie du Louvre en mai 1871 lors de la semaine sanglante qui vit l'écrasement de la Commune. Cela se lit comme un roman tout en étant parfaitement documenté. Les deux principaux protagonistes, le commandant de chasseurs, Bernardy de Sigoyer et un conservateur, Barbet de Jouy, réussissent à éviter le pire,en arrêtant le feu avant qu'il ne se propage à la Grande Galerie, donc au "Radeau de la Méduse", au "Sacre" de David et autres chefs d'oeuvre. En revanche, la bibliothèque impériale, forte de 100 000 volumes dont les planches d'Audubon pour les "Oiseaux d'Amérique", des aquarelles de Redouté et de nombreux ouvrages rares, fut entièrement détruite. Selon l'auteur, le feu fut mis non pour des raisons stratégiques ni pour venger les exécutions mais par volonté de détruire les symboles de l'Empire et de la royauté. C'est presque un thriller dans un Paris de folie dévasté par les incendies et les exécutions sommaires.
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shanidar
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MessageSujet: Re: One-shot Essais/Documents [INDEX 1ER MESSAGE]   one shot - One-shot Essais/Documents [INDEX 1ER MESSAGE] - Page 26 EmptyMar 12 Mai 2015 - 11:08

Merci ArenSor, cela semble très intéressant (un peu plus que Histoire universelle de la destruction des livres de Fernando Baez, que j'ai feuilleté à la médiathèque et qui ressemble à une encyclopédie succincte d'une Histoire en réalité bien plus conséquente...).
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colimasson
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MessageSujet: Re: One-shot Essais/Documents [INDEX 1ER MESSAGE]   one shot - One-shot Essais/Documents [INDEX 1ER MESSAGE] - Page 26 EmptyMer 20 Mai 2015 - 21:19

Les nouveaux chiens de garde (1997) de Serge Halimi


one shot - One-shot Essais/Documents [INDEX 1ER MESSAGE] - Page 26 Arton210

On distingue souvent les Chiens de garde de Paul Nizan, publié en 1932, des Nouveaux chiens de garde de Serge Halimi par la nature des personnages qui y sont critiqués : d’un côté les philosophes gardiens de l’ordre bourgeois, de l’autre les journalistes garants de la société capitalo-consumériste. En réalité, les deux catégories sont assez proches lorsqu’on se souvient que la plupart de nos journalistes chiens-de-garde cherchent à montrer patte blanche en publiant également, à leurs heures perdues, des roucouleries philosophiques d’autant plus cyniques qu’elles contribuent souvent à alimenter le problème dénoncé (qu’on pense à la Défaite de la pensée de Finkielkraut, Les peurs françaises d’Alain Duhamel ou Toute vérité est bonne à dire de Laurent Joffrin, pour n’en citer qu’une partie).


Les époques changent, les formes évoluent mais le problème reste le même : pour conforter le pouvoir économique et social de quelques privilégiés, détenteurs de grands groupes industriels, des journalistes ont vendu leur âme au diable. Pire que ça : ils sont devenus son porte-parole et pour ne pas se faire pincer, ils entourent sa propagande d’une langue de bois teintée d’humanisme, de progrès social, de démocratie et d’européanisme, corrompant le sens de ces termes et participant à un désenchantement massif des foules. Si le désenchantement est massif, la lassitude et le désespoir risquent alors de conduire à des extrémismes bariolés, peut-être moins sains d’apparence mais aussi moins hypocrites et donc paradoxalement plus rassurants.


Serge Halimi démontre la dépendance du journalisme aux grands groupes industriels au court de cet essai composé de quatre chapitres. Il traite des rapports des journalistes dominants avec les dirigeants politiques, de la domination des média par les plus grands groupes industriels et financiers, de l’établissement d’un journalisme de marché asservi à des exigences économiques et des rapports intersubjectifs des journalistes et intellectuels visant à assurer leur autopromotion. Cet essai fournit les exemples les plus probants tendant à montrer qu’on prend le peuple pour une poubelle à raclures, tout juste bon à produire du bénéfice.


Comme le rappelle Pierre Bourdieu dans la préface, ce livre n’est pas la signature de l’acte de décès de la profession journalistique. Serge Halimi condamne seulement la forme la plus criante de corruption journalistique –celle qui sacrifie son honnêteté intellectuelle pour des intérêts financiers douteux-, sachant qu’il existe aussi des journalistes consciencieux et indépendants, mais leur portée médiatique est étouffée par les gros poissons.  


"Révérence face au pouvoir, prudence devant l'argent : cette double dépendance de la presse française crée déjà les conditions d'un pluralisme rabougri. Mais on ne peut s'en tenir là. Tout un appareillage idéologique conforte la puissance de ceux qui déjà détiennent autorité et richesse. La somme des sujets tenus à distance et des non-sujets matraqués en permanence étend le royaume de la pensée conforme."


Serge Halimi ne révolutionne rien mais il braque son projecteur sur des phénomènes qui nécessitent l’obscurité pour se déployer dans toute leur perfidie.


one shot - One-shot Essais/Documents [INDEX 1ER MESSAGE] - Page 26 Charle11

Préface de Pierre Bourdieu :
Citation :
« Ce texte n'a pas pour fin de discréditer des personnes, et moins encore une profession. Il est écrit par un journaliste qui, convaincu que les journalistes ne peuvent rien gagner à l'indulgence qu'ils s'accordent mutuellement, entend rompre le silence complice et apporter son témoignage critique, au lieu de se contenter de hurler avec les loups devant la moindre tentative d'objectivation. Il est écrit pour les journalistes qui font dignement leur métier et qui souffrent de l'image dégradée qu'en donnent certains. Sans sacrifier à la phraséologie déontologique qui ne sert le plus souvent qu'à masquer les démissions, il rappelle à tous, journalistes ou lecteurs de journaux, ce que pourrait être un journalisme pleinement conscient de sa dignité. »


Un exemple d'asservissement journaliste :
Citation :
Laurent Joffrin: Monsieur Chirac, je vais vous poser une question que vous allez juger, j'imagine, désagréable, mais enfin bon les journalistes ne sont pas toujours obligés de poser des questions qui plaisent aux candidats.
Jacques Chirac: Absolument.
Laurent Joffrin: Il y a eu une polémique qui a été déclenchée à la suite de la publication d'un article dans Le Canard enchaîné. Et cet article a trait, avait trait à un appartement que vous louez, que votre famille loue dans le septième arrondissement...
Jacques Chirac: C'est moi qui loue.
Laurent Joffrin: C'est vous? Et on vous a reproché, d'une certaine manière, de bénéficier d'une opération immobilière qui vous permet de payer un loyer avantageux eu égard aux facilités que comporte cet appartement, à sa nature immobilière. Vous avez répondu que tout ça était légal et donc qu'il n'y avait pas d'irrégularité. Personne ne vous a contredit sur ce point. Mais est-ce que c'est pas quand même un peu ennuyeux pour des questions d'image, parce que ça risque quand même de vous donner un peu l'image de quelqu'un qui bénéficie, même s'il est parfaitement honnête - et tout le monde le pense - mais qui bénéficie - avec d'autres mais comme d'autres - d'un certain nombre de privilèges qui sont fermés aux citoyens normaux puisque, apparemment, le loyer en question est quand même très avantageux par rapport à l'appartement? »


Exemple d'un parcours médiatique marathonien :
Citation :
Alain Duhamel interviendra au moins sept fois sur les ondes nationales entre le samedi 7 janvier 1995 à 22 h 30 et le mardi 10 janvier à 20 heures, Le samedi soir, il participe longuement à l'émission littéraire de France 3, Le dimanche matin, à 8 h 40 sur Europe l, il se livre à son «face-à-face» hebdomadaire avec Serge July, À midi, il interroge Nicolas Sarkozy à «L'heure de vérité» (France 2), Lundi à 7 h 25, il éditorialise sur Europe 1 avant de diriger, à 19 heures, le «Club de la presse» qui reçoit Robert Hue, Sitôt cette émission terminée, à 20 heures, il se précipite dans les studios de France 2 pour, dès 20 h 30, interroger Jacques Chirac, Le mardi à 19 heures, il est l'invité de l'émission de Guillaume Durand sur LCI. Quelques heures plus tôt, sa chronique quotidienne d'Europe 1 avait pour thème: «Jacques Chirac omniprésent», Deux mois plus tard, le 4 mars 1995 sur France Culture, Alain Duhamel précisa: « Les émissions d'actualité à la télévision. J'en refuse beaucoup,» Mais le 28 avril de la même année il avoua au Figaro qu'en dépit de son Guernesey médiatique, «Je connais peu, dans mon métier, de journées chômées»


« Entendre [Elie Cohen] permettait de comprendre assez vite qu’il ne suffit pas d’être péripatéticien pour devenir Aristote. »



*Photographie de Charles Fenno Jacobs
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MessageSujet: Re: One-shot Essais/Documents [INDEX 1ER MESSAGE]   one shot - One-shot Essais/Documents [INDEX 1ER MESSAGE] - Page 26 EmptyMar 26 Mai 2015 - 21:48

L'art d'ignorer les pauvres (1985) de John Kenneth Galbraith
Suivi de Economistes en guerre contre les chômeurs (Laurent Cordonnier) et Du bon usage du cannibalisme (Jonathan Swift)


one shot - One-shot Essais/Documents [INDEX 1ER MESSAGE] - Page 26 Livre-10

Les éditions du Monde Diplomatique présentent à leurs lecteurs une compilation légère sur le thème du chômage. La préface de Serge Halimi (l’auteur des Nouveaux chiens de garde) nous dit déjà presque tout sur le sujet. Il renouvelle le point de vue sur le chômage en accord avec le principe de dénonciation de la collusion des média et des hommes de pouvoir et nous montre comment ces derniers essaient de diviser les travailleurs de l’intérieur afin de faire croire que le chômage est responsable des problèmes économiques actuels.


John Kenneth Galbraith avait dénoncé ce stratagème dès 1985 dans son article intitulé « L’art d’ignorer les pauvres ». Son discours suivait alors de peu l’établissement d’un workfare state à la fin des années 70, après la mort de Keynes, pour éliminer la politique du welfare state qu’on accusait d’avoir tissé un réseau d’institutions trop protectrices pour le salariat, les chômeurs et les pauvres, ce qui aurait provoqué les maux des économies occidentales à la fin des Trente Glorieuses. Après une rapide historiographie de la pensée du workfare, il résume ironiquement la logique absurde que revendiquent ses partisans :


« Les aides publiques opèrent un transfert de revenu des actifs ver les oisifs et autres bons à rien, et, de ce fait, découragent les efforts de ces actifs et encouragent le désœuvrement des paresseux. […] Donc, en prenant l’argent des pauvres et en le donnant aux riches, nous stimulons l’effort et, partant, l’économie. »


Laurent Cordonnier prolonge la réflexion sur le workfare state dans un article publié en 2006 et intitulé « Economistes en guerre contre les chômeurs ». John Kenneth Galbraith ayant démontré l’absurdité logique du workfare state, Laurent Cordonnier se propose de dénoncer les intérêts de ceux qui la promeuvent.


La compilation s’achève enfin avec un petit extrait des Voyages de Gulliver de Jonathan Swift au nom bien choisi « Du bon usage du cannibalisme » -version à peine adoucie des théories de David Ricardo ou de Malthus selon lesquels les pauvres devaient s’en prendre à leur chaud-lapinisme pour expliquer leur situation économique.  Ce texte grinçant est judicieusement placé en fin de corpus, si bien qu’on le trouve à peine plus immoral que les procédés dénoncés dans les chapitres précédents.


Ne manquerait peut-être à ce livre qu’une modeste liste de suggestions pour approfondir la réflexion –quand même bien légère.


one shot - One-shot Essais/Documents [INDEX 1ER MESSAGE] - Page 26 Myhes_10

Extrait de la préface de Serge Halimi :
Citation :
« Emissaire de la révolution américaine à Paris et rédacteur de la Déclaration d’indépendance, Benjamin Franklin estimait dès 1766 que, « plus on organise des secours publics pour prendre soin des pauvres, moins ils prennent soin d’eux-mêmes et, naturellement, plus ils deviennent misérables. Au contraire, moins on fait pour eux, plus ils font pour eux-mêmes, et mieux ils se tirent d’affaire. » En somme, abandonner les indigents à leur sort serait un moyen de leur rendre service. L’avarice devient ainsi une forme intellectuellement avancée de générosité humaine voire, osons le mot, d’aide sociale. »


Extrait du Bon usage du cannibalisme, une solution radicale :
Citation :
« Ainsi que je l'ai précisé plus haut, subvenir aux besoins d'un enfant de mendiant (catégorie dans laquelle j'inclus les métayers, les journaliers et les quatre cinquième des fermiers) revient à deux shillings par an, haillons inclus, et je crois que pas un gentleman ne rechignera à débourser dix shillings pour un nourrisson de boucherie engraissé à point, qui, je le répète, fournira quatre plats d'une viande excellente et nourrissante, que l'on traite un ami ou que l'on dîne en famille. Ainsi, les hobereaux apprendront à être de bons propriétaires et verront leur popularité croître parmi leurs métayers, les mères feront un bénéfice net de huit shillings et seront aptes au travail jusqu'à ce qu'elles produisent un autre enfant... »

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MessageSujet: Re: One-shot Essais/Documents [INDEX 1ER MESSAGE]   one shot - One-shot Essais/Documents [INDEX 1ER MESSAGE] - Page 26 EmptyMar 26 Mai 2015 - 22:17

Coli  ton moral est de quelle nature après ces deux derniers livres ? sourire

les extraits que tu choisis confortent tes commentaires.

les cannibales ; rassure moi c'est bien une satire ?
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MessageSujet: Re: One-shot Essais/Documents [INDEX 1ER MESSAGE]   one shot - One-shot Essais/Documents [INDEX 1ER MESSAGE] - Page 26 EmptyMer 27 Mai 2015 - 6:23

pia a écrit:
Comment parler chien

de Stanley Coren


-Un chien qui remue la queue n’est pas obligatoirement content. La satisfaction, l’inquiétude, la crainte, le défi, l’intimidation sont quelques significations. Mais on peut dire que la queue qui bat, a une fonction sociale. Elle ne s’agitera jamais devant un objet inanimé. Elle a, d’autre part, une fonction de balancier du corps.
Pour qu’elle soit reconnaissable dans la nature, de loin, elle a souvent des contrastes de couleurs, de teintes.  

Merci pour ce petit cours. Nous avions un chien qui riait. Lorsqu'on lui disait " Qu'elle est belle Laska!" elle nous montrait ses dents blanches en remuant la queue. C'était touchant et on ne s'en privait pas. A ce propos, on peut se demander si les chiens remuent la queue parce qu'ils sont contents, ou s'ils sont contents parce qu'ils remuent la queue? Vaste débat philosophique que je n'ai jamais réussi à trancher. bonjour
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MessageSujet: Re: One-shot Essais/Documents [INDEX 1ER MESSAGE]   one shot - One-shot Essais/Documents [INDEX 1ER MESSAGE] - Page 26 EmptyVen 29 Mai 2015 - 22:27

Bédoulène a écrit:
Coli  ton moral est de quelle nature après ces deux derniers livres ? sourire

les extraits que tu choisis confortent tes commentaires.

les cannibales ; rassure moi c'est bien  une satire ?

Le texte des cannibales propose une réponse satirique à un problème hautement réaliste à l'époque de son écriture.

Mon moral après ces deux derniers livres ? Ben comme d'hab. Mais ça va toujours mieux une fois que c'est dit.
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MessageSujet: Re: One-shot Essais/Documents [INDEX 1ER MESSAGE]   one shot - One-shot Essais/Documents [INDEX 1ER MESSAGE] - Page 26 EmptyDim 31 Mai 2015 - 21:49

Into the wild (1997) de Jon Krakauer


one shot - One-shot Essais/Documents [INDEX 1ER MESSAGE] - Page 26 Cvt_in10

Jon Krakauer avait rapidement abordé le phénomène Christopher Johnson McCandless lors de la rédaction d’un article pour un journal. Ce n’était pas suffisant. Christopher Johnson McCandless a fini par rattraper Jon Krakauer après ce papier de pigiste qui n’avait pas suffi à épuiser le sujet. L’enquête entreprise sur l’itinérance brutale, folle et solitaire d’un jeune homme de bonne famille promis au plus brillant des avenirs avait déchaîné les passions des lecteurs et Jon Krakauer se sentait de plus en plus proche de ce jeune homme avec qui il partageait certaines aspirations et certaines valeurs.


Approfondissant ses recherches et après avoir recueilli une quantité plus dense d’informations, Jon Krakauer revient sur l’enfance et l’adolescence de Christopher Johnson McCandless et sur les raisons de sa quête en Alaska. Version moderne d’un Léon Tolstoï, Jack London ou Henry David Thoreau, le jeune homme féru de littérature n’était pas qu’un rêveur insouciant –le livre semblait au contraire lui avoir explosé à la figure au sens le plus concret du terme et comme l’écrivait John Menlove Edwards : « J’ai grandi avec un corps plein d’énergie mais aussi avec un esprit tendu et insatisfait qui désirait quelque chose de plus, quelque chose de tangible. Il recherchait passionnément la réalité, comme si elle n’était pas là ». Christopher Johnson McCandless est parti pour l’Alaska, la nature, l’aventure et la pureté du sentiment originel, mais il est aussi parti contre la société, les valeurs matérialistes et l’individualisme. Ses lettres, les traces de son journal intime et son mode de vie en témoignent.


Jon Krakauer s’autorise une interprétation qu’il croise avec des textes littéraires et documentaires qui font écho aux lectures de Christopher Johnson McCandless et en s’autorisant un rapprochement avec sa propre expérience d’itinérance sauvage et solitaire. Si Christopher Johnson McCandless est mort en Alaska, Jon Krakauer a également failli mourir en haute montagne. Cette proximité d’expérience, ce mélange de fierté et de honte d’avoir survécu là où d’autres sont allés jusqu’au bout de leur démarche en y succombant, lancent à Jon Krakauer la tentation de projeter ses sentiments sur la figure de Christopher Johnson McCandless. La dernière partie du livre se conclut ainsi en acte moralisateur contestable, mais ne vient heureusement pas affaiblir les réflexions des pages précédentes.


one shot - One-shot Essais/Documents [INDEX 1ER MESSAGE] - Page 26 Willar10

Destruction du mythe autour de Jack London ?

Citation :
« McCandkess se passionnait pour London depuis son enfance. La condamnation fervente de la société capitaliste, la glorification du monde élémentaire, la défense de la grande masse populaire, tout cela correspondait à ses sentiments. Fasciné par la description ampoulée que fait London de la vie en Alaska, notamment dans le Yukon, il lut et relut L'Appel de la forêt, Croc-Blanc, Construire un feu, Une odyssée dans le Grand Nord, l'Esprit de Porportuk. Mais il était tellement captivé par ces récits qu'il semblait oublier que c'étaient des oeuvres de fiction, des produits de l'imagination qui relevaient plus de la sensibilité romantique de London que d'une expérience réelle dans le monde sauvage subarctique. Il négligeait le fait que London lui-même n'avait passé qu'un seul hiver dans le Grand Nord et qu'il s'était donné la mort dans son domaine de Californie à l'âge de quarante ans, abruti d'alcool, obèse, pathétique, menant une existence sédentaire qui avait peu de rapport avec les idéaux qu'il prônait dans ses écrits. »


Jon Krakauer joue surtout le rôle de passeur. Son enquête est entrecoupée de réflexions et d'extraits de textes qui font écho au parcours idéologique et physique de Christopher.

Citation :
« Après tout, c'est peut-être une mauvaise habitude des gens talentueux et créateurs de s'investir dans des activités pathologiquement démesurées qui fournissent des perspectives remarquables mais ne constituent pas un mode de vie durable pour ceux qui sont incapables de traduire leurs blessures psychiques en un art ou une pensée significatifs. »
Theodore Roszak, A la recherche du miraculeux.


Citation :
"Aucun homme n'a jamais suivi son propre génie jusqu'au point où il l'égare."
Henry David Thoreau


Citation :
« Le désert est le milieu de la révélation, il est génétiquement et physiologiquement autre, sensoriellement austère, esthétiquement abstrait, historiquement hostile…ses formes sont puissantes et suggestives. […]
Les prophètes et les ermites vont dans le désert. Les exilés et les pèlerins le traversent. C’est ici que les fondateurs des grandes religions ont cherché les vertus spirituelles et thérapeutiques de la retraite, non pour fuir mais pour trouver le réel. »
Paul Shepard, L’homme dans le paysage, un aperçu historique de l’esthétique de la nature


Citation :
“Je sentais en moi une énergie surabondante qui ne trouvait aucun exutoire dans notre vie tranquille.”
Léon Tolstoï, Le Bonheur conjugal


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MessageSujet: Re: One-shot Essais/Documents [INDEX 1ER MESSAGE]   one shot - One-shot Essais/Documents [INDEX 1ER MESSAGE] - Page 26 EmptyJeu 4 Juin 2015 - 19:11

marc et cie a écrit:
 A ce propos, on peut se demander si les chiens remuent la queue parce qu'ils sont contents, ou s'ils sont contents parce qu'ils remuent la queue? Vaste débat philosophique que je n'ai jamais réussi à trancher. bonjour

sourire

Moi aussi j'ai eu une chienne qui souriait. Quand elle était heureuse, elle s'asseyait et relevait ses babines, en piaffant de plaisir. C'est "à cause" d'elle que je suis folle de chiens.
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MessageSujet: Re: One-shot Essais/Documents [INDEX 1ER MESSAGE]   one shot - One-shot Essais/Documents [INDEX 1ER MESSAGE] - Page 26 EmptySam 6 Juin 2015 - 21:41

La Symbolique des cathédrales – De l’obscurité à la lumière (2013) de Jean-François Buisson


one shot - One-shot Essais/Documents [INDEX 1ER MESSAGE] - Page 26 97828810

Jean-François Buisson ne dessert pas son sujet et nous donne les principales clés de compréhension de la symbolique dans les cathédrales. La cathédrale a pour fonction de communiquer un savoir que le peuple n’aurait pas saisi sans l’usage des symboles (c’était la télévision de l’époque). C’est le lieu de communion de tout le monde ou presque. Ceux qui aiment spéculer et qui vivent pour trouver le sens de leur existence peuvent dans le même temps admirer dans la cathédrale le modèle de reproduction de la structure intime et mathématique de l’univers. On découvre quels secrets président à la construction d’une cathédrale. Le nombre d’or, la musique et la symbolique constituent quelques-uns des éléments dont nous parle Jean-François Buisson avec beaucoup de clarté.


Dans la dernière partie de l’ouvrage, nous explorons avec lui la Cathédrale de Lausanne et découvrons en quasi-pratique le secret qui rendra nos prochaines visites de cathédrales enfin plus exaltantes :


« La traversée de la cathédrale est comme une naissance progressive, une seconde naissance, non plus au monde physique, mais à celui de l’esprit. »


Vaste projet qu’on comprend aujourd’hui avec la tête plus qu’avec la foi. Même si on ne deviendra pas fou des cathédrales, ces explications font naître l’admiration pour un temps où rien n’était construit et offert à l’homme au hasard. C’était une époque où l’on semblait encore croire que l’homme n’était pas qu’une poubelle et qu’on pouvait lui fournir une nourriture spirituelle dont il saurait faire bon usage.


one shot - One-shot Essais/Documents [INDEX 1ER MESSAGE] - Page 26 La_cat10
La cathédrale de Lausanne - Choeur et partie sud de la croisée


Citation :
« Entre le microcosmos (l’homme) et le macrocosmos (l’univers), la cathédrale est un mésocosmos, espace intermédiaire, reliant, en les intégrant, l’infiniment petit et l’infiniment grand. »


Qu'est-ce que le nombre d'or ?
Citation :
« Alors que les systèmes physico-chimiques inorganiques sont régis par des proportions symétriques régulières et statiques, comme dans les formations cristallines, les organismes vivants, eux, utilisent, pour croître, des proportions asymétriques qui permettent une progression homothétique, c’est-à-dire qu’ils grandissent tout en restant pareils à eux-mêmes. La « divine proportion », basée sur le nombre d’or, est un de ces rapports, que Kepler appelait « le joyau de la géométrie ». »


Comment choisissait-on le point à partir duquel l'édification de la cathédrale allait être permise ?
Citation :
« Certains points […] constituent des nœuds de résurgence magnétique particulièrement forts et canalisent en même temps les énergies cosmiques. Les anciens les appelaient « nombril du monde », reliant, comme le ferait un cordon ombilical invisible, la terre à la matrice céleste. Ces points, matérialisés par une pierre dressée, comme les menhirs celtes, les huacas incas ou l’omphalos de Delphes, constituaient des centres à partir desquels la construction d’un temple ou d’une cité pouvait s’organiser. »


Les trois registres de l'univers dans les plans horizontal et vertical :
Citation :
« Horizontalement, le ciel est représenté par le chœur de l’édifice, la terre par la croisée du transept, et le monde souterrain par la nef. Verticalement, les voûtes et la flèche correspondent au ciel, le sol et l’espace de la nef à la terre et la crypte, ainsi que le puits, au sous-terre. »
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MessageSujet: Re: One-shot Essais/Documents [INDEX 1ER MESSAGE]   one shot - One-shot Essais/Documents [INDEX 1ER MESSAGE] - Page 26 EmptyMer 1 Juil 2015 - 10:18

Un Autre tour de manège (2004) de Tiziano Terzani


one shot - One-shot Essais/Documents [INDEX 1ER MESSAGE] - Page 26 Unautr10

Tiziano Terzani a le cancer. Les médecins qui le prennent en charge à l’hôpital de New-York le font un peu flipper. Au programme : chimio et radiothérapie, mais surtout déprime et espoirs bidons. Tiziano Terzani a toujours eu l’âme baroudeuse. S’il a passé sa vie à voyager en tant que journaliste, il décide cette fois de partir en quête du remède miraculeux qui pourra vaincre son cancer mieux que la chimiothérapie. Lorsqu’il annonce sa maladie à un médecin d’origine indienne, celui-ci lui répond : « cela a dû être le moment le plus sacré de votre vie ». Tiziano va chercher le remède à son cancer mental pendant que les médecins occidentaux se chargeront de réguler son cancer physique.


On aurait pu s’attendre à ce que Tiziano Terzani nous fasse le récit d’un voyage merveilleux à travers les landes d’un Extrême-Orient fantasmé où tout ne serait qu’harmonie et sagesse. Et si nos préjugés nous rendaient responsables de la cancérisation généralisée de notre monde ? Après tout, même les mystiques indiens les plus modernes ont pu succomber du cancer, que l’on pense à Krisnamurti ou Maharaj. En traversant les territoires les plus sacrés de l’Inde, Tiziano Terzani doit bien reconnaître que ceux-ci ne ressemblent plus que de loin aux lieux sacrés décrits dans les grands livres. Ils se sont maintenant transformés en parcs d’attraction pour touristes occidentaux en mal de spiritualité. Alors, Tiziano Terzani ne cesse de décrire des allers-retours entre le monde oriental et le monde occidental à la recherche d’un équilibre convenable entre science et sagesse spirituelle. En occident, il se moque des groupes de yoga ou de reiki qui ont vidé les disciplines de leur substance pour apaiser quelques heures les angoisses de ses contemporains. En orient, il se moque des guérisseurs orientaux qui préparent de la pâtée pour chats en broyant des herbes et des minéraux. Même s’ils utilisent des remèdes naturels, ils ne pensent finalement qu’à soigner le corps, comme les médecins occidentaux, alors que la quête de Tiziano Terzani indique qu’il recherche avant tout la paix de son esprit. Mais qu’il s’agisse des traitements proposés par la médecine occidentale ou orientale, il salue les efforts de toutes les personnes qu’il rencontre lorsqu’elles essaient de donner un sens aux maladies que l’homme doit affronter. Ce qu'il refuse désormais, ce n'est finalement rien d'autre que la contre-façon.


« A la fin, tout le monde était content, tout le monde disait avoir ressenti de la chaleur, de la lumière, de l’énergie. Moi, j’avais seulement senti le sang me monter à la tête. Je n’en pouvais plus du rationnel, mais j’étais tout autant horripilé par son contraire. C’était mon dilemme : il me semblait que seul ce que j’avais découvert par moi-même, ce que j’avais l’impression d’avoir conquis, était intéressant et avait de la valeur ; a contrario, ce que je trouvais sur les étagères d’un supermarché me rebutait. […] Maintenant que je me trouvais parmi des « croyants », je redevenais un sceptique invétéré. »


Tiziano Terzani n’a pas vaincu son cancer mais il n’y a pas succombé non plus, acceptant toutes les méthodes thérapeutiques qu’on lui propose mais n’en acceptant exclusivement aucune. Son récit montre le bilan d’un homme qui essaie de garder l’esprit critique dans toutes les situations qu’il traverse. C’est sa force vitale, celle qui lui permet de prendre ses distances quant à toute situation d’élection, et sa passion immodérée pour les cultures et les personnes qu’il rencontre, qui lui ont sans doute permis de prolonger sa vie au-delà des pronostics les plus optimistes des médecins occidentaux.


one shot - One-shot Essais/Documents [INDEX 1ER MESSAGE] - Page 26 Hot_ai10

La maladie comme état modifié de conscience ... à utiliser à bon escient ou non...

Citation :
« Lentement, je me suis aperçu que le cancer était devenu une sorte de bouclier derrière lequel je me protégeais, une défense contre tout ce qui m’agressait auparavant, une sorte de rempart contre la banalité du quotidien, les contraintes sociales, contre l’obligation de faire la conversation. Grâce au cancer, j’avais acquis le droit de ne plus me sentir en devoir de rien, de n’avoir plus de sentiment de culpabilité. Finalement j’étais libre. »


Tiziano Terzani nous transmet beaucoup d'informations sur les cultures qu'il rencontre en chemin :

Citation :
« En 1973, l’homéopathie a été reconnue comme l’un des systèmes officiels de médecine ; 162 universités indiennes proposent aujourd’hui des cours d’homéopathie et 150 000 médecins la pratique dans chaque recoin du pays […] comme la solution la plus accessible et la moins chère pour les problèmes de santé des pauvres. »


Citation :
« En Inde aussi, la médecine ayurvédique comportait une composante spirituelle, mais restait liée à la philosophie plus qu’à la religion, et la pratique médicale n’avait jamais été le monopole des prêtres. Au contraire, au Tibet où le bouddhisme s’était emparé de tout, y compris du pouvoir politique, les lamas furent les seuls à devenir médecins. »


Citation :
« Le yoga, qui littéralement signifie « union », avait pour finalité de libérer l’homme de l’illusion d’avoir une existence individuelle, séparée du reste de l’univers, et de l’unir à Dieu. Mais comment atteindre ce but dans une société comme la nôtre, entièrement dominée par les principes d’individualisme et de séparation ? Essayer de le faire crée peut-être même des conflits, de la schizophrénie, et aussi cette tristesse que je sentais tout autour de moi. »


« Un disciple va voir son gourou et lui affirme qu’il désire la Vérité plus que tout autre chose. Le Maître ne répond rien. Il l’attrape par le cou, le traîne jusqu’au torrent le plus proche et maintient la tête du pauvre disciple sous l’eau jusqu’à le faire suffoquer. Au dernier moment, il le soulève.
« Alors, que désirais-tu plus que tout autre chose quand tu étais sous l’eau ? »
« De l’air », lui répondit le disciple d’une voix faible.
« Bien. Quand tu désireras la Vérité comme tu désirais l’air tout à l’heure, tu seras prêt à apprendre. » »
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