Hayao Miyazaki

Citation :

Hayao Miyazaki (宮崎 駿, Miyazaki Hayao) est un dessinateur de manga, un réalisateur de films d'animation japonais et le cofondateur du Studio Ghibli. Il est né le 5 janvier 1941 à Tōkyō, au Japon.

Presque inconnu en Occident en dehors des cercles d’amateurs d’anime et de manga jusqu’à la sortie internationale de Princesse Mononoké en 1999, ses films rencontrent aujourd’hui un grand succès partout dans le monde et surtout au Japon où certains ont battu des records d’affluence.

Il explore souvent les mêmes thèmes centraux, la relation de l’humanité avec la nature, l’écologie et la technologie, ainsi que la difficulté de rester pacifiste dans un monde en guerre. Les protagonistes de ses films sont le plus souvent de jeunes filles ou femmes fortes et indépendantes, et les « méchants » ont des qualités qui les rendent moralement ambigus, comme les kamis de la religion shintoïste.
Ses œuvres sont tout aussi accessibles aux enfants qu’aux adultes. Au Japon, il est considéré comme l’égal d’Osamu Tezuka, et en Occident on le compare souvent à Walt Disney. Toutefois, Miyazaki reste modeste et explique le succès de son entreprise par la chance qu’il a eue de pouvoir exploiter pleinement sa créativité.

Il reçoit les honneurs du magazine Time en 2006 qui le place comme l’une des personnalités asiatiques les plus influentes des 60 dernières années.

(merci Wikipedia).


Vu Ponyo sur la falaise, le dernier Miyazaki (peut-être vraiment le dernier). Très librement inspiré d'Andersen (c'est un forum littéraire, après tout).
Très mimi, de la petite Ponyo aux gentilles mamies, tout le monde est super sympa, et le film est super bien aussi. Plus dans la lignée de Totoro que de Princesse Mononoke, mais les préoccupations écolo, les machines sont encore là.
On ne peut lui reprocher qu'une chose, un scénario un petit peu simple, et encore.
En un mot comme en cent :

Ponyo sur la falaise..

Grand poète de l'animation japonaise, Hayao Miyazaki continue encore et toujours d'éblouir. Son univers merveilleusement peint à la main ressemble à l'océan qu'il magnifie, homogène en surface, mais fertile et mystérieux en profondeur, « habité », comme l'étaient les forêts de Princesse Mononoké ou de Mon voisin Totoro. Chaque goutte d'eau, chaque brin de plancton recèle une présence magique. L'influence du shintoïsme irradie tous les contes du cinéaste.

Qui est Ponyo ? Un petit kami (« dieu ») de la mer ? Une gamine en continuelle transformation ?

L'instabilité biologique de l'héroïne est l'idée la plus poétique du film : perpétuelle mutation du corps et de l'esprit d'un enfant. Avec elle, Miyazaki revisite son thème favori : le rapport des hommes à la nature. Un lien viscéral, qui s'incarne dans les stupéfiantes métamorphoses de Ponyo, allégorie extravagante de l'évolution darwinienne, de l'alevin à la fillette. Sa transformation dérange l'écosystème : elle entraîne un terrible tsunami.

Pour Noël, sa Maman m'avait donnée une liste de DVD, mais les titres ....la bibliothécaire chargée de la jeunesse m'a suggerée d'acheter plutôt Ponyo, quelle réussite...

Lorsque nous l'avons regardé en famille de 3 à 65 ans nous n'avons pas vu le temps passé, chacun y a trouvé son sujet: les uns les magnifiques dessins, un autre: les animaux marins, une autre; le tsunami, un autre l'histoire d'amour du petit garçon avec Ponyo, même l'ado de 13 ans adepte des jeux vidéo voilents est resté...


On y trouve le fantastique des puissances naturelles, et les sentiments très purs des réactions enfantines... La réussite tient aussi aux détails quotidiens ( les Mamies de la maison de retraite, plus vraies que nature!), très bien rendus, qui rendent le contraste avec le monde merveilleux de Ponyo plus captivant

Ah oui, Ponyo!
Merci de ce rappel, MartineR.
Il me reste un souvenir magique et émerveillé de ce petit être bondissant et comme tu le décris très bien, le charme agit, quel que soit l'âge du spectateur.

J'ai créé un fil pour le réalisateur, parce qu'un jour ou l'autre je parlerais (ou un Parfumé, jsuis sûre) du Château ambulant, du Voyage de Chihiro, de la Princesse Mononoké, du Voisin Totoro... etc !

Le nouveau Miyazaki, Kaze Tachinu (Le Vent se lève... allusion à Paul Valéry) "racontera l’histoire dans les années 30 de Jiro Hirokoshi, ingénieur japonais et créateur de l’avion de chasse Mitsubishi A6M, surnommé "Zéro" par les Américains et qui allait devenir le symbole de la lutte aérienne de l’Empire du Soleil levant lors de la Seconde guerre mondiale face aux Etats-Unis." (source ici).




Cet année sortiront le même jour (au Japon) un nouveau Miyazaki et un nouveau Takahata (Kaguyahime no monogatari) !

Affiche du Takahata :

C'est l'adaptation d'un conte.
(un vieil homme vit en vendant du bambou ; un jour, il trouve une princesse de la taille d'un doigt...)

Merci eXPie.
Il nous faudra alors patienter en relisant du Paul Valéry.

Queenie a écrit:

J'ai créé un fil pour le réalisateur, parce qu'un jour ou l'autre je parlerais (ou un Parfumé, jsuis sûre) du Château ambulant, du Voyage de Chihiro, de la Princesse Mononoké, du Voisin Totoro... etc !

Oui, et d'ailleurs c'est étrange que nous n'en ayons rien dit jusqu'à présent !

Panda! Go, Panda!

Dans un monde nippeuropéen une petite fille laisse sa grand-mère à la gare et se retrouve toute seule, ce qui n'a pas l'air de la traumatiser. En rentrant chez elle elle tombe sur un petit panda. Le gros panda ne tarde pas à faire son apparition et nous voilà avec une très bizarre famille recomposée : la fille devient la fille du panda et la mère du petit panda. Vous suivez ? Pas trop grave. On peut dire que la première partie est la normalisation (c'est qu'il faut aller bosser au zoo en fin de compte) de cette famille. Dans la deuxième partie : un cirque, des tigres et un train.

Les pandas aiment le bambou, la bouffe en général, et ptet bien boire un coup. Et la promenade. Et ils sont super balèzes l'air de rien. Dans ce petit monde très très gentil mais très bizarre et c'est à la fois reposant et réconfortant ?

(Et le générique reste dans la tête).

animal a écrit:

(Et le générique reste dans la tête).

Carrément, oui !

Mini bande annonce (il s'agit plutôt de quelques images qui ne "spoilent" rien) du nouveau Miyazaki, Kaze tachinu (Le Vent se lève), qui sort au Japon le 20 juillet :


Apparemment, il s'agit de l'adaptation d'un manga, tiré du livre de Tatsuo Hori (trouvable en français).

Et en France?

Esperluette a écrit:

Et en France?

Pas encore de date...

Mais c'est de la torture de nous mettre l'eau à la bouche avec cette sortie au Japon.
Remarque cela nous laisse le temps d'y rêver et d'oublier.

Je n'ai pas vu un seul animal tout mignon, ça ne me plaira pas.

La bande-annonce du nouveau Miyazaki :


On pourra lire un article sur Miyazaki, ses positions "pro-pacifistes" dans le cadre du débat sur la modification de la constitution nipponne, et l'interprétation de son nouveau film :

Citation :

Ironiquement, Miyazaki, qui défend une position anti-guerre et une vision pacifiste du monde dans la plupart de ses long-métrages, de Nausicaä au Château ambulant, a été accusé en Corée de faire l’apologie de la guerre dans son nouveau film.

Situé dans les années 1930, Kaze Tachinu est la biographie romancée de Jiro Horikoshi, l’ingénieur japonais inventeur du chasseur bombardier Mitsubishi A6M Zero, surnommé le «Zero». Plus ancré dans la réalité que tous ses films précédents, il est aussi davantage destiné aux adultes, ce qui a déçu le jeune public nippon.

«Je fais habituellement des films d’animation pour les enfants, alors je me suis demandé si je devrais faire un film sur un homme qui inventait des armes, confessait Miyazaki à la sortie du film. Mais je me demande si Horikoshi doit être tenu responsable de quoi que ce soit, parce que le Japon était en guerre. Je pense que l’on ne peut pas le blâmer pour son époque.»

Hayao Miyazaki, né en 1941, estime qu’il aurait sans doute été un kamikaze volontaire s’il avait vu le jour quelques années plus tôt, ou qu’il aurait dessiné avec enthousiasme des images de propagande pour soutenir la machine militaire japonaise. Mais «dans mon enfance, j’ai souvent entendu des gens se vanter des choses horribles qu’ils avaient faites en Chine, écrit encore le réalisateur. En réalisant que j’étais né dans un pays qui avait fait des choses aussi insensées, j’ai vraiment commencé à détester le Japon».

(voir l'article complet sur le site de slate.fr, ici).

Apparemment, il marche bien en première semaine au Japon.