Hayao Miyazaki

Citation :

Le maître du film d'animation japonais Hayao Miyazaki prendra sa retraite du cinéma après la Mostra de Venise où son dernier film, "Kaze Tachinu" (le vent se lève) est en compétition pour le Lion d'or, a annoncé dimanche à Venise, le président des studios japonais Ghibli.

"M. Miyazaki a décidé que Kaze Tachinu serait son dernier film et qu'après il prendrait sa retraite", a déclaré à la presse Koji Hoshino, président des studios Ghibli co-fondés par Hayao Miyazaki.

M. Hoshino n'a fourni aucune précision, indiquant seulement que le réalisateur, qui n'a pas pu se rendre au festival du film de Venise cette année, donnerait une conférence de presse prochainement à Tokyo.

(source : ici).


J'espère qu'il continuera à écrire des scénarios... sans lui, ça risque d'être dur pour Ghibli... Les derniers films qui n'avaient pas été réalisés par lui étaient réussis quand il était l'auteur du scénario.

Bon, apparemment Miyazaki prendra une "retraite active", donc ça va.

A part ça :

Citation :

Les 50 livres qu'il faut avoir lus selon Hayao Miyazaki

[...]
Le musée de la littérature de Kochi au Japon avait consacré une rétrospective à Hayao Miyazaki, rassemblant des notes manuscrites du réalisateur dans lesquelles il révèle les 50 livres qui l'ont marqué et dont il recommande la lecture. Parmi eux, des auteurs français, des grands classiques, mais aussi quelques surprises...  


1. Le Petit Prince d'Antoine de Saint-Exupéry (1943)
2. Le Roman de Cipollino (Il Romanzo di Cipollino) de Gianni Rodari (1956)
3. La Rose et l'anneau (The Rose and the Ring) de William Makepeace Thackeray (1854)
4. Le Petit salon de lecture (The Little Bookroom) de Eleanor Farjeon (1955)
5. Les Trois mousquetaires d'Alexandre Dumas (1844)
6. Le Jardin secret (The Secret Garden) de Frances Eliza Hodgson Burnett (1909)
7. Le Trésor des Nibelungs (The Treasure of the Nibelungs) de G.Schalk (1953)
8. Alice au Pays des merveilles (Alice's Adventures in Wonderland) de Lewis Carroll (1865)
9. Les Aventures de Sherlock Holmes (The Adventures of Sherlock Holmes) d'Arthur Conan Doyle (1891)
10. Une Ferme norvégienne (A Norwegian Farm) de Marie Hamsun (1933)
11. Le Petit cheval bossu de Piotr Erchov (1834)
12. Souvenirs entomologiques de Jean-Henri Casimir Fabre (1879-1907)
13. Toui Mukashi no Fushigina Hanashi-Nihon Reiiki de Tsutomu Minakami (1995)
14. La Mort d'Ivan Ilitch de Léon Tolstoï (1885)
15. L'Aigle de la neuvième légion (Eagle of the Ninth) de Rosemary Sutcliff (1954)
16. Winnie l'Ourson (Winnie-the-Pooh) de A. A. Milne (1926)
17. Les Princes du Vent de Michel-Aime Baudouy (1956)
18. Quand Marnie était là (When Marnie Was There) de Joan G Robinson (1967)
19. Un Hiver sans fin (The Long Winter) de Laura Ingalls Wilder (1940)
20. Le Vent dans les saules (The Wind in the Willows) de Kenneth Grahame (1908)
21. The Ship That Flew d'Hilda Lewis (1939)
22. Flambard de Kathleen Wendy Peyton (1967)
23. Tom et le Jardin de minuit (Tom's Midnight Garden) d'Ann Philippa Pearce (1958)
24. Les Aventures de Tom Sawyer (The Adventures of Tom Sawyer) de Mark Twain (1876)
25. Chumon no Ooi Ryouriten de Kenji Miyazawa (1924)
26. Heidi de Johanna Spyri (1888)
27. 20 000 lieues sous les mers de Jules Verne (1870)
28. Les Chapardeurs (The Borrowers) de Mary Norton (1952)
29. Neuf Contes de fées (Devatero pohádek) de Karel Capek (1931)
30. Hirondelles et Amazones (Swallows and Amazons) d'Arthur Ransome (1930)
31. La Classe volante (The Flying Classroom) d'Erich Kästner (1933)
32. Robinson Crusoe de Daniel Defoe (1719)
33. L'Ile aux trésors (Treasure Island) de Robert Louis Stevenson (1883)
34. Douze Mois de Samuil Marshak (1943)
35. Tistou les pouces verts de Maurice Druon (1957)
36. The man who planted the welsh onions de Kim Soun (1953)
37. Les Histoires étranges d'un atelier chinois (Strange Stories from a Chinese Studio) de Pu Songling (1740)
38. Les Voyages du Docteur Dolittle (The Voyages of Doctor Dolittle) de Hugh John Lofting (1922)
39. Voyage en Occident (Journey to the West) de Wú Chéng'?n (1500~?)
40. Le Petit Lord Fauntleroy (Little Lord Fauntleroy) de Frances Eliza Hodgson Burnett (1886)
41. From the Mixed-Up Files of Mrs. Basil E. Frankweiler d'Elaine Lobl Konigsburg (1968)
42. Les Enfants du village (Alla vi barn i Bullerbyn) d'Astrid Lindgren (1947)
43. Le Hobbit (The Hobbit, or There and Back Again) de J. R. R. Tolkien (1937)
44. Le Sorcier de Terremer (A Wizard of Earthsea) d'Ursula K. Le Guin (1968)
45. Le Cheval d'argent (The Little White Horse) d'Elizabeth Goudge (1946)
46. Nous étions cinq (Bylo nas pet) de Karel Polacek (1969)
47. L'Histoire de Jane Addams (City Neighbor: The Story of Jane Addams) de Clara Ingram Judson (1951)
48. La Femme radium (The Radium Woman) d'Eleanor Doorly (1939)
49. L'Incident Otterbury (The Otterbury Incident) de Cecil Day-Lewis (1948)
50. Les Patins d'argent (Hans Brinker or The Silver Skates) de Mary Mapes Dodge (1865)

Source : http://www.lexpress.fr/culture/livre/les-50-livres-qu-il-faut-avoir-lu-selon-hayao-miyazaki_1278253.html

eXPie a écrit:

Les 50 livres qu'il faut avoir lus selon Hayao Miyazaki


1. Le Petit Prince d'Antoine de Saint-Exupéry (1943)
5. Les Trois mousquetaires d'Alexandre Dumas (1844)
8. Alice au Pays des merveilles (Alice's Adventures in Wonderland) de Lewis Carroll (1865)
9. Les Aventures de Sherlock Holmes (The Adventures of Sherlock Holmes) d'Arthur Conan Doyle (1891)
14. La Mort d'Ivan Ilitch de Léon Tolstoï (1885)
16. Winnie l'Ourson (Winnie-the-Pooh) de A. A. Milne (1926)
24. Les Aventures de Tom Sawyer (The Adventures of Tom Sawyer) de Mark Twain (1876)
27. 20 000 lieues sous les mers de Jules Verne (1870)
32. Robinson Crusoe de Daniel Defoe (1719)
33. L'Ile aux trésors (Treasure Island) de Robert Louis Stevenson (1883)
43. Le Hobbit (The Hobbit, or There and Back Again) de J. R. R. Tolkien (1937)

11 qui me parlent sur 50...

Il est très orienté "lectures pour enfants qui marchent bien pour les adultes".

Winnie l'ourson ? c'est vraiment si kiffant ? ...

Hé ! Il a les pattes pleine de miel !

Citation :

"Hayao Miyazaki prépare un manga de samouraïs

L'entourage proche du réalisateur n'était pas dupe : tôt ou tard, Miyazaki allait se remettre derrière sa table de travail. L'attente n'aura pas été très longue, puisque, quelques semaines après sa retraite du cinéma et de la réalisation, Miyazaki travaille déjà à un manga mettant en scène des samouraïs.

Étant donné son influence sur le cinéma d'animation, l'activité première de mangaka pratiquée par Hayao Miyazaki en était presque reléguée au second plan. C'est pourtant vers elle que l'homme se tourne désormais, pour occuper des jours plus paisibles.
[...]
Très peu d'informations sont disponibles, mais l'histoire devrait impliquer des samouraïs, dans la période houleuse du Japon, entre le XVe et le XVIIe siècle. Aucune date de sortie n'a été annoncée.

« Si je parle trop, il va se mettre en colère », a terminé le producteur pour ne pas s'attirer les foudres du grand maître..."

Source : ici


Et après, il ne pourra pas s'empêcher d'en faire un scénario !

Ça ne me dérange pas qu'il soit à la retraite. Tant qu'il continue à travailler...

eXPie a écrit:

Et après, il ne pourra pas s'empêcher d'en faire un scénario !

Intéressant! Let's wait and see.  

Citation :

“Les Simpson” rendent hommage à Miyazaki

Les Simpson, la célèbre série animée rendra hommage ce dimanche 12 janvier au grand réalisateur japonais de films animés Hayao Miyazaki, qui a décidé de prendre sa retraite. Une sublime séquence, dans laquelle Springfield et ses habitants font référence au Voyage de Chihiro, Le Château dans le ciel, Kiki la petite sorcière et autres chefs d’œuvres de Miyazaki, est d'ores et déjà visible en ligne.

Source  : Télérama.

C'est très chouette de reconnaître les films !

eXPie a écrit:

C'est très chouette de reconnaître les films !

Je connais pas assez bien la filmo de Miyazaki.
C'était plus drôle avec celui consacré à Guillermo Del Toro.

Heyoka a écrit:

eXPie a écrit:

C'est très chouette de reconnaître les films !

Je connais pas assez bien la filmo de Miyazaki.
C'était plus drôle avec celui consacré à Guillermo Del Toro.

Tu veux dire :

Oui mais je ne voulais pas le poster dans le fil de Miyazaki.   

Le vent se lève.


Bon.
Ben.
J'me suis ennuyée.

Ça commence bien. Bancal, mais bien.
Un gamin (Jiro), un rêve (les avions). Un bon gars (binoclard justicier ! C'est rare !). Une petite sœur rigolote. Vie de famille tranquille (mais... où est le papa ?).

Saut dans le temps.
Un train.
Le garçon est devenu grand, il va à Tokyo pour les études.
Beaux paysages de maisons au milieu des rizières, de toits de Tokyo.

Gros tremblement de terre et incendie : très très bon ! Impression que c'est un monstre en colère qui détruit la ville. Une divinité qui se réveille de très mauvais poil.
Destruction de Tokyo.

Moment romantico-Nunuche du garçon justicier qui sauve la jeune fille en détresse.

Puis après, ça rentre dans une sorte de léthargie monocorde chiante.

Avion.
Arête de maquereau.
Courbe.
Dessins d'avions.
Description d'avions.
Vol d'avions.
Crash d'avions.
Rêve d'avions.
Histoire d'amour en filigrane. 
Petits avions. Moyens avions. Gros avions.

C'est doux. Trop doux. Limite ronflant.
Manque de peps.
D'humour.
De profondeur (ça survole les histoires de guerre, les histoires d'obsession, les histoires de maladie. A se demander ce que ça fout là finalement).

Impression finale que Miyazaki a voulu un film de fin de carrière "sérieux" et profond (sur la création artistique, les rêves à accomplir, la courte vie... ), mais qu'il n'a pas du tout trouvé l'intensité d'un anime avec quelque chose dans le ventre, ni de rester dans le doux, poétique, et gentil du conte.

J'ai été très touché par ce dernier film de Miyazaki dans sa perception du rêve et de la solitude. Pour aborder la vie de l'ingénieur Jiro Horikoshi, il choisit de laisser l'histoire en toile de fond comme une ombre, un miroir et une souffrance muette. Ce choix de détacher l'homme de ce qu'il a construit (des avions, sources de mort) et de la vision du Japon militariste a été largement discuté mais je le trouve cohérent et d'une grande puissance émotionnelle.
A travers ses cauchemars et l'épreuve précoce du séisme de 1923, Jiro reste marqué par une réalité autour de lui qui provoque une détresse, un constat d'impuissance. Le repli vers son idéalisation des engins volants répond à une nécessité de se protéger, à un sacrifice dont il ne mesure pas la portée. Sa relation avec Naoko nait aussi avec des regrets et une incapacité à rejoindre l'être aimé, qu'il ne peut accueillir que dans le rêve qui le lie à son modèle, l'Italien Caproni. Le vent se lève révèle donc beaucoup de tristesse mais rejoint la plupart des obsessions de l'oeuvre de Miyazaki en cherchant à transcender une beauté.

J'ai beaucoup aimé le film, tout en me disant qu'il n'y avait pas d'histoire. Ça n'est pas bien grave, mais je conçois qu'il puisse ennuyer.

Je pense que Miyazaki marchait sur des oeufs : parler en bien du concepteur du Chasseur Zéro n'est pas chose facile sans courir le risque de paraître cautionner la guerre d'agression d l'époque. On peut voir le film comme une réflexion sur l'oeuvre de quelqu'un... et l'utilisation qui en est faite : ce sont bien deux choses différentes.
Et puis, Miyazaki s'est fait plaisir, lui qui adore les avions.

Le tremblement de terre est très bien fichu. Le son qui accompagne les secousses, une sorte de mugissement sinistre... Oui, comme un monstre. Mais n'oublions pas que, au Japon, les tremblements de terre sont causés par un Poisson-chat (Namazu). Et les incendies...

C'est très curieux, aussi, la façon dont il a intégré Le Vent se lève, le bouquin de Hori Tatsuo (fil ici). Il faut au moins une heure pour que l'histoire arrive, et encore, ça relève presque de l'allusion. On retrouve bien la fille qui peint, le tableau, le coup de vent. Mais sinon, c'est presque le contraire. Dans le livre, le narrateur étant écrivain, il peut rester avec sa fiancée sur la "Montagne magique". Ce qui n'est pas le cas dans le film. Est-il égoïste, alors ? Sans doute, et pourtant, il est toujours présenté comme sympathique : son oeuvre passe avant la vie de sa fiancée. Peut-être aussi la sait-il condamnée, et pense-t-il que, tant qu'à faire, autant qu'elle vive moins longtemps mais avec lui, et qu'ils soient heureux (si c'est possible dans ces conditions) ?
D'ailleurs, ce n'est pas une vraie adaptation du livre... dans le générique de fin, il est écrit que c'est un hommage (notamment) à Hori Tatsuo.

Je suis d'accord avec toi, Queenie, le film survole plein de choses, mais je me dis que, finalement, pour un film consacré à l'aviation, c'est assez logique non ?

C'est un très curieux film, j'aurai sans doute un avis plus précis lorsque je le reverrai. Pour le moment, j'y repense comme à une sorte de rêverie (il y a tant de scènes oniriques !), de poème, quelque chose comme ça.

Le vent se lève

Plutôt déçu même si on ne s'ennuie pas tant que ça. Déception pour la qualité visuelle déjà entre le franchement vieillot et les quelques effets très modernes pour certains décors puis déception pour le reste car si la mélancolie est omniprésente... à moins que ce ne soit un blocage devant ce volontarisme (effectivement égoïste) au milieu de toutes les choses survolées. Les avions comme machines de guerre certes, les guerres aussi pourquoi pas, bien que du coup on soit perplexe devant les touches de "non non nous on fait juste des avions" (on peut aussi envisager que mettre à la porte toute esquisse de nationalisme par les temps qui court ce n'est pas si mal). Il n'en reste pas moins une belle norme de réussite personnelle bien que rêveuse à laquelle on peut ne pas être sensible (et qui va bien avec toute cette époque peut on se laisser à croire).

J'ai du mal à me convaincre... c'est vrai aussi que je connais mal Miazaki. Avec des avions et un souvenir éloigné je crois que je préfère Porco Rosso.