Henry James

Il y a eu une adaptation cinéma. Je ne sais pas avec qui, je ne l'ai pas vu. Mais Henry James, et ce roman en particulier me paraissent sacrement difficile à adapter, sans trahir, ou tout au moins énormement simplifier l'oeuvre.

kenavo a écrit:

Epi a écrit:

Les Bostonniennes, j'hésite... Ce livre a-t-il été adapté au cinéma ? Avec Daniel Day Lewis ? Ou je confonds ? Je ne suis pas certaine mais du coup, je crois que ce ne sera pas le prochain que je lirai (dommage pour moi peut-être )

oui.. ah mais ce film est extra
mais c'était avec Christopher Reeve, pas D.D.Lewis

Alors je confonds avec un autre livre qui n'est peut-être d'ailleurs pas du tout de Henry James.
Après vérification, il s'agit de "The age of innocence" d'Edith Wharton donc rien à voir effectivement
Je suis donc partante pour Les bostoniennes aussi

kenavo a écrit:

Epi a écrit:

Les Bostonniennes, j'hésite... Ce livre a-t-il été adapté au cinéma ? Avec Daniel Day Lewis ? Ou je confonds ? Je ne suis pas certaine mais du coup, je crois que ce ne sera pas le prochain que je lirai (dommage pour moi peut-être )

oui.. ah mais ce film est extra
mais c'était avec Christopher Reeve, pas D.D.Lewis

Oui, c'est ça, avec Christopher Reeve,c 'est un film de James Ivory.
D.D.Lewis était notamment dans le film Le Temps de l'Innocence, de Scorsese... d'après Edith Wharton.

Heny James, il faudra que je réessaye un jour. Le Tour d'écrou m'avait tellement énervé, cette volonté de mettre de l'ambiguïté à tout prix, de vouloir récuser la voie fantastique du texte, alors qu'il y a mis des preuves irréfutables. J'ai préféré le film, qui met lui carrément l'accent sur le fantastique, et qui n'est ainsi pas bancal (je suis bien conscient que la plupart vont parler d'ambiguïté).

Edit : entre-temps Epi a corrigé... Mais bon, "rien à voir ?" Wharton et Henry James n'étaient-ils pas proches ?

Je le sens moins pour toi, eXPie, Henry James. Ou alors il faudrait que tu essaie peut être quelque chose de pas fantastique, mais de plus "psychologique" l'ambiguité dans les rapports humains te gênera peut être moins. Peut être La coupe d'or, à mon avis son livre le plus cruel.

Wharton et James étaient proches, oui. On peu meme dire qu' ils étaient amis et James a influencé Edith Warton.
Mais, je trouve quand meme que Wharton s' en tire très bien en tant que romancière...

eXPie a écrit:

Mais bon, "rien à voir ?" Wharton et Henry James n'étaient-ils pas proches ?

oui, amis.. et souvent aussi assez proche dans leurs oeuvres

Arabella a écrit:

Peut être La coupe d'or, à mon avis son livre le plus cruel.

oui.. en effet.. cruel..
(aussi un -autre- très bon film )

eXPie a écrit:

Oui, c'est ça, avec Christopher Reeve,c 'est un film de James Ivory.

Oh ! En plus un film de James Ivory que j'aime vraiment beaucoup ! Il faut absolument que je lise ce livre et qu'ensuite je voie ce film !!!

eXPie a écrit:

Le Tour d'écrou m'avait tellement énervé, cette volonté de mettre de l'ambiguïté à tout prix, de vouloir récuser la voie fantastique du texte, alors qu'il y a mis des preuves irréfutables. J'ai préféré le film, qui met lui carrément l'accent sur le fantastique, et qui n'est ainsi pas bancal (je suis bien conscient que la plupart vont parler d'ambiguïté).

Je voudrais savoir justement, pour les connaisseurs, comment ce livre est perçu ? N'y connaissant rien, moi je trouve beaucoup de plaisir à le lire.

eXPie a écrit:

Edit : entre-temps Epi a corrigé... Mais bon, "rien à voir ?" Wharton et Henry James n'étaient-ils pas proches ?

Justement, sans avoir jamais lu James auparavant, j'ai confondu les deux pour l'adaptation, ils sont donc bien proches oui même pour ceux qui ne connaissent pas à fond. Le rien à voir était plutôt pour ce qui concerne le film.

bix229 a écrit:

Wharton et James étaient proches, oui. On peu meme dire qu' ils étaient amis et James a influencé Edith Warton.
Mais, je trouve quand meme que Wharton s' en tire très bien en tant que romancière...

J'aime bien Wharton et elle s'en tire plus que bien oui.

La tour d'écrou a un statut ambigüe dans l'oeuvre de James, parce que c'est à la fois sans doute son oeuvre la plus célèbre, et en même pas la plus typique. Parce que même s'il y a d'autres textes que l'on peut classer à fantastique (par exemple Owen Wingrave) c'est loin de constituer une partie majoritaire de son oeuvre, plus consacrée à des analyses très fines d'individus, socialement et culturellement très définis. Mais on retrouve le style et l'écriture dans toute l'oeuvre. Et l'ambigüe, le fluctuant, le clair obscur, l'incertain. Le très subtile.

Merci pour ces précisions Arabella. Cela me donne encore plus envie d'approfondir beaucoup plus.

Epi a écrit:

Je suis en train de découvrir Henry James avec Le tour d'écrou et je dois dire que ça me plait vraiment beaucoup et que je ne vais certainement pas en rester là.
C'est fou comme on tarde parfois à aborder certains auteurs qui, une fois découverts, deviennent une évidence.
Je suis trop contente

Il en fut de même pour moi. A la petite différence que je n'ai pas accroché à Daisy Miller, nouvelle grace à laquelle j'ai découvert Henry James. C'est en lui accordant une seconde chance qu'il s'est imposé à moi. Depuis, je les enchaîne. Je suis en train de lire l'Elève que j'adore réellement. Le Tour d'Ecrou m'a particulirement marqué ! Quelle athmosphère angoissante ! Digne d'un Hitchcock.

Harelde a écrit:

Epi a écrit:

Je suis en train de découvrir Henry James avec Le tour d'écrou et je dois dire que ça me plait vraiment beaucoup et que je ne vais certainement pas en rester là.
C'est fou comme on tarde parfois à aborder certains auteurs qui, une fois découverts, deviennent une évidence.
Je suis trop contente

Il en fut de même pour moi. A la petite différence que je n'ai pas accroché à Daisy Miller, nouvelle grace à laquelle j'ai découvert Henry James. C'est en lui accordant une seconde chance qu'il s'est imposé à moi. Depuis, je les enchaîne. Je suis en train de lire l'Elève que j'adore réellement. Le Tour d'Ecrou m'a particulirement marqué ! Quelle athmosphère angoissante ! Digne d'un Hitchcock.

L'élève a été adapté (oserais-je dire "très bien", vu que je n'ai pas lu le livre ?), et ça a donné un très bon film (de 1996), réalisé par Olivier Schatzky, avec Vincent Cassel.

Quelle que soit la qualité des adaptations, elles ne peuvent vraiment rendre compte de ce qui fait la plus grande qualité de Henry James, c'est à dire de son écriture. Ce qui ne veut pas dire que ces films ne peuvent être de grande qualité, simplement qu'en lisant par la suite les textes, il y aura forcement quelque de différent.

Arabella a écrit:

Quelle que soit la qualité des adaptations, elles ne peuvent vraiment rendre compte de ce qui fait la plus grande qualité de Henry James, c'est à dire de son écriture. Ce qui ne veut pas dire que ces films ne peuvent être de grande qualité, simplement qu'en lisant par la suite les textes, il y aura forcement quelque de différent.

Bien sûr, je suis d'accord.
Mais les adaptations réussies (dans le sens où, en tant que film, c'est bien) de livres réussis sont bien rares... Après, le film ne sera pas, dans l'histoire du cinéma, ce que l'oeuvre de James est dans l'histoire de la littérature, mais c'est quand même d'autant plus intéressant que c'est un film français, et que le réalisateur n'est pas très connu (il a surtout oeuvré pour la télé). J'avais trouvé Portrait de Femme, de Jane Campion, bien lourd, ça ne me donnait envie de lire le livre, tandis que l'Elève, si.

J' ai lu il y a des années un recueil bilingue de deux nouvelles, Maud Evelyn et La Mort du lion...
Si vous trouvez ce receuil ou les deux nouvelles, vous pouvez les acheter, elles sont superbes.
C' était édité par Aubier, je crois dans une collection bilingue...