Parfum de livres… parfum d’ailleurs
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 Henry Miller

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Snark
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MessageSujet: Henry Miller   Henry Miller EmptyJeu 31 Mai 2007 - 19:27

Henry Miller Henry_10
1. Miller est lion

une courte biographie


Citation :
Fut publié en anglais, à Paris, en, 1939, cinq ans après Tropique du cancer. Il fut immédiatement interdit dans les pays de langue anglaise. Il resta toléré en France, mais sa première traduction dans notre langue, en 1947, provoqua une tempête juridique. Peu à peu le monde entier a fini par s'incliner devant la formidable puissance de ce livre. Aujourd'hui, il est devenu un classique, mais il n'a rien perdu de sa force explosive qui lui confère une éternelle jeunesse.


Dans Tropique du Capricorne, Miller raconte sa jeunesse dans un complet désordre. D’un paragraphe à l’autre, tout change. Il redonne vie aux multiples affects qui l’ont marqués et cela, de manière à nous donner l’impression, par son exubérance créatrice, de carrément présenter la manière dont son sang circulait, alors, dans ses veines.
Malgré la constante mutation du flux de son texte, l'on peut dire que les 300 premières pages contiennent surtout des passages où son appétit de destruction, son exécration du système américain, machine à produire des malheureux, l’emporte dans de puissantes divagations où son imaginaire surabonde d’images diaboliquement destructrices. Il fait sentir au lecteur à quel point cette haine le travail dans de longs paragraphes qui s’étirent parfois sur plus de 6 pages. Sauvagement, Miller et sa haine de lion affamé qui combat pour de la viande ne s,attaque pas seulement au système, mais aussi à tous ceux qui y consentent et acceptent les démences de l'Amérique, symbole de la dégénérescence de la civilisation.Rien n'échappe à sa geule vorace à ses crocs pointus.
(le moteur principale de la création, ai-je entendu dire, est la colère. Vrai.)
Ceci résume son « premier » rapport au système américain (et à ses produits, les individus vidés de leurs vitalité):
Citation :
De même que la ville était devenue une énorme tombe où les hommes s’enfonçaient, en luttant, pour mériter une mort décente, de même ma vie à moi en venait à ressembler à une tombe que je bâtissais avec ma propre mort.

Sur les USA:
Citation :
L'Amérique est pacifique et cannibale. (...)
Marcher dans l'argent, au milieu de la foule nocturne, protégé par l'argent, bercé par l'argent, abruti par l'argent, la foule même devanant une forme d'argent, le souffle mm, argent, le moindre objet isolé, ici, là, n'importe où, partout, argent, argent, l'argent, et pas encore asse, et puis plus du tout d'argent, plus d'argent, mais l'argent, tjs l'argent, et que vous ayez de l,argent ou que vous n'en ayez pas, c'est l,argent qui compte et l'argent fait l'argent, qu'est-ce qui fait que l'argent fait l'argent?
Citation :
(À son père devenu dépressif et faible) Dormez mon père, je vous en supplie, car nous qui sommes éveillés, bouillons aux chaudières de l'horreur...
Mais aussi, Miller raconte les diverses manières dont il a fuit le système. Il nous raconte les diverses manières dont il a fissuré, fait craqué le système pour se libérer et désirer ailleurs. Ainsi, sa vie même est une réponse singulière au problème : comment fuir?

...
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Snark
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MessageSujet: Re: Henry Miller   Henry Miller EmptyMar 5 Juin 2007 - 1:56

2. ailleurs, Miller-enfant dit Oui


La deuxième partie du récit s’intitule « Interlude ».Miller questionne le monde, replonge dans son enfance, raconte les histoires qui l’ont marqués, et pense à ce qu’est Dieu de toutes les façons imaginables. Dans le désordre créateur qu’est son écriture même, il pond des phrases formidables comme : « Ma maison? Mais, c’est l’univers – tout l’univers! Je suis chez moi partout; je l’ignorais. À présent je le sais. » Ou encore : « Ce n’est pas Dieu mais la vie, qui est amour. »
Il montre comment, après avoir pulvériser les barrières du sens commun, il le fuit, se campe ailleurs, dans l'univers:
Citation :
« Je ne regarde plus dans les yeux de la femme que je tiens dans mes bras, mais je la traverse à la nage, tête, bras et jambes en entier, et je vois que derrière les orbites de ces yeux s’étend un monde inexploré, monde des choses futures, et de ce monde toute logique est absente… L’œil, libéré de soi, ne révèle ni n’illumine plus, il court le long de la ligne d’horizon, voyageur éternel et privé d’informations… J’ai brisé le mur que crée la naissance, et le tracé de mon voyage est courbe et fermé, sans rupture… Mon corps entier doit devenir rayon perpétuel de lumière toujours plus grande… Avant de redevenir tout à fait homme, il est probable que j’existerai en tant que parc – sorte de parc naturel où l’on vient se reposer, laisser couler le temps. »
Sa fuite absolue de la doxa est le fruit d’un évènement qui l’a renversé de manière définitive : sa rencontre avec Una. L’extrait ci-haut n’est qu’un prélude aux 50 superbes pages qu’il lui consacre.
Passages de celles-ci:
Citation :
Au fond de nos ténèbres, isolés, enfermés dans ce trou noir, sans monde spectateur, sans adversaires, sans riveaux, la force aveuglante, l'emportement de la volonté l,adoucissait un peu. Elle y puisait une sorte de phosphorescence cuivrée, fondue; les mots sortaient de sa bouche comme la lave; tout son corps se tendait comme une serre vorace, cherchantla prise, le poitn solide, substantiel, où se percher, un asile où rentrer et se reposer un instant.

Ses actions étaient autant d’énigmes exaspérantes, ne répondaient en apparence à aucun motif. Ils composaient une sorte de commentaire symbolique et ironique sur la vie humaine, sur les us et coutumes de cette créature, proche parente de la fourmi :l’homme, vu d’une autre dimension.

Je ne vous en dis pas plus…



Quelques citations:
Citation :

Je cherche tous les moyens d’expression possibles et imaginables et c’est comme un bégaiement divin.

L’artiste appartient à la souche originelle X; il est le microbe spirituel pour ainsi dire, qui se transmet d’une souche originelle à l’autre. Il ne peut succomber au malheur, parce qu’il ne fait pas partie de l’ordre physique et racial des choses. Son apparition coïncide tjs avec les catastrophes et les dissolutions; il est l’être cyclique qui vit en épicycle.

S’ils me caressent la tête pour me féliciter de mes progrès en classe, je crache par terre pour leur montrer que j’ai encore quelquechose à apprendre.

Si je me dresse contre la condition actuelle du monde, ce n’est pas en moraliste – c’est parce que j’ai envie de rire plus, toujours plus. Je ne dis pas que Dieu n’est qu’un énorme rire : je dis qu’il faut rire dur avant de parvenir à approcher Dieu. Mon seul but dans la vie est d’approcher Dieu, c’est-à-dire d’arriver plus près de moi-même. C’est pourquoi peu m’importe le chemin. Mais la musique est très importante. La musique est tonique pour la glande pinéale. La musique, ce n’est pas Bach, ni Beethoven ; la musique, c’est l’ouvre-boîte de l’âme. Calme terrible en dedans de soi ; conscience que l’être est doté d’un plafond et d’un toit…
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MessageSujet: Re: Henry Miller   Henry Miller EmptyMar 5 Juin 2007 - 2:19

Suis tenté de dire que:
Sous certains rapports, Miller= https://www.youtube.com/watch?v=ryafx_NWIoU

bom

Comme cette musique inouïe, Miller a un coté "underground", intensif, dérisoire, provocateur, instinctif.
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MessageSujet: Re: Henry Miller   Henry Miller EmptyVen 15 Juin 2007 - 1:52

Miller en personne!
Émouvant.
Sa haine envers l'amérique ne s'est pas affaiblit... Mm après l'avoir broyé, déchiqueté, poignardé, pulvérisé dans le Tropique de capricorne.

https://www.youtube.com/watch?v=swzQPz8oB1w
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MessageSujet: Re: Henry Miller   Henry Miller EmptyVen 15 Juin 2007 - 10:21

Snark a écrit:
Miller en personne!
Émouvant.
Sa haine envers l'amérique ne s'est pas affaiblit... Mm après l'avoir broyé, déchiqueté, poignardé, pulvérisé dans le Tropique de capricorne.

Pour une fois je n'ai pas eu trop de mal à capter l'accent fortement new-yorkais de Miller et c'est rien de dire qu'il HAIT cette ville !!Laughing
"Now I can shit all upon New-York" ...

La fin est particulièrement émouvante je trouve : ce vieux monsieur revenu du bout de la nuit qui ne sait ... "I don't know how i have survived , while i'm still standing.
In fact i don't really know wether i'm really awaked or dreaming...My all past seems like a long dream ponctionned by nightmares"...Like a Star


Merci pour ce lien , très intéressant Snark, c'est vrai...
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MessageSujet: Re: Henry Miller   Henry Miller EmptyDim 2 Mar 2008 - 20:02

Pour quiconque voyage le bout de la nuit, Miller va de soi. Après avoir admiré Céline et Cendrars notamment, Kerouac et Laferrière se sont inspirés de lui. Bukowski aura beau le dénigrer ne fut que pour la forme, Miller a eu une fonction de catalyseur pour secouer l'Amérique profonde. Ce fut l'un des plus prophètes des écrivains de par le monde. Ses rapports avec June et Anaïs Nin sont - peut-être malheureusement? - ce qui défraie davantage la chronique de sa renommée. Mais je crois que Miller apporte nettement plus sur la table.

Pour le moment, j'ai surtout lu Jours tranquilles à Clichy. Un passage m'a davantage marqué. Je vous reviendrai là-dessus.
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MessageSujet: Re: Henry Miller   Henry Miller EmptyLun 3 Mar 2008 - 22:48

Tiré de Jours tranquilles à Clichy, 1967, Paris : Le terrain vague, p. 120

"Elle ne s'adressait à personne, et encore moins à moi; elle ne se parlait pas à elle-même, elle n'invoquait pas Dieu non plus. Elle n'était qu'une plaie vivante qui se mettait tout à coup à gémir. Dans l'obscurité, la plaie semblait s'ouvrir et créer l'espace même dans lequel elle pouvait saigner sans honte et sans humiliation. tout le temps qu'elle parlait, elle me serrait le bras, comme pour s'assurer de ma présence; je sentais ses doigts s'enfoncer dans ma chair, comme s'ils avaient pu transmettre ce que ses mots étaient incapables d'exprimer."

Ce qui n'est pas sans faire penser à Putain de Nelly Arcan, bien qu'elle ait trouvé les mots pour alimenter quelque délire.
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MessageSujet: Re: Henry Miller   Henry Miller EmptyDim 9 Mar 2008 - 11:29

J'ai lu la trilogie Sexus, Nexus, Plexus et j'en ai gardé un excellent souvenir, une écriture piquante et dynamique !
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MessageSujet: Re: Henry Miller   Henry Miller EmptyMer 2 Juil 2008 - 19:35

Là on m'a passé Sexus à lire, et j'ai trouvé Nexus chez un bouquiniste.
Je progresse lentement vu que je ne lis pas assez souvent, mais ça me plaît énormément.
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MessageSujet: Henry Miller   Henry Miller EmptyMer 2 Juil 2008 - 20:51

Miller était aussi un lecteur passionné comme beaucoup d'autodidactes.

Les Livres de ma vie -Gallimard- inspirera beaucoup de lecteurs...

On se demande d'ailleurs où il trouvait le temps de lire, compte tenu de sa vie

agitée et de ses amours.

Sa correspondance aussi est à lire. Avec Anais Nin, ne serait ce que pour

voir à quel point c'était une emmerdeuse. Et surtout avec Lawrence Durrell

et John Cowper Powys.
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MessageSujet: Re: Henry Miller   Henry Miller EmptyLun 28 Juil 2008 - 16:29

J'ai lu la trilogie nexus plexus sexus, c'est spécial mais j'ai beaucoup aimé.
Je suis d'accord avec le lien que l'on peut faire de miller avec celine et bukowski (j'ai lu "women").
Amis du romantisme 'cru' bonjour !

diablotin
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MessageSujet: Re: Henry Miller   Henry Miller EmptyDim 4 Oct 2009 - 16:09

Je l'ai découvert avec "Tropique du cancer", qui m'a vraiment interpelé et séduit de par sa liberté de ton, et sa modernité (difficile quand on le lit de situer le récit au début des années 30).

Il m'est alors venu une réflexion semblable à ce que disait jack-hubert dans un précédent message : je n'ai pas compris le rejet que pouvait éprouver Bukowski pour Miller, il m'a semblé qu'au contraire, Miller avait en quelque sorte (et sans les comparer) ouvert la voie, préparé le terrain à la prose de Bukowski, et je voyais de la part de ce dernier une sorte de jalousie, une rivalité envers son ainé.

Mon seul bémol concernant "Tropique du cancer" revenait aux passages que je qualifierais de lyrisme noir, où Miller me semblait perdre de sa force et de sa sincérité à vouloir épater la galerie par une créativité débridée, une assemblage de mots et d'idées délirantes, qui personnellement ne m'épate pas, mais au contraire me gonfle. Heureusement pour moi, ces paragraphes échevelés ne représentent pas l'essence du roman, tout juste une ponctuation.

Et puis j'ai attaqué "Printemps noir" dans la foulée, un recueil de nouvelles. Et là, je comprends beaucoup mieux l'incompréhension de Bukowski, car il me semble que ce bouquin (que je ne suis pas sûr de lire jusqu'à son terme) met clairement l'accent sur l'aspect de l'écriture de Miller qui me gênait par moment dans le précédent livre. Pour moi, il sacrifie clairement le fond à la forme sur ces textes, et j'ai peine à penser que cet écrivain avait d'autre ambition que celle de choquer, contrairement à Bukowski qui, lui, ne m'a jamais paru chercher la provocation, mais qui au contraire se contentait de décrire le monde tel qu'il le voyait, crûment, dans toute sa folie et sa violence.

Bref, je crois que, moi non plus, je ne comprends finalement rien à Henry Miller...
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MessageSujet: Re: Henry Miller   Henry Miller EmptyDim 4 Oct 2009 - 16:24

Chacun est un mystère pour les autres et pour soi-meme, et un écrivain tel que Miller n' échappe pas à la règle.

Moi aussi j' ai été géné par la lecture de Printemps noir. On y sent peut etre l' effort d' un auto didacte pour maitriser quelque chose qui lui
échappe... Je ne sais pas...
Miller cherchait, curieux et affamé de tout.
Je le préfère quand il parle de lui-meme, de sa sensualié profonde, de
son amour jamais rassasié pour les femmes... De sa recherche pour une certaine philosophie de la vie, vers l' Orient, le tao et Dieu sait quoi
encore...
Miller adorait jouer au ping pong ! Henry Miller Icon_lol
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MessageSujet: Re: Henry Miller   Henry Miller EmptyLun 26 Avr 2010 - 20:56

http://www.repere.tv/?p=3109

Alain Stanké parle d'Henry Miller
Et j'ai acheté le titre suivant "Tropique du Cancer" dans l'usagé.
en lisant le livre d'Alain Stanké " Le Francais a Change ma Vie".
J'en suis aux premiers balbutiements du livre de Miller. Mais déjà, il promet.
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MessageSujet: Re: Henry Miller   Henry Miller EmptyLun 13 Sep 2010 - 10:32

Mon point de vue est un peu plus nuancé qu'à l'époque de mon précédent message.

J'ai lu depuis Le cauchemar climatisé, où Miller fait une sorte de réquisitoire contre la modernité, un son de cloche très intéressant, qui tranche avec la béatitude habituelle qui va de paire avec l'évocation du progrès et du génie humain. Ce livre est le récit du retour de Miller dans son pays pendant la seconde guerre, après son long exil en Europe. Miller ne reconnait plus le pays qu'il a laissé, il est consterné par sa course vers un progrès technique qui à ses yeux est une régression de l'humanité.

Ce qui est sur, c'est que Miller n'est pas un écrivain qui laisse indifférent. Et si certains aspects de son travail et de sa personnalité continuent à me laisser un peu perplexe, je ne peux pas en rester là.
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