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Messages : 6465 Inscription le : 28/04/2010 Age : 49 Localisation : Yvelines
Sujet: Franz Schubert Lun 10 Juin 2013 - 14:36
Pas de fil sur Schubert ?
L'oubli est réparé !
Citation :
Franz Peter Schubert est un compositeur autrichien né le 31 janvier 1797 à Lichtenthal, près de Vienne, et mort dans cette même ville le 19 novembre 1828. Bien que mort à 31 ans, Schubert est l'un des grands compositeurs du xixe siècle et le maître incontesté du lied.
À sa mort à l'âge de trente et un ans seulement, Schubert laisse un millier d'œuvres. Environ une centaine d'opus sont publiés de son vivant, ce qui est peu au regard de sa productivité, mais plus que ce que Robert Schumann ou Frédéric Chopin auront publié au même âge. La majeure partie des œuvres publiées de son vivant sont des lieder, des danses, ou des compositions pour piano à quatre mains, mais y trouve aussi le Quatuor à cordes n° 13 en la mineur « Rosamunde », D. 804, trois sonates pour piano (D.845, D.850 et D.894), le Trio pour piano et cordes n° 2 en mi bémol majeur, D. 929, la Fantaisie en ut majeur « Wanderer », op.15, D.760.
La publication de ses œuvres s'étendra sur tout le xixe siècle ; elle sera virtuellement terminée avec l'achèvement de la Première édition complète, réalisée sous la direction de Johannes Brahms pour son centenaire en 1897. Une nouvelle édition complète (Neue Schubert Ausgabe) est en cours.
La partie centrale de son répertoire constitue ses plus de six cents lieder, composés sur des textes des plus grands poètes de la langue allemande (Klopstock, Goethe, Schiller, Rückert, Heine), de ses amis (Johann Mayrhofer, Karl Theodor Körner, Josef von Spaun, Franz von Schober, Johann Chrysostomus Senn, Matthäus Kasimir von Collin), de poètes étrangers tels que Walter Scott, William Shakespeare ou Pétrarque ou encore de poètes dont la notoriété est due à ses lieder (Wilhelm Müller).
Le baryton Johann Michael Vogl, très célèbre à l'époque, devenu l'ami et l'admirateur de Schubert, a largement contribué à faire connaître les lieder, tout comme le baron Carl von Schönstein et la cantatrice Anna Milder. Certains lieder connaîtront même un succès retentissant.
Schubert a écrit pour tous les genres musicaux, excepté le concerto. Influencé par Haydn et Mozart, son art est cependant très différent. Il ne fut pas reconnu de son vivant, de nombreuses œuvres n'ayant été jouées pour la première fois que bien après sa mort. Pourtant, son sort eût pu être différent. Il avait adressé son lied Der Erlkönig à Gœthe qui ne lui répondit jamais, bien que ce remarquable opus fût composé sur l'un de ses plus célèbres poèmes (« Wer reitet so spät durch Nacht und Wind »). Il est vrai que Gœthe n'a sans doute pas ouvert le document. De plus, Beethoven lui-même ne lui prêta que bien peu d'attention (malade, renfermé sur lui-même et de plus en plus désabusé et irascible, le maître ne se préoccupait guère de ses contemporains). Néanmoins dans un article du 3 mai 1831 paru dans le Theaterzeitung, Anton Schindler (biographe contesté de Beethoven) mentionne une rencontre tardive de 1827 où Beethoven, après avoir reçu Schubert et examiné ses lieder, se serait exclamé : « Vraiment chez ce Schubert, il y a une étincelle divine ! ».
La plus grande partie des œuvres de Schubert (les lieder, en particulier le Winterreise, les dernières symphonies, certains impromptus, l'ultime Sonate nº 21 en si bémol majeur, D.960, le Quintette pour deux violons, alto et deux violoncelles, D. 956), est marquée par le rythme sans répit des pas du Wanderer, cheminant en une quête désespérée d'un ailleurs sans cesse poursuivi et jamais atteint.
source : wikipedia
Harelde Zen littéraire
Messages : 6465 Inscription le : 28/04/2010 Age : 49 Localisation : Yvelines
Sujet: Re: Franz Schubert Lun 10 Juin 2013 - 14:38
Avec Schubert, il faut s'installer confortablement, fermer les yeux... et écouter ! Donc : je me tais !
Sullien Sage de la littérature
Messages : 1591 Inscription le : 23/10/2012
Sujet: Re: Franz Schubert Lun 10 Juin 2013 - 14:47
Thierry Cabot Envolée postale
Messages : 103 Inscription le : 10/10/2013 Age : 66
Sujet: Re: Franz Schubert Dim 10 Nov 2013 - 16:36
Merci, Harelde, d'avoir réparé cet oubli. A l'âge de trente-et-un ans, Schubert avait laissé une oeuvre admirable. Dès la première note, il est reconnaissable entre mille.
mimi54 Zen littéraire
Messages : 6043 Inscription le : 02/05/2010
Sujet: Re: Franz Schubert Dim 10 Nov 2013 - 19:56
Et celui là.......
sans doute ma plus belle émotion musicale de concert....ce morceau arrivait en bis, après Beethoven, Brahms en duo, et trio.Et comme cadeau au public, ce notturno
Début des années 2000, Franck Braley, et les frères Capuçon ( comme l'extrait)...Gauthier Capuçon, le cadet commençait à se faire connaître sur scène
eXPie Abeille bibliophile
Messages : 15620 Inscription le : 22/11/2007 Localisation : Paris
Sujet: Re: Franz Schubert Dim 10 Nov 2013 - 21:06
Une des dernières oeuvres de Schubert (et une de mes préférées, avec le fameux Quintette pour cordes, notamment), la Fantaisie D 940 (1828), pour piano à quatre mains :
Thierry Cabot Envolée postale
Messages : 103 Inscription le : 10/10/2013 Age : 66
Sujet: Re: Franz Schubert Dim 10 Nov 2013 - 22:08
Merci mimi54 et eXPie pour ces deux magiques oeuvres. J'aime également beaucoup "La jeune fille et la mort".
Max Main aguerrie
Messages : 381 Inscription le : 21/03/2014 Localisation : Toulouse
Sujet: Re: Franz Schubert Jeu 1 Mai 2014 - 22:08
J'ai jamais été plus que ça fan de Schubert. A chaque fois que j'ai essayé de creuser, ça m'a pas trop plu. Sauf quelques exceptions connues bien sûr, genre pour piano son 2e klavierstücke et quelques "moments musicaux". Et puis bien sûr ses deux dernières symphonies, mais aussi sa 5e que j'adore et qui est très facile d'accès, et pis le mouvement lent de son 2e trio pour piano. Mais c'est tout quoi. Les trucs de base.
Ben pourtant, sa sonate arpeggione, je peux me la passer en boucle tout le temps. Je la vénère. Il faut dire que cette sonate fait partie des toutes premières œuvres classiques que j'ai écoutées. Alors ça marque.
J'ai beau découvrir régulièrement de nouvelles interprétations (là je suis en train d'écouter pour la première fois une version Rostropovitch/Britten, le truc de mammouth imbattable a priori), ben rien à faire, je reviens toujours à ma première interprétation chérie : Miklos Perényi et Andras Schiff.
Surtout que la vidéo est mythique (ça démarre à 0:26) :
En plus ils ont des têtes de fou. Le violoncelliste, on dirait un second rôle dans Orange mécanique...
Et puis ils sont trop à fond. Blague à part, cette sonate me fait chavirer. Grosse puissance émotive tout le long, sans jamais la moindre baisse d'intensité. De la première à la dernière note. Rien à jeter.
Mais dès qu'une interprétation se détache, même d'un poil, de celle-ci, je suis toujours un peu déçu... Enfin, je prends mon pied quand même hein, m'enfin la petite gêne est là... Mais bon, c'est le lot des premières découvertes.
titine Envolée postale
Messages : 228 Inscription le : 24/09/2015
Sujet: Re: Franz Schubert Mer 11 Nov 2015 - 10:03
Max, j'allais poster cette version de cette sonate pour piano et violoncelle arpeggione de Schubert que je trouve excellente (miraculeuse en fait) et voilà tu l'as déjà postée. bon signe quelque part : le repérage d'oeuvres de valeur sur ce site. j'avais un certain souvenir (auditif) de ce morceau et cherchais une version qui s'en rapproche le plus, écouté 4 interprétations, par des musiciens reconnus mondialement, zappé, zappé, la 5ème fois a été la bonne. comme tu dis, elle est parfaite, aucune défaillance d'un bout à l'autre. ce sont les 10 premières minutes surtout que j'aime. moi, le violoncelliste penché sur son instrument me faisait plutôt penser à Kevin Spacey (mais avec ta photo on voit bien que pas du tout). de Schubert j'aime bien les impromptus, le n°3 par exemple :
la meilleure version que j'ai trouvée sur le net : le plus doux martelé [là encore peut-être simplement, comme tu le dis, une certaine fidélité de ma part au passé, à une version passée qui aurait laissé une empreinte indélébile, ou bien simplement une certaine oreille, indépendamment d'un soit-disant primat de l'écoute antérieure] (laissé l'interprétation d'Horowitz : interprétation séduisante mais décidément trop lente, de Sokolov : trop rapide, bousculée, les fioritures survolées, trop martelée, de Wilhelm : pas assez sensible et en retenue...) je me note les symphonies dont tu parles. merci