Guillermo Martínez [Argentine]

Présentation (expurgée) de l'éditeur Robert Laffont :
"Guillermo Martinez est né à Bahia Blanca en 1962.
Brillant étudiant en mathématiques à Buenos Aires, il a passé deux ans à l'université d'Oxford.
Dès son premier roman, Acerca de Roderer (non traduit en français), salué par une presse unanime, il est propulsé au titre d'écrivain prometteur.
Amoureux des lettres, grand lecteur de Borges et d'Agatha Christie, il parvient à réconcilier le genre policier avec la grande littérature, les adeptes de Conan Doyle et ceux d'Henry James".

Cela met la puce à l'oreille, n'est-ce pas ? Mais encore une fois, certains éditeurs n'hésitent pas à avancer de grands noms pour vendre un auteur dont l'ambition n'est sans doute pas si grande.

Œuvres traduites en français :

2003 : Mathématique du crime (adapté au cinéma par Alex de la Iglesia en 2004 sous le titre Crimes à Oxford)
2007 : La mort lente de Lucia B.

Œuvres non traduites :

[*]Infiernio grande (1989)
Acerca de Roderer (1993)
La mujer del maestro (1998)
Borges y las matemáticas (2003)
La fórmula de la inmortalidad (2005)
Gödel (para todos) (2009)
Yo también tuve una novia bisexual (2011)

mathématique du crime

En général j'aime bien les romans qui m'emmènent vers les sentiers escarpés de la connaissance scientifique. Parce que je n'y connais rien en science et encore moins en mathématique, je me suis dis que le livre de Guillermo Martinez pourrait m'apprendre quelque chose et pourquoi pas me surprendre.

L'histoire se passe à Oxford, plus ou moins au sein de la communauté des mathématiciens qui vivent dans cette ville studieuse. Un meurtre survient et une sorte de jeu des séries est lancé en direction d'Arthur Seldom, éminent professeur et du narrateur (jeune argentin féru de mathématiques).
Le roman se laisse lire mais n'apporte pas de grandes surprises, ni de grandes découvertes. Reposant sur l'idée que les mathématiques sont impropres à raconter le monde et que la subjectivité de chacun s'inscrit obligatoirement dans toute histoire de l'être, le roman déplie lentement (et dans un style assez pauvre) une série d'évènements qui se veulent énigmatiques.
La facture totale est plutôt consensuelle, la fin parait très peu naturelle (voir capillotractée) et finalement toute l'architecture de l'ensemble repose sur de bien maigres prémisses.

J'attendais mieux.
Mais ce n'est pas si mal (enfin ça se lit tranquillement...).

Bon ben c'est clair ... Cela ne donne pas envie de le lire ...

Citation :

En général j'aime bien les romans qui m'emmènent vers les sentiers escarpés de la connaissance scientifique. Parce que je n'y connais rien en science et encore moins en mathématique, je me suis dis que le livre de Guillermo Martinez pourrait m'apprendre quelque chose et pourquoi pas me surprendre.

As-tu lu le théorème du Perroquet de Denis Guedj ?
Vérification faite : oui ... désolé ...