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| Marie Laurencin [peinture] | |
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Auteur | Message |
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kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Marie Laurencin [peinture] Jeu 20 Juin 2013 - 18:15 | |
| par Carl van Vechten en 1949Marie Laurencin, née le 31 octobre 1883, et morte le 8 juin 1956, est un peintre figuratif, portraitiste, illustrateur et graveur français. Épistolière à la fantaisie déconcertante, elle a également composé de nombreux poèmes en vers libres, indissociables, dans le cours de son processus de création, de l'expression picturale des scènes fantasmatiques qu'elle représente. Source : wikipedia | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Marie Laurencin [peinture] Jeu 20 Juin 2013 - 18:16 | |
| Il ne reste plus que quelques jours pour voir cette expo… mais voilà aussi le bon moment pour lui ouvrir un fil ! Le musée Marmottan Monet rend un vibrant hommage à Marie Laurencin, une des femmes-peintres parmi les plus célèbres du xxe siècle, du 21 février au 30 juin 2013. Cette exposition est la première à être organisée dans un musée français pour rendre justice à un des pinceaux les plus séduisants de la première moitié du siècle. Sa redécouverte permettra, plus de cinquante ans après sa mort et pour célébrer le cent trentième anniversaire de sa naissance, de redonner sa place, longtemps occupée sur la scène artistique parisienne, à celle dont Matisse disait : «Au moins, en voilà une qui n’est pas qu’une fauvette». Enfant naturelle, élevée non loin de Montmartre par une mère couturière exigeante et silencieuse, Marie est brièvement formée à l’Académie Humbert où Georges Braque est son condisciple. Henri-Pierre Roché l’encourage. Bientôt, elle fréquente le Bateau-Lavoir et Picasso la présente en 1907 à Wilhelm de Kostrowitzky, dit Guillaume Apollinaire. Immédiatement André Salmon, Le Douanier Rousseau, Max Jacob, Gertrude Stein l’adoptent avant le grand Jacques Doucet, Paul Poiret et sa sœur Nicole Groult. «Prise au piège entre les fauves et les cubistes», Laurencin, vingt-cinq ans en 1908, séduit d’abord par l’originalité de ses points de vue, son timbre et sa conversation. Mais, défendue par Apollinaire, elle s’impose rapidement au Salon et participe à la Maison cubiste, comme à l’Armory Show à New York. Cette période qui reste la plus singulière, démontre un sens inné du portrait classique et une modernité soutenue par une palette en camaïeux de gris, bleus et ocres, cernés de noirs.
Après un douloureux exil de quatre ans en Espagne pendant la Grande Guerre, Marie Laurencin, divorcée d’un peintre allemand francophile, Otto Van Wätjen, s’affranchit durant «les années folles» et vit très librement au sein de l’Ecole de Paris pendant la période Art Déco. Le marchand Paul Rosenberg lui signe un contrat et contribue par ses expositions à sa notoriété. Son tropisme naturel l’inclinant vers une grâce féminine non dénuée de saphisme lui inspire une peinture de chevalet toute « laurencine », qui s’inscrit avec élégance et intensité dans l’art décoratif de son temps. Elle est alors la portraitiste très prisée d’une société choisie où règnent la Baronne Gourgaud, la Comtesse Etienne de Beaumont ou Lady Cunard, entourées d’amis masculins dont le brillant Jean Cocteau. Ses amitiés lui inspirent en particulier de nombreuses variations comme autant d’autoportraits autour d’un éternel féminin : rondes de jeunes filles aux effigies intemporelles qu’elle pare volontiers de perles ou de fleurs. Dans sa maturité, Marie Laurencin préfère la compagnie des écrivains à celle des peintres dont elle admire avec trop de modestie l’éclatante réussite. Jusqu’au soir de sa vie, elle continue à réinventer un monde de rêveries dont la fraîcheur élégiaque est la plus poétique des qualités.
Parmi les quelques quatre-vingt-dix œuvres rassemblées au musée Marmottan Monet, une large majorité provient du musée que les mécènes japonais, M. Takano et son fils M. Yoshizawa, lui ont consacré depuis une trentaine d’années près de Tokyo. Nos amis nippons, en raison de leur sensibilité propre et de leur francophilie légendaire, ont été les premiers à avoir de Marie Laurencin, après sa disparition en 1956, une appréciation aussi fine. Ils ont su acquérir les œuvres les plus abouties du peintre, relevant l’évolution subtile de sa facture et de son chromatisme au fil de cinquante ans de peinture. Plusieurs musées et collectionneurs français ont permis de compléter ce panorama aussi séduisant qu’emblématique de cette œuvre qui participe pleinement du génie français au xxe siècle.source | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Marie Laurencin [peinture] Jeu 20 Juin 2013 - 18:17 | |
| Autoportrait, 1908 | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Marie Laurencin [peinture] Jeu 20 Juin 2013 - 18:17 | |
| - Citation :
- Entre les soirées de spectacles, au Lapin agile, au cirque Médrano…, et celles d'excès, y compris celui de la marie jeanne, les rapports entre Laurencin et Apollinaire d'une part, de Fernande et Picasso, d'autre part, dans le rôle de marieurs, s'animent d'une grande jalousie entre les deux femmes imprescriptible22. À la fin de l'année, Marie, dans une confusion moderniste entre sujets artistes et objets peints, entre vie et représentation de la vie, met en scène ce quadrille dans son premier grand tableau, Groupe d'artistes, où est représenté devant Fricka, la chienne de Picasso, un couple entouré par l'autre. Hommage au Douanier, cette œuvre, en donnant la même valeur aux accessoires et aux personnages, inaugure une inquiétante étrangeté surréaliste.
Groupe d’artistes, 1908 | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Marie Laurencin [peinture] Jeu 20 Juin 2013 - 18:17 | |
| « Son art danse comme Salomé entre celui de Picasso, nouveau Jean-Baptiste qui lave les Arts dans le baptème de la lumière, et celui de Rousseau, Hérode sentimental (…) » — Apollinaire dans un chapitre de sa présentation du cubisme consacré à « Mlle. Laurencin ». Guillaume Apollinaire au profil égyptien, 1909-1910 | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Marie Laurencin [peinture] Jeu 20 Juin 2013 - 18:18 | |
| « Laurencin n'a plus de talent. » — Provocation de Picasso fin 1914, qui, pas plus que la critique française, ne pardonnera pas à Marie Laurencin d'avoir quitté Apollinaire pour un Allemand Pablo Picasso, 1908 | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Marie Laurencin [peinture] Jeu 20 Juin 2013 - 18:18 | |
| « Au moins, en voilà une qui n'est pas qu'une fauvette! » — Henri Matisse. L’éventail, 1911 | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Marie Laurencin [peinture] Jeu 20 Juin 2013 - 18:18 | |
| Maison meublée, 1912 Le bal élégant ou La Danse à la campagne, 1913 La liseuse, 1913 | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Marie Laurencin [peinture] Jeu 20 Juin 2013 - 18:19 | |
| « Un joli mouton nourri de brouiilard » — Paul Morand ironisant dans les Ephémérides du 13 mai 1920 sur la chevelure, la séduction du peintre et le flou de sa peinture. La Danse, 1919 | |
| | | Maline Zen littéraire
Messages : 5239 Inscription le : 01/10/2009 Localisation : Entre la Spree et la Romandie
| Sujet: Re: Marie Laurencin [peinture] Jeu 20 Juin 2013 - 19:55 | |
| N'hésitez pas d'allez voir cette exposition, trop d'œuvres de Marie Laurencin se trouvent dans des collections japonaises et ne retrouvent que trop rarement le chemin de l'Europe. | |
| | | animal Tête de Peluche
Messages : 31548 Inscription le : 12/05/2007 Age : 43 Localisation : Tours
| Sujet: Re: Marie Laurencin [peinture] Jeu 20 Juin 2013 - 22:57 | |
| très bon souvenir de cette visite qui s'est révélée plus que "décorative", on "voit" l'artiste dans un courant, des influences (cubisme ?) et en plus de quelques vraiment beaux tableaux (et portraits) on peut être frappé par la dynamique de certaines formes et par le mariage réussi avec des formes et des couleurs plus anciennes, de mémoire ça va être difficile de retrouver, mais il faut imaginer des drapés bleus, verts et rouges qui définissent des présences très pleines.
mince je croyais avoir posté quand c'était plus frais... j'ai du oublier après avoir cherché des images en ligne sans trouver ce qu'il fallait...
vraiment plus que des images de séduction éthérée ! | |
| | | eXPie Abeille bibliophile
Messages : 15620 Inscription le : 22/11/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Marie Laurencin [peinture] Jeu 20 Juin 2013 - 23:12 | |
| - Maline a écrit:
- N'hésitez pas d'allez voir cette exposition, trop d'œuvres de Marie Laurencin se trouvent dans des collections japonaises et ne retrouvent que trop rarement le chemin de l'Europe.
Oui, quasiment 90% des oeuvres présentées proviennent du musée Marie- Laurencin de Tokyo... | |
| | | Marie Zen littéraire
Messages : 9564 Inscription le : 26/02/2007 Localisation : Moorea
| Sujet: Re: Marie Laurencin [peinture] Ven 21 Juin 2013 - 3:20 | |
| Vu cette expo aussi! Et j'ai été très étonnée de constater que - à part quelques prêts ( les Groult!) , tout venait de Tokyo. J'aime beaucoup ses autoportraits. Et sa vie, quel roman!! | |
| | | Esperluette Sage de la littérature
Messages : 1660 Inscription le : 09/04/2012
| Sujet: Re: Marie Laurencin [peinture] Ven 21 Juin 2013 - 11:03 | |
| Merci pour ce fil! | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Marie Laurencin [peinture] Sam 5 Oct 2013 - 10:41 | |
| Portrait de la baronne Gourgaud en mantille noir, 1924 | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Marie Laurencin [peinture] | |
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| | | | Marie Laurencin [peinture] | |
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