Adrien Goetz

aériale a écrit:

J'ai eu l'occasion de l'approcher et lui parler lors d'une rencontre et...je l'ai trouvé si imbu de sa personne que je n'ai plus aucune envie de le lire

je te comprends.. et c'est assez singulier - en principe je réagis de la même façon.. mais chez Adrien Goetz - que j'ai aussi eu la « chance » de voir lors du festival Etonnants Voyageurs à Saint Malo et il était comme tu le décris - cet effet ne se fait pas.. comme si je lui 'pardonnait' ce fait parce qu'il sait tellement bien parler de l'art...

Mais des livres parlant de l'art - il y en a d'autres.. et je suis sûre qu'on va se rencontrer alors chez un autre auteur

.

En lisant la quatrième de couverture, je ne comprenais pas la présence de Lady Di. Tout s'éclaire lorsqu'on sait que la tapisseerie de Bayeux peut bouleverser la monarchie anglaise, en faisant accéder au trône des enfants dits "bâtards".

Ce livre se lit rapidement, le sourire aux lèvres. Le rythme est enlevé. On passe de Paris à Bayeux à plusieurs reprises, ce qui crée le mouvement. Les notes historiques à la fin du roman attestent que ce livre, qui se veut un conte léger, a un fondement historique solide.

Une agréable diversion, qui sort de l'ordinaire.

Intrigue à l'anglaise

Voilà un roman qui se dévore sans peine : énigme policière trépidante aux multiples rebondissements, nombreuses références culturelles et historiques, humour, clins d’œil divers, écriture fluide, en un mot, une lecture divertissante. Si j’ai lu avec beaucoup de plaisir ce roman, je me suis également surprise à éprouver un goût de trop peu à la fin de ma lecture. J’y ai trouvé au final un côté un peu clinquant dans son côté artificiel et caricatural. Je regrette également le peu de profondeur dans la psychologie des personnages, conférant un certain manque d’épaisseur à l’ensemble qui conduit à un roman superficiel et léger.

« Intrigue à l'anglaise » n’en demeure pas moins un roman plaisant truffé d’anecdotes surprenantes qui se lit très vite mais qui sera également, je le crains, très vite oublié.

Pour ceux qui ont aimé Intrigue à l'anglaise:


Intrigue à Versailles

Citation :

Editeur
Revoici Pénélope, l'héroïne d'Intrigue à l'anglaise. La jeune conservatrice du patrimoine, après avoir résolu la mystérieuse énigme de la tapisserie de Bayeux, se retrouve nommée au château de Versailles.
Dès son premier jour, elle découvre un cadavre, un meuble en trop et un Chinois… C'est beaucoup, c'est étrange. Dans le temple de la perfection et de la majesté qu'est Versailles, vont s'affronter les bourrasques de la mafia chinoise et d'une société secrète qui se perpétue depuis le XVIIe siècle. A travers les salons, les chambres et les arrières-cabinets du château, les bosquets du parc et les hôtels particuliers de la ville, Pénélope va découvrir les secrets de ce lieu qu'elle pensait - et que nous pensions - connaître. Dans les derniers jours de 1999 (où la tempête qui a détruit le parc va jouer son rôle), Pénélope, aidée de son ami Wandrille, le journaliste-dandy, résoudra à la fois les mystères d'une mort et les secrets d'un lieu mythique.

Je viens de lire à la suite Intrigue à l'anglaise et Intrigue à Versailles, et je pense que ceux qui ont apprécié le premier ne seront pas déçus par le second, que j'ai même trouvé meilleur. ( Peut-être aussi parce que je connaissais mieux cette période ).
Il y a déjà eu de beaux commentaires sur Intrigue à l'anglaise, je vais donc plutôt m'attarder sur Intrigue à Versailles.

Cette fois Pénélope se retrouve mutée à Versailles, et devra résoudre avec Wandrille de bien curieux mystères ; cadavres retrouvés dans le bassin de Latone, meubles apparaissant de façon inopinée dans les appartements de la Reine, doigts coupés et jansénistes épris du XVIIIème siècle.
Tout cela pendant que Nancy Regalado, fille d'un réalisateur cow-boy, tourne un navet dans le château. Que les conservateurs s'observent ou sont en cure pour leur arthrite. Qu'un mécène chinois a décidé de construire à Shangaï une copie conforme du Versailles de Louis XIII. Et qu'un ami conservateur a l'idée, en voyant les caniches sculptés d'un fauteuil, d'inviter de curieux artistes contemporains à Versailles.
Le ton est donné.

J'ai trouvé l'intrigue mieux construite que dans le premier opus, et même si le dénouement m'a encore une fois paru invraisemblable, je l'ai trouvé moins décevant.
Le style m'a aussi semblé meilleur, l'auteur n'abusant plus de ces phrases interminables à virgules, surperposant les idées dans un ordre parfois aléatoire, qu'il affectionnait dans le premier opus.
Et bien entendu, le livre est truffé d'anecdotes historiques, et de petites phrases ironiques et vachardes sur l'art, les conservateurs et leurs petites manies, les ministres etc...

C'est très plaisant à lire, on ne s'ennuie pas une seconde ; j'ai passé un bon moment.

Mais... Mais j'avoue que je m'attendais à mieux, surtout au vu du curiculum vitae de l'auteur.
Une intrigue plus soignée, un style plus fouillé, un humour plus caustique ne cédant pas à la facilité, ( du style _ de mémoire _ "Ne vous déplaise, ils remontèrent la rue menant à Versailles en se tenant par la main, Médart chantonnant la Javanaise" ) et ces ouvrages, tout en restant "grand public", véritablement instructifs et divertissants, auraient pris une autre dimension.
L'auteur a trop fait dans la facilité, il y avait matière à beaucoup mieux. C'est quand même un regret.

C'est un auteur que j'ai découvert dans La dormeuse de Naples et Intrigue à l'anglaise et j'ai vraiment adoré ces deux romans à l'époque.

Je viens de lire Une petite légende dorée, puis Intrigue à Versailles et j'ai été déçue par les deux... comme quoi parfois il faut commencer par les bons pour continuer à lire un auteur.

Une petie légende dorée m'a paru trop facile comme le disait Marie. Avec son CV à faire pâlir d'envie plus d'un amoureux de l'histoire de l'art, Goetz ne se foule vraiment pas. L'idée de départ était excellente : l'art permet d'accéder à une meilleure connaissance de soi-même. Seulement le développement en reste très superficiel et je n'ai pas vu l'intérêt de faire voyager Carlo à la recherche des tableaux du Maître de l'Observance alors qu'ils sont en réalité tous regroupés à Sienne, du moins pour les panneaux qui l'intéressaient. Trop de longueurs malgré la faible épaisseur du livre et parfois assez ennuyeux.

Quant à Intrigue à Versailles, j'ai trouvé que l'auteur ne pensait qu'à y étaler ses connaissances et paraissait très imbu de lui-même. Là je rejoins l'impression d'Aériale donc, impression que je n'avais nullement ressentie lors des deux premières letctures. L'héroïne Pénélope reste toujours attachante et on s'accroche tout de même.

Un auteur à suivre... s'il sait se montrer un peu moins "prétentieux".

Intrigue à Versailles

Pénélope, jeune conservatrice de musée, vient d'obtenir un poste à Versailles, et doit s'imposer parmi l'équipe en place. Mais un meurtre a lieu, suivi d'un autre, tandis qu'une table, copie d'époque, fait son apparition. Trafic de la mafia chinoise ou oeuvre des jansénistes, chassés de Versailles mais toujours actifs ? Aidée de Wandrille, fils de ministre et amoureux d'elle, Pénélope se lance dans une périlleuse enquête.
Une petite leçon d'histoire accompagne ce polar à l'intrigue un peu confuse, où l'on apprend que les objets dits d'époque ne sont pas toujours de la période qu'on croit, et que les jansénistes oeuvrent dans l'ombre. Au final, c'est assez ennuyeux, bavard et de peu d'intérêt.

krys a écrit:

Une petite leçon d'histoire accompagne ce polar à l'intrigue un peu confuse, où l'on apprend que les objets dits d'époque ne sont pas toujours de la période qu'on croit, et que les jansénistes oeuvrent dans l'ombre. Au final, c'est assez ennuyeux, bavard et de peu d'intérêt.

Voilà Krys. C'est exactement l'impression qu'il donne lorsqu'on l'écoute parler de ses livres.