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| Marguerite Yourcenar | |
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Le Bibliomane Zen littéraire
Messages : 3403 Inscription le : 21/02/2007 Age : 58 Localisation : Bretagne
| Sujet: Marguerite Yourcenar Jeu 1 Nov 2007 - 17:31 | |
| Biographie : (Source Wikipedia) Marguerite Yourcenar, de son vrai nom Marguerite Antoinette Jeanne Marie Ghislaine Cleenewerck de Crayencour (Bruxelles, 8 juin 1903 - Mount Desert Island, États-Unis, 17 décembre 1987) est une écrivain française. Elle fut la première femme élue à l'Académie française en 1980, après un soutien actif de Jean d'Ormesson, qui prononça le discours de sa réception. Née dans une maison de l'avenue Louise à Bruxelles d'une mère belge (Fernande de Cartier de Marchienne) qu'elle perd dix jours après sa naissance, Marguerite Cleenewerck de Crayencour est élevée chez sa grand-mère paternelle (dont elle fait dans Archives du Nord un portrait à l'acide) par son père, un Français, anti-conformiste et grand voyageur très cultivé. Elle passe ses hivers à Lille et ses étés, jusqu'en 1918, dans la propriété familiale située au Mont Noir sur la commune de Saint-Jans-Cappel (Nord). Elle valide la première partie de son baccalauréat à Nice, sans avoir fréquenté l'école. Son premier poème dialogué, Le Jardin des chimères, est publié à compte d'auteur en 1929 et signé Yourcenar, quasi-anagramme de son nom de famille. Elle accompagne son père dans ses voyages : Londres pendant la Première Guerre mondiale, le sud de la France, la Suisse, l'Italie où elle découvre avec lui la Villa Adriana à Tivoli. Elle l'observe, assiste à ses amours dont elle fera la trame de Quoi ? L'éternité. En 1931, elle écrit son premier roman, d'inspiration gidienne, mais d'un style précis, froid et classique : Alexis ou Le traité du vain combat. Il s'agit d'une longue lettre d'un homme, musicien renommé, qui confesse à son épouse et son homosexualité et sa décision de la quitter dans un souci de vérité et de franchise. La « Monique » du texte n'est autre que le grand amour du père de Yourcenar, Jeanne de Vietinghoff (née Bricou), par ailleurs ancienne condisciple de sa mère. Après la mort de son père, en 1929 (après qu'il lut le premier roman de sa fille), Marguerite Yourcenar mène une vie bohême entre Paris, Lausanne, Athènes, les îles grecques, Istanbul, Bruxelles... Elle aime des femmes et tombe amoureuse d'un homme pourtant homosexuel, André Fraigneau, écrivain et éditeur chez Grasset. Suivent les Nouvelles orientales, échos de ses voyages, Feux, composé de textes d'inspiration mythologique ou religieuse entrecoupés d'apophtegmes, où l'auteur triture dans tous les sens le thème du désespoir amoureux et des souffrances sentimentales, trois nouvelles qu'elle reprendra plus tard et qui donneront L'Œuvre au Noir (1968) et Un Homme obscur (1981) et Le Coup de grâce (1939), court roman d'une histoire d'amour impossible dans le cadre de la guerre polono-russe de 1920. En 1939, son père est mort depuis dix ans, elle manque d'argent et l'Europe s'agite dangereusement. Elle part aux États-Unis pour rejoindre Grace Frick, son amie depuis 1937, avec qui elle vécut jusqu'à la mort de celle-ci en 1979. Elles s'installent à partir de 1950 sur l'île des Monts-Déserts (Mount Desert Island qu'elles avaient découverte ensemble en 1942, dans le Maine) et nomment leur maison Petite-Plaisance. Yourcenar y passe le reste de sa vie : citoyenne américaine en 1947, elle enseigne la littérature française et l'histoire de l'art jusqu'en 1953. Son roman Mémoires d'Hadrien, en 1951, connaît un succès mondial et lui vaut le statut définitif d'écrivain, consacré en 1970 par son élection à l'Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique, et dix ans plus tard, par son entrée à l'Académie française, grâce au soutien actif de l'écrivain et académicien Jean d'Ormesson. Elle indiqua avoir longtemps hésité, pour le choix de son sujet, entre l'empereur Hadrien et le mathématicien-philosophe Omar Khayyam. Sa vie se partage entre l'écriture dans l'isolement de l'île des Monts-Déserts et de longs voyages, dont des périples autour du monde avec Jerry Wilson, son dernier compagnon. Elle meurt le 17 décembre 1987 aux États-Unis. Elle est enterrée au cimetière Brookside à Somesville (Maine). Des romans historiques aux mémoires autobiographiques, l'œuvre de Yourcenar s'inscrit en marge du courant engagé de son époque avec ce retour à l'esthétisme et à la tradition, avec le désir d'affirmer la finalité de la littérature : la narration. Inspirée par la sagesse orientale, la pensée de l'écrivain ne s'est jamais éloignée de l'humanisme de la Renaissance. [i] « Le véritable lieu de naissance est celui où l'on a porté pour la première fois un coup d'œil intelligent sur soi-même : mes premières patries ont été les livres. »
Bibliographie
- Citation :
- Index: (cliquez sur les numéros de page pour y accéder directement)
1921 Le Jardin des chimères (poésie) 1922 Les dieux ne sont pas morts (poésie) 1929 Alexis ou le trait du vain combat (roman) 1931 La nouvelle Eurydice (roman) 1932 Pindare (essai) 1934 Denier du rêve (roman) – Pages - 31934 La mort conduit l’attelage 1936 Feux (poèmes en prose) 1938 Les songes et les sorts 1938 Nouvelles orientales, (nouvelles) – Pages – 1, 5, 6, 91939 Le coup de grâce (roman) – Pages - 1, 2, 41951 Mémoires d’Hadrien (roman) – Pages - 1, 2, 3, 6, 7, 8, 1954 Electre ou la Chute des masques 1956 Les Charités d'Alcippe (poésies) 1962 Sous bénéfice d’inventaire (essai) 1962 Ah, mon beau château (étude historique sur le Château de Chenonceau 1963 Le Mystère d’Alceste (théâtre) 1963 « Qui n’a pas son Minotaure ? 1968 L’œuvre au noir (roman) – Pages - 1, 7, 81971 Théâtre I (Rendre à césar, la Petite Sirène et le Dialogue dans le marécage) (théâtre); 1974 Le Labyrinthe du monde. I, Souvenirs pieux (roman) – Pages - 2, 3, 8, 1977 Le Labyrinthe du monde. II, Archives du Nord (roman), - Page - 91980 Mishima ou la Vision du vide, (essai) 1982 Comme l'eau qui coule (Anna, soror…, Un homme obscur, Une belle matinée) - Pages - 1, 4, 81982 Sur quelques thèmes érotiques et mystiques de la Gita-Govinda - L'Andalousie ou les Hespérides (essai) 1983 Le Temps, ce grand sculpteur 1987 La Voix des choses (recueil de textes illustré de photos de Jerry Wilson); 1988 Le Labyrinthe du monde. III : Quoi? L'Éternité (roman); 1988 Les Trente-Trois Noms de Dieu-Le Livre d'Adresse (essai d'un journal suivi par poésie) 1989 En pèlerin et en étranger (essai) 1991 Le Tour de la prison (essai, voyages), Pages 71992 Écrit dans un jardin (poème illustré par Pierre Albuisson) 1993 Conte bleu - Le Premier soir - Maléfice (contes) 1995 Lettres à ses amis et quelques autres (correspondance) 1999 Sources II (essai) 2004 Correspondance 1951-1956 2007 Une volonté sans fléchissement - Correspondance 1957-1960 2011 Persévérer dans l'être - Correspondance 1961-1963 - Citation :
- mise à jour le 31/03/2016 à la page 9
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| | | Le Bibliomane Zen littéraire
Messages : 3403 Inscription le : 21/02/2007 Age : 58 Localisation : Bretagne
| Sujet: Re: Marguerite Yourcenar Jeu 1 Nov 2007 - 17:33 | |
| "Mémoires d'Hadrien"
Certains romans demandent à être lus, relus et re-relus de nombreuses fois au cours d'une vie. En ce qui me concerne, "Mémoires d'Hadrien" fait partie de cette catégorie d'ouvrages sur lesquels j'aime à revenir inlassablement. Le temps, l'âge et la maturité m'apportent à chaque relecture - alors que les années passent - un nouvel éclairage, une nouvelle manière d'appréhender ces oeuvres, de les comprendre, de saisir parfois le sens mystérieux d'une phrase, d'une allusion, d'une idée qui échappe à la jeunesse et qui ne se révèle parfois qu'à l'aube de l'âge mûr. C'est donc pour la troisième fois en quinze ans que j'ouvre ce roman. C'est bien peu si l'on compare ce petit laps de temps à la période de vingt-sept ans (de 1924 à 1951) durant laquelle Marguerite Yourcenar a porté ce roman, vécu avec ce personnage, s'est imprégnée de lui au point de s'effacer devant la personnalité de cet empereur du IIème siècle, de le laisser s'incarner en elle, de se laisser "posséder" par Hadrien : "Je me suis assez vite aperçue que j'écrivais la vie d'un grand homme. De là, plus de respect de la vérité, plus d'attention, et, de ma part, plus de silence."
C'est donc à la première personne que Marguerite Yourcenar nous raconte Hadrien, s'effaçant volontairement devant la personnalité de cet homme qui prend la parole au soir de sa vie pour relater ce que fut son existence à un jeune homme qui n'est autre que le futur empereur Marc-Aurèle. « Si j'ai choisi d'écrire ces Mémoires d'Hadrien à la première personne, c'est pour me passer le plus possible de tout intermédiaire, fût-ce de moi-même. Hadrien pouvait parler de sa vie plus fermement et plus subtilement que moi. »
Hadrien se raconte, de son enfance dans la colonie espagnole d'Italica à ses premiers faits d'armes sous les ordres de l'empereur Trajan, de son accession au pouvoir suprême aux cruelles désillusions qu'entraîneront l'exercice de celui-ci, de sa volonté d'éclairer le monde romain à la lumière de la culture grecque pour qui il voue une admiration sans bornes, à la sinistre intuition ressentie d'un empire et d'une civilisation en déclin, en butte aux agressions sans cesse renouvelées des peuples barbares, des provinces révoltées, ainsi que de ces nouvelles religions et de ces philosophies originaires des turbulentes contrées orientales.
Mais les préoccupations de l'empereur Hadrien ne sont pas uniquement d'ordre guerrier, politique ou religieux. Car l'empereur est aussi et avant tout un homme. Et comme tout homme – qu 'il soit drapé dans la pourpre impériale ou qu'il soit le dernier des esclaves – il se voit confronté à l'impermanence et à la vanité de toutes choses, au désir et à l'amour, mais aussi à la vieillesse, à la maladie et à la mort, à la disparition de ses intimes et bien sûr à sa propre extinction.
« Tout être qui a vécu l'aventure humaine est moi », note MargueriteYourcenar dans ses carnets, car Hadrien, fut-il empereur, un empereur dont dix-huit siècles d'histoire nous séparent, Hadrien participe de l'universalité de la condition humaine, condition qui transcende siècles et cultures et dont l'éloignement temporel ne fait finalement que nous rapprocher de celui-ci. Ses réflexions sur divers sujets acquièrent de ce fait une troublante actualité dans ces mémoires apocryphes censées restituer la pensée d'un homme du IIème siècle et composées par une romancière du XXème : « Je doute que toute la philosophie du monde parvienne à supprimer l'esclavage : on en changera tout au plus le nom. Je suis capable d'imaginer des formes de servitude pires que les nôtres parce que plus insidieuses : soit qu'on réussisse à transformer les hommes en machines stupides et satisfaites, qui se croient libres alors qu'elles sont asservies, soit qu'on développe chez eux, à l'exclusion des loisirs et des plaisirs humains, un goût du travail aussi forcené que la passion de la guerre chez les races barbares. A cette servitude de l'esprit, ou de l'imagination humaine, je préfère encore notre esclavage de fait. »
Ce qui nous rend Hadrien si proche, c'est aussi ce regard lucide posé sur le monde, ce regard bien éloigné du folklore qui tend à faire des empereurs romains des êtres corrompus et pervers à la santé mentale défaillante. Hadrien se veut un rénovateur de l'Empire, il veut redresser son économie, contenir l'expansion de celui-ci en lui assurant une paix durable ; il veut surtout faire revivre à travers cet Empire l'éclat culturel et le culte de la beauté hérité de la civilisation grecque. De là viendra sa passion pour le jeune Antinoüs qu'il fera diviniser après la mort tragique de celui-ci. De là viendront également son engouement pour la philosophie et son érudition peu commune, médecines de l'âme qui lui seront d'un grand secours face aux épreuves qui jalonneront son existence.
Mais il serait possible de gloser infiniment sur ce roman qui en lui-même est une somme, roman historique, philosophique et initiatique, étude psychologique et roman d'aventures, étude de moeurs et reconstitution minutieuse d'une époque méconnue parce que moins spectaculaire que d'autres épisodes de l'histoire romaine. S'ajoute à tout cela la grande qualité d'écriture de marguerite Yourcenar qui a su éviter certains écueils propres au genre du roman historique en nous délivrant un récit sobre et dépouillé de tout effet grandiloquent ou « typique », une oeuvre sans fausse note ni faute de goût, sans détails triviaux ou bassement sordides. Grâce à cette sobriété et à ce dépouillement, Marguerite Yourcenar réussit la gageure de faire résonner en nous la voix immémoriale d'un homme qui, malgré son statut d'empereur, nous devient si contemporain et si proche de nos préoccupations qu'il nous semble n' être qu'un reflet de nous-même. | |
| | | Marie Zen littéraire
Messages : 9564 Inscription le : 26/02/2007 Localisation : Moorea
| Sujet: Re: Marguerite Yourcenar Jeu 1 Nov 2007 - 19:22 | |
| - Citation :
- « Le véritable lieu de naissance est celui où l'on a porté pour la première fois un coup d'œil intelligent sur soi-même : mes premières patries ont été les livres. »
J'aime beaucoup cette phrase... elle va peut être m'inciter à lire les Mémoires d'Hadrien, que je n'ai jamais osé aborder... | |
| | | mimi Sage de la littérature
Messages : 2032 Inscription le : 19/07/2007 Localisation : Auvergne
| Sujet: Re: Marguerite Yourcenar Sam 29 Déc 2007 - 8:02 | |
| C'est un magnifique commentaire, Bibliomane. Et as-tu lu "L'Oeuvre au noir" ? | |
| | | Acta est fabula Posteur en quête
Messages : 72 Inscription le : 04/02/2008 Localisation : SomeWhere
| Sujet: Re: Marguerite Yourcenar Jeu 7 Fév 2008 - 20:06 | |
| J'aime énormément Yourcenar et vous recommande vivement ses entretiens audio avec Chancel et la bio de Josyane Savigneau
Par contre, j'ai un doute, Dame Marguerite n'était pas belge ??? | |
| | | Mordicus Troll de Pastèque
Messages : 3262 Inscription le : 21/01/2008 Localisation : Blottie
| Sujet: Re: Marguerite Yourcenar Jeu 7 Fév 2008 - 20:52 | |
| Les mémoires d'Hadrien prennent la poussière. Plus d'excuse pour ne pas le commencer avec la bonne intro du Bibliomane.
Du coup, ma seule lecture de Yourcenar reste Les nouvelles orientales qui m'ont plu. Des "petites histoires" s'enchaînent autour des Femmes. Pas vraiment très joyeux, des histoires de gens, de gens morts, de gens qui vont mourir, mais c'est très bien écrit.
(Médiocrité de la pseudo analyse dûe -c'est sûrement mal conjugué- au Tempus qui fait que c'est loin, mais ça n'enlève rien au sentiment Chouette de la lecture)
Oui, oui, sur la liste des "A relire ça fera pas de mal". | |
| | | Acta est fabula Posteur en quête
Messages : 72 Inscription le : 04/02/2008 Localisation : SomeWhere
| Sujet: Re: Marguerite Yourcenar Jeu 7 Fév 2008 - 20:58 | |
| - Mordicus a écrit:
- Les mémoires d'Hadrien prennent la poussière.
Plus d'excuse pour ne pas le commencer avec la bonne intro du Bibliomane.
Du coup, ma seule lecture de Yourcenar reste Les nouvelles orientales qui m'ont plu. Des "petites histoires" s'enchaînent autour des Femmes. Pas vraiment très joyeux, des histoires de gens, de gens morts, de gens qui vont mourir, mais c'est très bien écrit.
(Médiocrité de la pseudo analyse dûe -c'est sûrement mal conjugué- au Tempus qui fait que c'est loin, mais ça n'enlève rien au sentiment Chouette de la lecture)
Oui, oui, sur la liste des "A relire ça fera pas de mal". Tente Le coup de grace et Anna, soror | |
| | | Mordicus Troll de Pastèque
Messages : 3262 Inscription le : 21/01/2008 Localisation : Blottie
| Sujet: Re: Marguerite Yourcenar Jeu 7 Fév 2008 - 21:20 | |
| - Acta est fabula a écrit:
- Tente Le coup de grace et Anna, soror
Va falloir m'en dire plus ! | |
| | | Acta est fabula Posteur en quête
Messages : 72 Inscription le : 04/02/2008 Localisation : SomeWhere
| Sujet: Re: Marguerite Yourcenar Jeu 7 Fév 2008 - 21:37 | |
| - Mordicus a écrit:
- Acta est fabula a écrit:
- Tente Le coup de grace et Anna, soror
Va falloir m'en dire plus ! Anna, soror... est une oeuvre de jeunesse. C'est aussi l'esquisse d'un roman-fleuve (d'un "roman-océan", ironise l'auteur) qui ne vit jamais le jour, Marguerite Yourcenar optant finalement pour la brièveté de la nouvelle... En quelques pages seulement, donc, s'embrase et se consume l'amour entre Anna et Miguel. Leur passion porte aussitôt les stigmates du péché et de l'enfer car Anna et Miguel sont frère et sœur. Dans cette Naples de la Contre-Réforme, "la notion sociale de l'interdit se double de la notion chrétienne de la faute". Pourtant, nul regret ne tourmente Miguel, et Anna éprouve jusqu'à sa mort un amour irrepentant, voire religieux pour son frère. Le Coup de Grâce : Roman extrait du recueil Alexis ou le Traité du Vain Combat suivi de Le Coup de GrâcePrésentation de l'éditeurEn 1919, dans les pays Baltes ravagés par la guerre, la révolution et le désespoir, trois jeunes gens, Eric, Conrad et Sophie, jouent au jeu dangereux de l'amour. Attirance, rejet, faux-semblants, conflits, mensonges et érotisme les pousseront aux confins de la folie. Marguerite Yourcenar renouvelle le thème du triangle amoureux dans cette somptueuse et tragique histoire d'amour. | |
| | | Le Bibliomane Zen littéraire
Messages : 3403 Inscription le : 21/02/2007 Age : 58 Localisation : Bretagne
| Sujet: Re: Marguerite Yourcenar Jeu 7 Fév 2008 - 21:41 | |
| - mimi a écrit:
- C'est un magnifique commentaire, Bibliomane. Et as-tu lu "L'Oeuvre au noir" ?
Bien sûr et j'ai beaucoup apprécié également. Mais cela fait quelques années déjà et une relecture devra s'imposer. Je retrouverai Zénon avec grand plaisir. | |
| | | Mordicus Troll de Pastèque
Messages : 3262 Inscription le : 21/01/2008 Localisation : Blottie
| Sujet: Re: Marguerite Yourcenar Jeu 7 Fév 2008 - 22:07 | |
| Okay. Je note ça Acta.
Cimer.
| |
| | | monilet Sage de la littérature
Messages : 2658 Inscription le : 11/02/2007 Age : 75 Localisation : Essonne- France
| Sujet: Re: Marguerite Yourcenar Sam 17 Mai 2008 - 18:15 | |
| - Le Bibliomane a écrit:
- mimi a écrit:
- C'est un magnifique commentaire, Bibliomane. Et as-tu lu "L'Oeuvre au noir" ?
Bien sûr et j'ai beaucoup apprécié également. Mais cela fait quelques années déjà et une relecture devra s'imposer. Je retrouverai Zénon avec grand plaisir. Perso j'ai préféré Les Mémoires à l'oeuvre au noir. | |
| | | Fantaisie héroïque Sage de la littérature
Messages : 2182 Inscription le : 05/06/2007 Age : 37 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Marguerite Yourcenar Dim 27 Juil 2008 - 14:30 | |
| L'érudition de l'Oeuvre au noir est impressionnante, certains dialogues entre Zénon et le prieur sont parfois difficiles à saisir, mais j'ai vraiment aimé. Le style de M.Yourcenar est admirable; cela dit, sa froideur m'a un peu déroutée au début. Zénon est fascinant, il incarne vraiment bien la période entre le MA et la Renaissance; il est déjà tourné vers l'individu en particulier, et non plus vers la masse des humains. A lire et relire, sans doute: ) | |
| | | Le Bibliomane Zen littéraire
Messages : 3403 Inscription le : 21/02/2007 Age : 58 Localisation : Bretagne
| Sujet: Re: Marguerite Yourcenar Dim 27 Juil 2008 - 14:56 | |
| - Fantaisie héroïque a écrit:
-
A lire et relire, sans doute: ) A relire et relire encore... | |
| | | eXPie Abeille bibliophile
Messages : 15620 Inscription le : 22/11/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Marguerite Yourcenar Dim 27 Juil 2008 - 17:16 | |
| Oui... et on apprécierait plus avec un appareil critique adéquat et pas mal de notes qui éclairciraient (si je puis dire...) certains passages de l'Oeuvre au Noir. Et de Mémoire d'Hadrien, d'ailleurs. De mémoire, l'édition de la Pléiade (que je n'ai pas) comporte une nouvelle inédite en petits caractères - exigence de Marguerite Yourcenar... Mais aucun texte ne comporte de notes ! Là encore, c'était une demande de Yourcenar. Dommage. Les notes gâchent parfois un peu le plaisir de lecture, quand elles sont trop abondantes, mais concernant une oeuvre dense et qui abonde en références que le lecteur de base (moi) ne possède pas, elles peuvent être vraiment utiles. | |
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