Pamela Moore

Pamela Moore a écrit Chocolates for Breakfastà l'âge de 18 ans. Ce premier roman, pour lequel on l'a tout de suite comparée à Françoise Sagan, a connu un immense succès aux États-Unis, avant de devenir un best-seller international.
Cette nouvelle édition est enrichie d'une postface de son fils, Kevin Kanarek, dans laquelle il revient sur la publication française du livre en 1956, mais aussi sur le suicide de sa mère en 1964, à l'âge de 26 ans. Elle permettra de découvrir ou redécouvrir un roman culte.

Source : Editeur

Chocolates for Breakfast

Citation :

Présentation de l’éditeur
Courtney Farell est une jeune fille révoltée de quinze ans. Depuis le divorce de ses parents, elle partage son temps entre Manhattan, ou son père, figure absente, travaille dans l'édition, et Los Angeles, ou sa mère, actrice oubliée, tente de se refaire un nom à Hollywood. Avec ses amis de débauche, mis à la porte de Yale ou d'Harvard les uns après les autres, Courtney s'efforce par tous les moyens possibles d'échapper à son quotidien.

Roman mordant et désenchanté, mais aussi tendre, d'une adolescente qui s'éveille à l'amour avant de s'engouffrer dans les délices de l'alcool et du sexe, Chocolates for Breakfast a scandalisé l'opinion à sa parution en 1956. Soixante ans plus tard, il reste un témoignage poignant de la façon dont les jeunes filles se heurtent à l'adolescence, souvent avec fracas.

Pendant cette lecture, faudra se rappeler probablement deux choses : l’auteur avait 17 ans au moment de l’écriture… et on se trouve dans les années 50 aux Etats-Unis.

Le premier fait explique la fraîcheur et « l’innocence » de l’écriture (mais certainement pas les sujets) et le deuxième met en évidence pourquoi ce livre était un tel ‘scandale’.

On avait de la peine de parler de ces choses-là pendant ces années, on ne pouvait même pas s’imaginer que les jeunes filles s’adonnaient à de tels rythmes de vie.

Mais Pamela Moore jette un œil tout à fait tranchant sur cette société américaine, sans pour autant juger quoi que soit.

Le tout se lit avec beaucoup de plaisir et si on ne devrait pas prendre en compte que les mœurs ont considérablement changé entretemps, l’écriture a gardé toute sa modernité.

kenavo a écrit:

On avait de la peine de parler de ces choses-là pendant ces années, on ne pouvait même pas s’imaginer que les jeunes filles s’adonnaient à de tels rythmes de vie.

Mais Pamela Moore jette un œil tout à fait tranchant sur cette société américaine, sans pour autant juger quoi que soit.

Tiens Intéressant, elle s'est révoltée contre le carcan... Encore une à qui on aurait eu envie de dire: "Attends ça va s'arranger!"

Et a-t-elle encore écrit après celui-là, Pamela Moore ? Ca m'intrigue.

domreader a écrit:

Et a-t-elle encore écrit après celui-là, Pamela Moore ? Ca m'intrigue.

d'après les informations sur Wikipédia, elle en a écrit quatre autres livres: Pigeons of St. Mark's Place, The Exile of Suzy-Q, The Horsy Set et Kathy on the Rocks
Aucun de ces livres n'a eu le succès du premier, d'après les critiques apparemment parce que le ton était très, très noir.
Surtout The Horsy Set parle de dépression, sujet similaire à La Cloche de détresse de Sylvia Plath, qui va paraitre l’année d’après