Salvatore Niffoi [Italie]

Salvatore Niffoi (né en 1950 à Orani, dans la province de Nuoro, en Sardaigne), est un écrivain italien contemporain.

Biographie
Salvatore Niffoi est né et vit à Orani petit village de la province de Nuoro, en Sardaigne.
Il s'est formé à l'Université de Rome "La Sapienza". Il a enseigné à l'école secondaire jusqu'en 2006.

Salvatore Niffoi fait partie de la dite Nouvelle Vague littéraire sarde, à savoir de la narration sarde la plus récente, dont les noms les plus connus, avec le trio initial formé par Salvatore Mannuzzu, Giulio Angioni et Sergio Atzeni, sont ensuite Marcello Fois, Milena Agus, Michela Murgia et beaucoup d'autres

Style
Niffoi écrit en italien, mais il utilise fréquemment des mots et des expressions sardes ; cela, certainement, pour rendre plus réelle la vie des gens de la région qu'il décrit avec beaucoup de détails.
Pour lui on parle souvent de réalisme magique à la sarde.
Dans ses romans il y a beaucoup de personnages, mais le principal c'est la Sardaigne avec ses misères, ses morts, ses deuils, ses histoires de vols, de viols et de vengeances jamais oubliées.

Source : Wikipédia



Bibliographie

2004 Le Facteur de Pirakerfa
2008 La Légende de Redenta Tiria
2012 La Veuve aux pieds nus

La légende de Redenta Tiria

Citation :

Présentation de l’éditeur
Dans le village sarde d'Abacrasta, jamais personne ne meurt de vieillesse : «Ses habitants font la nique à l'agonie.
Tous les hommes, à un certain âge, flairant la fin imminente, enlèvent leur ceinture et la passent à leur cou. Les femmes utilisent une corde.» À l'enfant qui demande pourquoi, la grand-mère répond que lorsque la Voix vous appelle, vous ne pouvez que lui obéir.
Mais un jour est arrivée d'on ne sait où une vieille aveugle aux cheveux couleur aile de corbeau, qui a dit s'appeler Redenta Tiria et être fille du soleil. Et de ce jour les gens d'Abacrasta ont cessé de se pendre.
À travers la voix de Battista, ancien officier d'État-civil à la mairie d'Abacrasta, Salvatore Niffoi dresse dans ce roman les portraits incisifs de personnages truculents aux destins buissonniers. Et ce faisant il nous raconte, dans une langue qui puise force et sensualité dans le dialecte, les histoires d'un chaotique et grotesque théâtre du monde.

« Légende » est le mot important pour ce livre. Il y a des éléments magiques dans cette ‘chronique’ d’un village, mais Salvatore Niffoi emporte son lecteur dès les premières pages avec une si belle écriture, les suicides deviennent ‘un fait divers’.

Ce petit village sarde comporte en quelque sorte tous les petits villages de cette île et il arrive à créer une panoplie de personnages si extraordinaires et haut en couleur, je ne pouvais plus m’arrêter de lire à partir des premières lignes.

Divisé en deux parties, on retrouve beaucoup de chagrin dans les premiers chapitres... pour ensuite retrouver un peu de bonheur dans les chapitres de la deuxième partie.

Un cadre rustique avec des gens qui font face à une réalité souvent rude, au début j’avais l’impression de me retrouver dans un récit du début du XXème siècle, mais il parle aussi de portables et ordinateurs, donc, c’est tout à fait récent.

Mais n’importe le temps, l’histoire est prenante, sa langue tout à fait envoutante et je viens de passer commande pour ses deux autres livres.

Découvert à cause de la parution du poche en version allemande, c'est un autre coup de coeur de ce début 2015 !



Un auteur qui devrait plaire à tous nos amateurs de la littérature italienne

merci pour ton commentaire Kenavo, ce livre me plairait je pense

Il n'est pas à ma médiathèque mais par contre "la veuve aux pieds nus" qui me parait être de la même veine.

Sans être particulièrement amateur de littérature italienne, j'ai l'impression que cela pourrait me plaire. C'est noté !

en effet, j'aurais pu mettre "un livre qui devrait plaire à tous nos amateurs de la littérature italienne - et à tous les autres", parce que c'est vraiment un livre extra

Précisément parce qu' il est italien, je le note ! O bella ciao !