Nos lectures d'avril 2015

(je me sens moins seul qu'au moment de sa lecture ?)

colimasson a écrit:

Habituellement, je me laisse toujours porter... sans égard aux références de noms, lieux, temps... je finis toujours (normalement) par m'y repérer. Par exemple, avec Zola, ça marchait. Mais là, je suis vraiment paumée-paumée, et en plus ce n'est pas passionnant, sauf l'amour.

J'avais aussi cette impression quand je l'ai commencé, en fait, j'ai vraiment accroché une fois les cent premières pages passées, à partir de là, ça n'a été que du bonheur ! Je dois être un peu maso pour m'acharner comme ça sur un livre qui ne m'emballe pas dès les premières pages.

J'ai toujours juste commencé Demande et tu recevras de Sam Lipsyte (dernier livre édité par Monsieur Toussaint Louverture), ça promet encore d'être très bon.

eXPie a écrit:

Arabella a écrit:

Dreep a écrit:

J'avais complètement décrocher avec Cent ans de solitude aussi. C'est un peu mou.

J'en suis venue à bout à force de volonté, mais sans réel plaisir. Je suis restée complètement en dehors.

J'étais totalement entré dedans, ça m'avait impressionné, et c'est ça que ça m'a laissé : une impression. Il faudra que je le relise un jour, sans doute...
Ce genre de livre, ça passe ou ça casse...

Comme toi, eXPie. Privilège de l'âge, ma relecture est déjà faite. Une deuxième se fera un jour si on veut bien me laisser le temps.

Laisser courir, c'est un peu comme Cent ans de solitude, beaucoup de !!!
Je craque, j'y reviendrai peut-être un jour, on verra... Enfin, ce qui me rassure c'est que Roth le considère comme raté.

Je me plonge avec délectation dans la correspondance de John Fante avec son éditeur (pour les fans).

On la voit de partout, cette Nadia Comaneci!

Un livre supplémentaire sur mon chevet, Paradiso, de José Lezama Lima, que j'ai décidé de pratiquer par morceaux. Lu le premier chapitre, c'est absorbant.

Dreep a écrit:

Un livre supplémentaire sur mon chevet, Paradiso, de José Lezama Lima, que j'ai décidé de pratiquer par morceaux. Lu le premier chapitre, c'est absorbant.

Oui, mais si arrive à rentrer dans cet univers, c'est complètement magique.

Je l'ai déjà entraperçu, j'ai commencé par l'ouvrir, comme ça, sur un coup de tête, à la première page. J'ai l'impression que c'est comme si on assistait, passionné, à un fourmillement de choses dites avec beauté. Tout ça m'a l'air généreux, amoureux. En fait, je dis que je compte le pratiquer par morceaux, mais si ça se trouves, je vais me faire avoir, comme avec Proust, par les mots, et je vais avoir terminé ce livres dans quelques semaines...

Enfin, je ne m'avance pas trop, pour pas trop me casser la gueule si jamais c'était une déception.

Pour honorer un grand auteur décédé récemment: Günter Grass "Mon siècle"

tom léo a écrit:

Pour honorer un grand auteur décédé récemment: Günter Grass "Mon siècle"

Savais-tu qu' il s' était engagé à 17 ans dans la Waffen SS ?
Il l' a reconnu lui-meme et il a pononcé sa propre condamnation, il n' a plus rien écrit. C' était dans les années 2000.

Après Disparaitre de soi, de David Le Breton, les travaux pratiques, Le coeur du pélican de Cécile Coulon: Anthime disparaît.

Dreep a écrit:

Je l'ai déjà entraperçu, j'ai commencé par l'ouvrir, comme ça, sur un coup de tête, à la première page. J'ai l'impression que c'est comme si on assistait, passionné, à un fourmillement de choses dites avec beauté. Tout ça m'a l'air généreux, amoureux. En fait, je dis que je compte le pratiquer par morceaux, mais si ça se trouves, je vais me faire avoir, comme avec Proust, par les mots, et je vais avoir terminé ce livres dans quelques semaines...

Enfin, je ne m'avance pas trop, pour pas trop me casser la gueule si jamais c'était une déception.

Tu as raison, prends ton temps, ce n'est pas le genre de livres dont on peur forcer l'entrée.

C'est étrange, alors j'ai souvent du mal avec les auteurs sud américains, je me sens plus d'affinités avec les cubains...

Tu penses à qui, quoi, avec les sud-américains pour lesquels tu as du mal ?

Il y en a pas mal, là comme ça, de mémoire je peux peut être citer, déjà Garcia Marquez, mais aussi Azuela, Paz, Asturias, Fuentes (ces 4 là même pas pu les finir), Quiroga, Rulfo...
Et d'autres "plus lisibles" mais dont je me demande les raisons de leur réputation : Vargas Llosa, Bioy Casares....Et d'autres qui ne viennent pas de suite.
Je ne sais pas pourquoi je bloque à ce point avec tous ces auteurs.