Nos lectures d'avril 2015

Ravie, j'avais trouvé Le rêve dans le pavillon rouge de Cao Xuequin dans la réserve de ma médiathèque. J'avais envie de le lire depuis qu'une âme généreuse m'avait offert une version abrégée magnifiquement illustrée.
Làs, c'est écrit trop petit ! Foutue pléiade (en plus, j'ai horreur du papier bible, on voit ce qui est écrit au verso, cela gêne encore plus la lecture). J'ai voulu tenter quand même, résultat, 100 pages de lues sur plus de 3000 et un mal de tête persistant depuis… Mission impossible...

Sinon , j'avais beaucoup apprécié Imaqa de Flemming Jensen. J'ai mis un peu de temps (une soixantaine de pages) à vraiment entrer dedans, mais ensuite, je me suis régalée. Le propos n'est pas de faire de la littérature (quoiqu'il y ait de jolies formules) mais de nous faire découvrir le peuple groenlandais, à travers un jeune instituteur débarqué dans un comptoir perdu au fin fond des glaces, chargé d'enseigner aux enfants alors qu'il ne parle pas un mot de la langue…
L'occasion pour l'auteur de nous faire découvrir une culture et un mode de vie, avec un humour savoureux. Et de brocarder les méthodes douteuses "d'assimilation" de l'état danois dans les année 70… Ubuesque !

Pareil que toi, Armor, je n' aime pas La Pléiade ! Les pages conviennent mieux pour se rouler un joint
que pour une typographie lisible !

J'aime bien les livres de la Pléiade pour ma part, et cela fait gagner de la place dans la bibliothèque.

J'ai commencé La bâtarde de Violette Leduc.

Oui mais pourquoi écrire si petit ? Ils ne pensent jamais aux gens qui ont des yeux fragiles ? Je suis triste, je ne pourrai jamais lire ce grand classique chinois dans son intégralité. (Et en plus, ça me plaisait…)

Je ne sais pas si les Pléiade actuels ont une police de caractère plus grande. C'est heureusement le cas pour les poches ; j'ai en effet dû racheter certaines éditions, car dans les années 80 on aimait les livres de poche écrits très, très petit…
J'espère donc que les récentes éditions de la Pléiade ont aussi rectifié le tir.

Et je vais entamer Temps glaciaires de Fred Vargas.

Armor-Argoat a écrit:

Oui mais pourquoi écrire si petit ? Ils ne pensent jamais aux gens qui ont des yeux fragiles ? Je suis triste, je ne pourrai jamais lire ce grand classique chinois dans son intégralité. (Et en plus, ça me plaisait…)

Je ne sais pas si les Pléiade actuels ont une police de caractère plus grande. C'est heureusement le cas pour les poches ; j'ai en effet dû racheter certaines éditions, car dans les années 80 on aimait les livres de poche écrits très, très petit…
J'espère donc que les récentes éditions de la Pléiade ont aussi rectifié le tir.

Et je vais entamer Temps glaciaires de Fred Vargas.

Oui, j' ai 2 exemples de livres de poche illisibles : Les Raisins de la colère : Steinbeck (LDP) et
Henri le Vert : G. Keller, Babel, mais il y en a d' autres et c' est un vrai problèmes !

jeté un œil à L’œil médiéval mais je vais probablement remettre la lecture, il me manque des briques ou il y a beaucoup d'ellipses... suspens.

Armor-Argoat a écrit:

Oui mais pourquoi écrire si petit ? Ils ne pensent jamais aux gens qui ont des yeux fragiles ? Je suis triste, je ne pourrai jamais lire ce grand classique chinois dans son intégralité. (Et en plus, ça me plaisait…)

Il ne faut pas dire jamais : à défaut d'une version "livre physique" écrite suffisamment grand, il y aura bien une version epub ou mobi qui va sortir un jour...

J'avance tout doucement dans mon livre de lecture. " À la vie, à la mer! "

Finalement Le chevalier inexistant d'Italo Calvino (en espérant que ça ne complique pas trop la lecture de la trilogie de commencer par la fin ?).

me semblait que c'était le 3ème tome, je n'ai lu que le Baron perché mais je ne sais si l'ordre réel est celui des parutions en français ?

C'est dans l'ordre : Le chevalier inexistant, 1959 "après Le Vicomte pourfendu (1952) et Le Baron perché (1957)".

bix229 a écrit:

tom léo a écrit:

Pour honorer un grand auteur décédé récemment: Günter Grass "Mon siècle"

Savais-tu qu' il s' était engagé à 17 ans dans la Waffen SS ?
Il l' a reconnu lui-meme et il a pononcé sa propre condamnation, il n' a plus rien écrit. C' était dans les années 2000.

Oui, on ne pouvait pas l'ignorer quand cela devenait publique. Néanmoins il faudrait pas (malgré tout ce qu'on peut dire à juste titre de la Waffen-SS) tirait des condamnations définitives de ce qu'il avait fait à cet âge là, sous la pression probablement, vers la fin de la guerre. Cela ne change pas le fait qu'il était un des plus grand écrivain allemand du XXème siècle. Ce qu'on pourrait lui reprocher, certes, c'est d'avoir tu si longtemps cette appartenance et de s'être quand même érigé comme "instance de morale" dans l'Allemagne de l'après-guerre.

Néanmoins j'ai lu dernièrement qu'en fait il en a parlé déjà dans les années 60..., mais à cette époque là, personne voulait bien entendre des choses comme ça.

Edith Wharton : Paysages italiens

Que du bonheur ! On (re)partirait tout de suite, à Milan, à Venise, à Rome, sur les chemins ...  Quel regard fin et poétique !

J'ai laissé tomber le Cécile Coulon  pour cause d'endormissements répétés (ce qui est quand même un très bon critère pour juger un livre). Je vais commencer en parallèle Extension du domaine de la lutte de Michel Houellebecq, et Juillet, juillet de Tim O'Brien (parce que GGG m'a poussée à enfoncer le clou sur Tim O'Brien)

oh ! je proteste pour les endormissements