Nos lectures d'août 2015

Le clavier plutôt.

Si mes articulations sont en état...

ArturoBandini a écrit:

Dreep a écrit:

Hugo, à l'instar de Céline, me fait toujours un peu peur. Mais pas de la même manière.

(Lu les deux, mais peu.)

En quoi te font-ils peur? Pour chacun d'eux.

J'ai commencé Notre-dame de Paris et Voyage au bout de la nuit quand j'avais 17 ans. Il m'arrive de relire des bouts de Céline sporadiquement, par contre Hugo, je n'y ai plus touché, il me semble bien.

Hugo m'a ennuyé, et je me souviens encore bien pourquoi. Je trouve qu'il passe son temps à s'appesantir sur le contenu et son sens. Son sens, pas le sens qu'on pourrait lui trouver. C'est-à-dire que l'auteur est trop présent dans son livre. Je dis pas que c'est forcément nuisible, mais en tout cas, chez Hugo, c'est un peu lourd. Ce sont pas exactement les impressions que j'ai eu à 17 ans, mais j'y ai beaucoup repensé par la suite. (même les rencontres ratées me restent en tête pour longtemps, ça passera peut-être plus tard)

Quant à Céline, je me souviens qu'il m'avait passé les nerfs au vif. Rien que dans le ton, j'en avais des réactions épidermiques. Au final, je ne sais si ce n'est parce que je n'aime pas du tout, ou si c'est parce qu'il m'a causé des impressions trop fortes. Que je n'étais pas encore assez mûre pour le lire (et que je ne le suis toujours pas, dans ce cas) ou bien que ça me parle pas. Encore que la virulence n'y joue pas forcément un rôle dans l'absolu, elle m'a séduite chez d'autres auteurs mais pas encore chez celui-là.

Dreep a écrit:

Toi, faut que tu viennes me parler en privé.

Dreep a écrit:

ArturoBandini a écrit:

Dreep a écrit:

Hugo, à l'instar de Céline, me fait toujours un peu peur. Mais pas de la même manière.

(Lu les deux, mais peu.)

En quoi te font-ils peur? Pour chacun d'eux.

J'ai commencé Notre-dame de Paris et Voyage au bout de la nuit quand j'avais 17 ans. Il m'arrive de relire des bouts de Céline sporadiquement, par contre Hugo, je n'y ai plus touché, il me semble bien.

Hugo m'a ennuyé, et je me souviens encore bien pourquoi. Je trouve qu'il passe son temps à s'appesantir sur le contenu et son sens. Son sens, pas le sens qu'on pourrait lui trouver. C'est-à-dire que l'auteur est trop présent dans son livre. Je dis pas que c'est forcément nuisible, mais en tout cas, chez Hugo, c'est un peu lourd. Ce sont pas exactement les impressions que j'ai eu à 17 ans, mais j'y ai beaucoup repensé par la suite. (même les rencontres ratées me restent en tête pour longtemps, ça passera peut-être plus tard)

Quant à Céline, je me souviens qu'il m'avait passé les nerfs au vif. Rien que dans le ton, j'en avais des réactions épidermiques. Au final, je ne sais si ce n'est parce que je n'aime pas du tout, ou si c'est parce qu'il m'a causé des impressions trop fortes. Que je n'étais pas encore assez mûre pour le lire (et que je ne le suis toujours pas, dans ce cas) ou bien que ça me parle pas. Encore que la virulence n'y joue pas forcément un rôle dans l'absolu, elle m'a séduite chez d'autres auteurs mais pas encore chez celui-là.

Des auteurs marquants donc ...
Peut-être plus marquants que d'autres que tu avais appréciés à 17 ans ?

Arabella a écrit:

Le clavier plutôt.

Si mes articulations sont en état...

Besoin d'un massage ?
Je vous jure ... Qu'est-ce-qu'il ne faut pas faire de nos jours pour avoir un commentaire!

Dreep a écrit:

ArturoBandini a écrit:

Dreep a écrit:

Hugo, à l'instar de Céline, me fait toujours un peu peur. Mais pas de la même manière.

(Lu les deux, mais peu.)

En quoi te font-ils peur? Pour chacun d'eux.

J'ai commencé Notre-dame de Paris et Voyage au bout de la nuit quand j'avais 17 ans. Il m'arrive de relire des bouts de Céline sporadiquement, par contre Hugo, je n'y ai plus touché, il me semble bien.

Hugo m'a ennuyé, et je me souviens encore bien pourquoi. Je trouve qu'il passe son temps à s'appesantir sur le contenu et son sens. Son sens, pas le sens qu'on pourrait lui trouver. C'est-à-dire que l'auteur est trop présent dans son livre. Je dis pas que c'est forcément nuisible, mais en tout cas, chez Hugo, c'est un peu lourd. Ce sont pas exactement les impressions que j'ai eu à 17 ans, mais j'y ai beaucoup repensé par la suite. (même les rencontres ratées me restent en tête pour longtemps, ça passera peut-être plus tard)

Quant à Céline, je me souviens qu'il m'avait passé les nerfs au vif. Rien que dans le ton, j'en avais des réactions épidermiques. Au final, je ne sais si ce n'est parce que je n'aime pas du tout, ou si c'est parce qu'il m'a causé des impressions trop fortes. Que je n'étais pas encore assez mûre pour le lire (et que je ne le suis toujours pas, dans ce cas) ou bien que ça me parle pas. Encore que la virulence n'y joue pas forcément un rôle dans l'absolu, elle m'a séduite chez d'autres auteurs mais pas encore chez celui-là.

Oui je comprends tes réactions. Notamment Céline, qui ne peut que provoquer de vives réactions à mon avis, dans un sens comme dans l'autre.

Derrière tout ça, j'ai l'impression que tu culpabilises de passer à côté d'un grand auteur, car reconnu comme tel?

GrandGousierGuerin a écrit:

Des auteurs marquants donc ...
Peut-être plus marquants que d'autres que tu avais appréciés à 17 ans ?

Kafka leur fait largement de l'ombre.

ArturoBandini a écrit:

Oui je comprends tes réactions. Notamment Céline, qui ne peut que provoquer de vives réactions à mon avis, dans un sens comme dans l'autre.

Derrière tout ça, j'ai l'impression que tu culpabilises de passer à côté d'un grand auteur, car reconnu comme tel?

Pas du tout.

Je n'aime pas rencontré de déceptions, quel que soit la réputation des auteurs. C'est autre chose que de la culpabilisation, et même le contraire, ça m'aide à interroger mon rapport à la littérature, sans avoir d'opinion arrêtée. Ce que j'ai dis sur Hugo ou sur Céline, ça n'a rien de définitif. Je ne demande qu'à être agréablement surpris.

Même, ce n'est que dans un premier temps. Je dis que je n'aime pas les déceptions, mais après coup, surtout après des années, je trouve fascinant de me demander pourquoi j'ai eu cette réaction (pour tous les livres, positives ou négatives). C'est stimulant, pas culpabilisant du tout.

Inquiétant : on m'a prêté une version livre audio de La Princesse Des Glaces de Camilla Läckberg, je viens de finir de l'écouter et aussi de m'apercevoir que je l'avais déjà lu il y a 5 ans... Aucun souvenir, Rien, Nada. Bon ce livre ne révolutionnera pas la littérature policière, mais quand même !

Je viens de commencer un autre livre que l'on m'a prêté : Fantasia Chez Les Ploucs de Charles Williams.

Je lis Soudain, seuls d'Isabelle Autissier.

domreader a écrit:

Je viens de commencer un autre livre que l'on m'a prêté : Fantasia Chez Les Ploucs de Charles Williams.

Tu pourras toujours éviter le film...

bix229 a écrit:

Le Bibliomane a écrit:

"L'île des perroquets" de Robert Margerit.

Il écrit bien Margerit. C' est un classique. C' est sans doute pour cela que Julien Gracq l' appréciait.

Je confirme; Robert Margerit, dont je connais l'existence depuis peu, écrit très bien et ce petit roman me replonge dans une ambiance similaire à " L'Île au trésor" de Stevenson, mais en mieux.
je ne comprends pas pourquoi ce roman n'est pas devenu un classique plus connu du grand public. Peut-être est-ce-dû à ce snobisme bien français qui méprise (entre autres) les romans de mer et de pirates, les reléguant dans la catégorie des livres jeunesse ?

je crois que je vais continuer à suivre cet auteur, notamment la tétralogie qu'il a écrit sur la Révolution Française.

tu nous en dira un peu plus ?

(j'ai toujours L'île au trésor de côté !)

domreader a écrit:

Inquiétant : on m'a prêté une version livre audio de La Princesse Des Glaces de Camilla Läckberg, je viens de finir de l'écouter et aussi de m'apercevoir que je l'avais déjà lu il y a 5 ans... Aucun souvenir, Rien, Nada. Bon ce livre ne révolutionnera pas la littérature policière, mais quand même !

Je viens de commencer un autre livre que l'on m'a prêté : Fantasia Chez Les Ploucs de Charles Williams.

J' espère que ça te fera rire Fantasia chez les ploucs. C' est hénaurme !

En route (mauvaise troupe! )

Commencé à côté d’autres choses dont vous ne voulez pas entendre parler Katerina de Aharon Appelfeld. Il me tient en haleine, c’est merveilleux. Mais dur.