Nos lectures de janvier 2016

Commencé un petit Dean Koontz : La maison interdite.
Et commence bien, je dois dire : un homme amnésique qui sait qu'il est poursuivi mais pas par quoi... j'ai hâte de voir la suite.

Dreep a écrit:

Les Conversations avec Sebald sont intéressantes ?

C' est génial tout simplement ! Sebald éclaire son œuvre.de façon lumineuse.
Mais, pour ceux qui le découvrent, je leur conseille impérativement d' aborder l' œuvre drectement -et si possible par ordre chronologique-
Pour mieux sentir avec émerveillement la nouveauté et l' originalité de l' œuvre, son mystère, sa beauté envoutante. En dehors de tout autre courant littéraire.
Et mieux comprendre pourquoi ses lecteurs se sont sentis orphelins après da mort accidentelle. Sebald, comme Modiano, avait tissé un
très fort lien affectif et intime avec ses lecteurs.

Si par hasard, j' avais oublié Sebald dans mes listes, tu peux le rajouter prioritairement. Je pense que, en plus, ça cadre avec tes exigences.

Mais oui, j'ai lu Les Emigrants et Les Anneaux de Saturne, cette année.

Le charme n'a pas été immédiat pour Les Emigrants, mais lorsque j'ai lu Les Anneaux de Saturne, c'était monumental, puissant. Et le souvenir de ma lecture de Les Emigrants a grandit, du coup.

Mais c'est génial, génial, génial, génial, génial, génial, génial, génial, génial !

Cette année, je pense lire Vertiges et De la destruction, j'ai aussi prévu Campo Santo, et pour encore plus tard, si possible en dernier, Austerlitz, qui m'a l'air d'un chef d'oeuvre. Me fait salement de l'oeil, le sacripan.

Maintenant, euh, pourquoi le mettre sur le même plan que Modiano ?
Et pourquoi dis-tu G. W. Sebald au lieu de W. G. Sebald ?

Je ne ne mets pas Sebald sur le meme plan littéraire que Modiano, mais plutôt sur le plan des affects qu' ils produisent sur le lecteur.
Et puis, je n' aime pas trop comparer.
Quant à G.W., c' est une erreur toute bete !

Je lis " Les Mémoires" de Joseph Fouché. Le volume est présenté et annoté par Louis Madelin, ce que je trouve un peu dommage car décédé en 1956, l'analyse certes correcte date un peu. Je pensais qu'Emmanuel de Waresquiel après sa magistrale biographie de Fouché ferait comme avec Talleyrand un volume contenant les Mémoires et la correspondance du personnage.

Exini a écrit:

Exini a écrit:

De plus en plus de mal à terminer un livre, ces temps-ci...

bix229 a écrit:

Pour moi, c' est le contraire ! Les livres se suivent et restent bons.

Tant mieux pour toi Bix ! Mais je n'ai pas dit que je trouvais les bouquins mauvais. Plus une certaine difficulté, de la fatigue ou, tout simplement, de la paresse ? Mais je ne pense pas que cette dernière puisse en être la cause - du moins, je l'espère !

Tu as tout à fait raison, Exini, je suis mal exprimé. D' autant plus qu' il m' arrive assez souvent ces derniers temps de lire plutôt mal
de très bons livres...

Ah non, Bix, c'était pas un reproche de toute façon.

J'ai pas dis "sur le même plan littéraire" mais seulement "sur le même plan" comprendre : sur la même ligne. Je ne crois pas non plus aux comparaisons. Et je n'ai même pas lu Modiano, de toute façon (ou pas encore, j'ai quelques livres de lui, dans ma bibliothèque, la lecture de cet auteur ne m'attire pas tellement non plus, je ne l'exclus pas, on m'a moins convaincu de le lire pour sa qualité que l'inverse) Je voyais ça, et je me suis juste demandé pourquoi. Et puis ces deux auteurs ne sont pas les seuls à entretenir un lien très fort avec leur public.

Chymère a écrit:

Commencé un petit Dean Koontz : La maison interdite.
Et commence bien, je dois dire : un homme amnésique qui sait qu'il est poursuivi mais pas par quoi... j'ai hâte de voir la suite.

Qu'est-ce que j'ai lu de lui....ça se passait dans un phare. Une femme voyante....tu vois de quoi je parle? C'était vraiment pas mal. Notamment la poursuite dans la forêt. Bonne lecture!

Dreep a écrit:

Mais oui, j'ai lu Les Emigrants et Les Anneaux de Saturne, cette année.

Le charme n'a pas été immédiat pour Les Emigrants, mais lorsque j'ai lu Les Anneaux de Saturne, c'était monumental, puissant. Et le souvenir de ma lecture de Les Emigrants a grandit, du coup.

Moi non plus. Je devrais réitérer avec Les anneaux de Saturne?

En tout cas je commence Flamme de Gerileqimuge Grue-Noire.

Moi non plus ?

Quand je disais que le charme n'avait pas été tout à fait immédiat, j'avais quand même bien aimé. Mais vraiment, Les Anneaux de Saturne lui a donné une tout autre dimension.

Moi non plus, le charme n'a pas été immédiat. Ou...Moi aussi, le charme n'a pas été immédiat. Tu choisis!

J'ai commencé Écoute le chant du vent de Haruki Murakami.

Ses premiers écrits lorsqu'il était tout jeune. Personnel pour une fois, et j'aime bien..

pia a écrit:

Chymère a écrit:

Commencé un petit Dean Koontz : La maison interdite.
Et commence bien, je dois dire : un homme amnésique qui sait qu'il est poursuivi mais pas par quoi... j'ai hâte de voir la suite.

Qu'est-ce que j'ai lu de lui....ça se passait dans un phare. Une femme voyante....tu vois de quoi je parle? C'était vraiment pas mal. Notamment la poursuite dans la forêt. Bonne lecture!

Hum... ah celui-là ne me parle pas...
Mais comme King, il en a écrit pas mal... (d'ailleurs, je me demande pourquoi il n'a pas été adapté alors que King l'a beaucoup été, les Koontz que j'ai lu feraient des films fantastiques très sympas...)

Dreep a écrit:

j'ai aussi prévu Campo Santo

là tu risques de rester sur ta faim...
les textes qui sont regroupés dans ce livre ont été publié après sa mort, choix des héritiers, mais on peut se douter si l'auteur les aurait publié... puisque je suis une inconditionnelle de cet auteur je l'ai acheté, mais faut vraiment pas s'attendre à un chef d'oeuvre...

Dreep a écrit:

Et je n'ai même pas lu Modiano, de toute façon (ou pas encore, j'ai quelques livres de lui, dans ma bibliothèque, la lecture de cet auteur ne m'attire pas tellement non plus, je ne l'exclus pas, on m'a moins convaincu de le lire pour sa qualité que l'inverse)

je ne sens pas non plus que cet auteur soit pour toi...
en tous cas pas pour l'instant...
Modiano, on ne le lit pas pour la "qualité" mais pour les atmosphères qu'il sait créer, les images d’un Paris en noir et blanc à la Doisneau, les années 40 et 50, on le lit à cause de ses héros, souvent alter egos, qui se perdent dans des mystères autour du passée, on le lit parce qu’on aime suivre des ‘jeu de pistes’ qu’il établit avec des numéros de téléphone, des adresses anciennes, des personnages déboussolés
on aime ou on n’aime pas… mais si on accroche, c’est un pur plaisir de le retrouver dans tout ce qu’il a pu inventer…
et chez lui, la chronologie est aussi importante, je connais des gens qui ont lu après l’annonce du Nobel Un pedigree sans connaissances d’autres livres de lui et qui étaient déçus… normal, il donne la clé de ses 20 livres d’avant… sans connaissances d’au moins quelques-uns de ces livres, Un pedigree est une lecture décevante…

c'est bizarre ce que tu racontes, et on dirait presque que tu es sévère avec Modiano ?

les mystères du passé sont sombres et puis son écriture blanche s'inscrit de même dans une continuité et un contexte. je connais mal Modiano et Doisneau aussi je n'aurais pas (ou ne ferais pas) forcément le rapprochement. ce ne sont pas les lectures qui' m'ont le plus renversé mais on doit pouvoir y trouver quelque chose de qualitatif, contrarié, il y a un risque, par la blancheur et la quantité ?