[2016] A l'affiche ou bientôt sur les écrans (vu ou à voir)

Comme tu as fait l'effort de voir le précédent, qui ne t'as pas enthousiasmé, je ne vais pas te harceler. Alors que d'autres n'y échapperont pas.

Je voulais voir Mon maître d'école, mais je ne l'ai pas vu passer par ici...
Quelqu'un ?

Sullien a écrit:

Je voulais voir Mon maître d'école, mais je ne l'ai pas vu passer par ici...
Quelqu'un ?

excellent film sur la fin de carrière d'un instituteur tres humain, beaucoup d'optimisme, je te le conseille

Chamaco a écrit:

Sullien a écrit:

Je voulais voir Mon maître d'école, mais je ne l'ai pas vu passer par ici...
Quelqu'un ?

excellent film sur la fin de carrière d'un instituteur tres humain, beaucoup d'optimisme, je te le conseille

La bande-annonce m'avait presque redonné l'envie de devenir instituteur (n'était la réalité actuelle du travail).
Je vais essayer de le trouver quelque part, alors.

"El clan", "Le trésor"...

Deux films qui me font de l'oeil depuis qu'il sont sur les affiches. Vos commentaires ne font que conforter mes espérances. Et j'aurais aucune excuse pour les manquer, c'est les vacances. Banco !

El Clan m'eut bien tentée, mais malheureusement, en deuxième semaine, il n'y avait presque plus d'horaires...


Sinon, vu cet après-midi...




Franchement très sympa.
L'histoire est très vivante, avec un message contre le racisme et l'ouverture à l'autre, et certaines répliques sont très fines (elles peuvent nous renvoyer à nos propres jugements et attitudes a priori). Il y a des passages très drôles, des références, le graphisme est joli, coloré. Et la chanson du film est bien aussi.
Bref, si vous avez des enfants et des petits-enfants, ça fait une bonne idée de sortie pour les vacances.

Ce sentiment de l'été

Mikhael Hers suit le parcours de vie de Lawrence, qui se cherche et tente de redonner un sens à un quotidien après le décès accidentel de sa compagne Sacha. A Berlin, Paris puis New York, il partage notamment des angoisses, des doutes et des motifs d'espoir avec la soeur de Sacha, Zoé.

Si le contexte est grave et douloureux, ce périple intime et affectif se dévoile avec une légèreté apaisante, une attention à l'instant qui révèlent une forte sensibilité. Anders Danielsen Lie (qui tenait le premier rôle d'Oslo, 31 août) est très juste dans un rôle exigeant : sa présence discrète, paradoxalement sereine dans l'expression d'un désarroi et d'une absence, représente le coeur du film et son jeu évite toute surenchère dramatique. L'appropriation du deuil est un passage vers une forme d'acceptation de soi, avec un avenir qui se construit peu à peu derrière la sensation d'un vide.

J'ai cependant trouvé que le film manquait d'unité dans sa construction, ainsi que dans l'évocation des seconds rôles. Mikhael Hers s'inscrit dans plusieurs univers, de Rohmer (la présence de Marie Rivière et Feodor Atkine) au chanteur Mac DeMarco, et cette volonté d'ouverture s'épanouit par moments au détriment des personnages et d'une ligne directrice. Si l'ambiance est poignante de bout en bout, Hers peut encore davantage affirmer sa personnalité de cinéaste même si second long-métrage contient beaucoup de promesses.

Avadoro a écrit:

églantine a écrit:

Deux films qui me tentent beaucoup.

mince moi qui avait décidé de ne pas y aller vous aller me donner des remords.


tu as oublié un morceau dans le message d'avant ?

Rémi, un gentil trentenaire, un peu solitaire, voit sa vie perturbé le jour où son chemin croise celui d'un homme qui lui ressemble comme deux gouttes d'eau. Ce dernier s'impose chez lui, sur son lieu de travail, et chez sa petite amie. Personne ne semble s'étonner de l'apparition de ce double, bien plus sociable que son homonyme. Notre Rémi 1 en devient de plus en plus perturbé et angoissé...

Il y a des choses vraiment très amusantes dans ce film, en particulier la description du milieu professionnel. Une façon de tourner aussi, le trajet urbain, les visages..Mais cela manque un peu d'un côté angoissant face à l'apparition du double, même si quelques éléments de ce registre sont présents. Mais pas suffisamment, à mon goût, et tout particulièrement à la fin.

Tel quel, c'est un film sympathique et plutôt amusant, gentiment décalé, mais qui manque d'un élément un peu plus fort, qui en ferait quelque chose de plus consistant et marquant. C'est censé être librement adapté de Dostoïevski, mais ceux qui verraient le film surtout pour y trouver quelque chose de proche de l'esprit de l'écrivain, risquent d'être un peu déçus.

surtout qu'il y avait une autre adaptation il n'y a pas si longtemps non ?

animal a écrit:

surtout qu'il y avait une autre adaptation il n'y a pas si longtemps non ?

A quoi tu penses ?

retrouvé : The Double de Richard Ayoade

animal a écrit:

retrouvé : The Double de Richard Ayoade

Merci. Une grand source d'inspiration, ce livre.

J'ai déplacé les messages à propos du film Les Innocentes sur le fil de la réalisatrice Anne Fontaine.