Parfum de livres… parfum d’ailleurs
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Parfum de livres… parfum d’ailleurs

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colimasson
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colimasson


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MessageSujet: Re: Au fil de nos lectures   dans - Au fil de nos lectures - Page 25 EmptyLun 17 Jan 2011 - 18:34

Pas mal cette idée de l'Ouest représenté comme un virus insidieux...
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animal
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MessageSujet: Re: Au fil de nos lectures   dans - Au fil de nos lectures - Page 25 EmptyLun 24 Jan 2011 - 22:48

Citation :
Il hait l'opulence, qui est perdition de la pensée.
Égoïste, il l'est diversement. Par pudeur de sa faiblesse. Par refus orgueilleux de promiscuité avec l'ensemble, où il ne se reconnaît point de semblable.
Pour le pratiquer, il connaît le pouvoir magnifiant de l'austérité d'un égoïsme ordonné; ses vertus, les hauteurs vibrantes de l'isolement vers où il vous achemine.
Aux heures déprimantes du reflux des forces trop constamment bandées dans la surveillance aigüe de lui-même, s'il lui arrive de s'épouvanter de la division où il s'est situé, sa nostalgie latente du don, du sacrifice de soi, soudain envahissante, l'âme enflée d'une absolvante mansuétude, bouillonnante de générosité sans exclusive, aspirant du plus profond à l'exaltation il ne sait de quelle communion qu'il voudrait religieuse -, il surmonte ce vertige, son amertume, la souffrance secrète que chaque fois il éveille; comme se réconfortant à la mémoire du désert de la tentation d'où l'on revient transfiguré, dès lors incapable d'autre condescendance que celle à une passion solitaire qui est un prélude à la mort.

La douceur de ces après-midi d'été en campagne, ou leur violence. Ce sentiment d'absolue liberté. Liberté telle que la doivent connaître les animaux sauvages, et que seuls les enfants saisissent avec cette intensité heureuse; épargnés qu'ils sont par la persistance de la gravité.
L'heure du goûter. La confiture sur la large tranche de gros pain, qui poisse les doigts, englue les lèvres; qu'il fallait disputer aux guêpes dans le jardin. Atmosphère opaque, presque torpide des grandes journées de soleil. La forêt, ses odeurs de résine, de pourriture moussue. Les myrtilles, qui se ramassent et se mangent à poignées; lèvres et langue violettes. Les retours du soir, jambes moulues par la fatigue des jeux de la journée, le chemin interminable, le toit d'une première maison, au loin, repère un peu réconfortant dans le harassement, la soif qu'on a hâte d'étancher, plus ardente encore à la pensée d'une eau fraîche dans le grand verre embué que, déjà, on voudrait avoir en main...

Il faut échapper aux autres, qui vous corrompent.

Le tranchant de la lune - sur rien, sur un enfoncement liquide, une flottaison vaguement bleutée.
Les bois de la maison craquent.
Louis Calaferte, Rosa mystica.
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MessageSujet: Re: Au fil de nos lectures   dans - Au fil de nos lectures - Page 25 EmptyMer 26 Jan 2011 - 20:10

... Emmitouflé dans mon manteau, je me suis posté à la lisière de la foret pour contempler le
chalet. La faible lumière de la chambre glaciale que je venais de quitter brillait à travers les fentes de
la fenetre latérale. le reste du chalet était sombre, exposé aux éléments...
Je n' attendais rien et rien n' est arrivé. Une épaisse couche de glace s' est glissée dans mon coeur.
Je l' ai sentie s' installer, gripper les soupapes et apaiser le vent qui soufflait dans ma carcasse.
Je l' ai entendue se plaquer sur mes os, insérant du silence dans les endroits fragiles, dans tout ce qui était brisé. Mon coeur a connu alors la paix du froid.

J' ai renoncé à mon ami, et la veillée nocturne s' est achevée : désormais, seul son esprit viendrait me rendre visite.

Gerard Donovan. - Julius Winsome, pp. 96-97
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Cachemire
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MessageSujet: Re: Au fil de nos lectures   dans - Au fil de nos lectures - Page 25 EmptyJeu 27 Jan 2011 - 12:48

Beau passage bravo
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kenavo
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MessageSujet: Re: Au fil de nos lectures   dans - Au fil de nos lectures - Page 25 EmptyJeu 27 Jan 2011 - 12:57

Cachemire a écrit:
Beau passage bravo
et l'auteur a son fil ici Very Happy
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MessageSujet: Re: Au fil de nos lectures   dans - Au fil de nos lectures - Page 25 EmptyJeu 27 Jan 2011 - 20:27

Des paroles d' affection, de tendresse, d' amour, oui, elle m' en avait prodigué, et aujour' dhui je
pense que j' étais censé lui rendre la pareille.
Or je n' en avais pas l' habitude, ne savais pas qu' un sentiment était plus ou moins fort selon
le nom qu' on lui donnait, mais j' aurais du lui en dire assez pour lui faire comprendre que j' appréciais sa compagnie, qu' elle me manquait durant son absence, et si c' était ça l' amour, alors tant
mieux.
Elle n' a plus jamais dit quelque chose pour découvrir ce que j' allais lui répondre, ou ce qu' on pourrait lui offrir en retour.
J' aurais du savoir que les gens deviennent parfois assez intimes pour s' apercevoir qu' ils ont des étrangers l' un pour l' autre.

Gerard Donovan : Julius Winsome, p.116

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animal
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MessageSujet: Re: Au fil de nos lectures   dans - Au fil de nos lectures - Page 25 EmptyLun 7 Fév 2011 - 22:34

Citation :
Il marcha jusqu'à la crête et se retourna encore. Le jour resplendissant illuminait toute la vallée. Il fit quelques pas sur la cime, et tout disparut derrière lui. Sous ses yeux s'étendait une vallé nouvelle, flottait un air nouveau. Le soleil était déjà assez haut : il sécha et les herbes et ses larmes, réchauffant toute la campagne de se rayons. Victor descendit le versant de la montagne en ligne oblique. Comme il tirait sa montre, il vit qu'il était sept heures et demie.
"Maintenant on a sûrement déjà défait mon lit, la dernière chose qui me restait, on aura enlevé les draps : il ne va plus rester que le dur sommier de bois. Mais peut-être les bonnes travaillent-elles déjà dans ma chambre; lui donnant à présent une toute autre allure."
Il continua son chemin.
En s'élevant, il avait vu croître la distance qui le séparait de la maison qu'il venait de quitter; croître aussi cette autre distance qui séparait ses pensées présentes des dernières paroles qu'il avait prononcées à l'instant de son départ. Son chemin le menait maintenant le long de pentes qu'il n'avait jamais foulées, tantôt il montait, tantôt il descendait. Il était heureux de n'avoir pas dû aller en ville faire ses adieux, car ce n'était pas un jour où il aurait aimé voir ses amis. Des fermes, des maisons surgissaient tantôt à droite, tantôt à gauche du chemin. Ça et là quelqu'un passait, sans lui prêter attention.
Midi approchait, mais Victor ne cessait de marcher.
Le monde devenait de plus en plus vaste, de plus en plus lumineux : il s'étendait de plus en plus loin au fur et à mesure que le voyageur avançait. Partout où le portaient ses pas, des milliers et des milliers de créatures étaient dans l'allégresse.
Adalbert Stifter, L'Homme sans postérité, pp58-59.
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toma
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MessageSujet: Re: Au fil de nos lectures   dans - Au fil de nos lectures - Page 25 EmptyMer 9 Fév 2011 - 20:54

L’église n’était plus une église. L’espace y avait fait irruption mais un espace cosmique déjà noir, et cela ne se passait même plus sur terre, ou plutôt la terre se transforma en une planète suspendue dans le vide de l’univers, le cosmos fit sentir sa présence toute proche, nous êtions en plein dedans. Au point que la lumière vacillante des cierges et même la lumière du jour, qui nous parvenait à travers les vitraux, devinrent noires comme de l’encre. Nous n’étions plus à l’église, ni dans ce village, ni sur la terre, mais – conformément à la réalité, oui, conformément à la vérité – quelque part dans le cosmos, suspendus avec nos cierges et notre lumière et c’est là-bas, dans l’espace infini, que nous manigancions ces choses étranges avec nous et entre nous, semblables à des singes qui grimaceraient dans le vide. C’était là un jeu bien particulier, quelque part dans les galaxies, une provocation humaine dans les ténèbres, l’exécution de curieux mouvements et d’étranges grimaces dans le vide.
Cette noyade dans l’espace s’accompagnait pourtant d’une extraordinaire résurgence du concret, nous étions dans le cosmos, mais comme quelque chose d’irrémédiablement donné, de déterminé dans les moindres détails. On sonna pour l’élévation. Frédéric s’agenouilla.

dans La Pornographie de Witold Gombrowicz, p36.37
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MessageSujet: Re: Au fil de nos lectures   dans - Au fil de nos lectures - Page 25 EmptyDim 27 Fév 2011 - 15:13

Ode Marine

IV
Délivrez-nous de ceux qui nous veulent du bien
(ardents semeurs de catastrophes)
délivrez-nous de ceux qui posent des barrières
ou déclarent savoir la seule issue
Etendues marines contradictoires
initiez-nous à la démesure

Pierre Etienne
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MessageSujet: Re: Au fil de nos lectures   dans - Au fil de nos lectures - Page 25 EmptyVen 11 Mar 2011 - 18:04

Wuthering Heigts...

Peut etre la plus belle, la plus profondément violente des histoires d' amour...
Car le destin, qui selon l' apparence, voulut qu' Emily Bronte, encore qu' elle fut belle, ignorat
l' amour absolument, voulut aussi qu' elle eut de la passion une connaissance qui ne lie pas seulemment
l' amour à la clarté, mais à la violence et à la mort - parce que la mort est apparemment la vérité
de l' amour. Comme aussi bien l' amour est la vérité de la mort.

Georges Bataille : Emily Bronte. Dans La littérature et le mal.
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shanidar
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MessageSujet: Re: Au fil de nos lectures   dans - Au fil de nos lectures - Page 25 EmptyVen 11 Mar 2011 - 19:49

merci Bix pour l'extrait de Bataille, j'aime Bataille car c'est un poète qui réfléchit ou un philosophe qui écrit en poète, je ne comprends pas toujours ce qu'il dit mais il le dit si bien qu'on en reste charmé... quelle classe !
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bix229
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MessageSujet: Re: Au fil de nos lectures   dans - Au fil de nos lectures - Page 25 EmptyVen 11 Mar 2011 - 19:56

shanidar a écrit:
merci Bix pour l'extrait de Bataille, j'aime Bataille car c'est un poète qui réfléchit ou un philosophe qui écrit en poète, je ne comprends pas toujours ce qu'il dit mais il le dit si bien qu'on en reste charmé... quelle classe !

Pour l' instant, c' est tout à fait clair, Shanidar, contrairement à La Part maudite ou à l' Erotisme.
je viens de lire le premier essai sur Emily Bronte et ça me plait beaucoup !
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rivela
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MessageSujet: Re: Au fil de nos lectures   dans - Au fil de nos lectures - Page 25 EmptyLun 21 Mar 2011 - 20:31

Céline, Lettres à Albert Paraz, 1947-1957, Nouvelle édition, p.80-81, ©Gallimard 2009.


Méchanceté est Reine
Copenhague Le Lundi 29 mars 1948,
« Rien à faire avec les éditeurs. Ce sont des commerçants. C’est tout dire. Leur devoir est nous tondre à rien. Les journalistes de nous couvrir de merde. La couverture de fleurs horripile le lecteur. La couverture de merde le fait jouir au sang. Méchanceté est Reine. Haine déesse – Pour ça que ça m’excède qu’on parle ou écrive de moi n’importe où en bien ou en mal. C’est tout kif. Ces réactions sont toujours ignobles et désastreuses. Je préfère qu’on me considère comme mort. C’est déjà beau comme mort d’être moins haï des vivants. Une amie m’écrit que dans «Ici Paris» on a fait passer un écho où je suis paraît-il particulièrement sadique ! « d’après des lettres écrites par moi à des amis» !!! Je ne sais rien de cette saloperie. Moi sadique ? Moi qui me traîne depuis des années dans l’angoisse et la misère et l’ennui et la maladie. Moi dont toute la passion est d’arracher des ¼ de sommeil grâce au véronal… Qui m’en suis toujours tant foutu des turlupinades du sexe ! me voilà sadique ! pas plus qu’alcoolique hélas ! Tous les oublis et griseries me sont bien refusés. Vieux buveur d’eau, vieil emmerdé, naturellement chaste j’ai toujours décrit toutes espèces de dévergonderies pour voir s’en esbaudir les singes humains que je méprise tant ! Comme ils mouillent bichent y croyent les sapajous ! En font-ils des pataquès avec 3 misérables secondes de reproduction ! Comédies et drames et bites partout ! L’immense rigolade ! »
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colimasson
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MessageSujet: Re: Au fil de nos lectures   dans - Au fil de nos lectures - Page 25 EmptyMer 23 Mar 2011 - 21:16

Joli... Ca laisse à lire les œuvres de Céline d'un autre regard...
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MessageSujet: Re: Au fil de nos lectures   dans - Au fil de nos lectures - Page 25 EmptyLun 28 Mar 2011 - 22:09

Dans un autre style, un peu moins évervé que Céline...

" - en somme, je suis devenu un passant qui trouve facile de se taire et qui prend les choses comme elles viennent ; tout le monde rêve plus ou moins en marchant ; cela rend la foule plus patiente, à part cela c'est sans importance. Je me suis même habitué à cet espoir qui revient toujours ; si cela devait changer d'un moment à l'autre, je ne serais pas surpris ; ce serait une histoire commencée depuis longtemps : j'étais fonctionnaire, à la fin des vacances de telle année, et je marchais après avoir regardé l'heure, pour rentrer chez moi peut-être? pour m'éloigner vers un autre quartier? Ce sera suivant le temps. Le grand changement, le vrai commencement de l'histoire depuis le début, ce sera que j'ai su que j'existais, et que ça m'a fait plaisir." p 132 -133

"J'ai marché si longtemps qu'il suffirait peut-être de quelques pas encore, et je croirais continuer la même existence, alors que je serais loin dans une autre, et pas question de revenir en arrière. Je serais dans ces rues comme au fond d'un puits, avec ma vérité." p 136

Ces phrases viennent dans les dernières pages de "la nuit de londres" d'Henri Thomas.



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