Parfum de livres… parfum d’ailleurs
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Parfum de livres… parfum d’ailleurs

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 "One shot": Un auteur/un livre... [INDEX 1ER MESSAGE]

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shanidar
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shanidar


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MessageSujet: Re: "One shot": Un auteur/un livre... [INDEX 1ER MESSAGE]   "One shot": Un auteur/un livre...  [INDEX 1ER MESSAGE] - Page 22 EmptyMar 15 Nov 2011 - 22:13

et même les deux (de domreader et de bix) "One shot": Un auteur/un livre...  [INDEX 1ER MESSAGE] - Page 22 56221
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colimasson
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MessageSujet: Re: "One shot": Un auteur/un livre... [INDEX 1ER MESSAGE]   "One shot": Un auteur/un livre...  [INDEX 1ER MESSAGE] - Page 22 EmptyMer 16 Nov 2011 - 22:35

Etienne Dinet – Regain de la peinture orientaliste (2011) de Naïma Rachdi

"One shot": Un auteur/un livre...  [INDEX 1ER MESSAGE] - Page 22 97829111
Etienne Dinet, peintre orientaliste du 19e siècle, mérite particulièrement que l’on s’attarde sur son cas. Entre les différents rejets et engouements dont il a pu être l’objet, on devine le potentiel contenu par son œuvre et son parcours dans la réalisation d’un essai biographique qui saura attiser la curiosité.

En 1884, Etienne Dinet découvre le sud algérien dans la région de Bou-Saâda. Quinze ans plus tard, il s’y installe définitivement. Il se convertit à l’islam et prend le prénom de Nasr-Eddine. Son amour pour l’Orient est sincère, et son œuvre ne cessera de s’attacher à la représentation de cette terre qu’il adore et qui l’aura transformé.

Dans son essai biographique sur le peintre, Naïma Rachdi décrit avant tout les principales phases qui ont défini la réception de l’œuvre de Dinet auprès du public (qu’il s’agisse d’amateurs ou d’experts, en provenance de l’Orient ou de l’Occident). La démarche de Dinet et ses méthodes de travail sont survolées, et évoquées seulement lorsqu’il est question de juger ou non l’honnêteté de la démarche du peintre dans sa représentation d’un Orient idéalisé. En effet, les principales questions qui opposent les aficionados du peintre à ses détracteurs concernent le caractère fantasmé de la plupart de ses œuvres. Ces peintures magiques, qui semblent sorties tout droit du conte des Milles et Unes nuits, sont-elles le symbole d’un Occident qui cherche à asseoir sa supériorité culturelle sur un peuple que l’on s’imagine aussi pur et innocent qu’un enfant, ou le regard rempli d’amour d’un peintre pour sa patrie de cœur ? Que penser de l’absence de la représentation des troupes coloniales dans ces peintures ? N’est-ce pas une façon de faire oublier la réalité politique de l’Orient, d’éviter de remettre en question un contexte défavorable pour l’Occident ?

Ces questions intéressantes ne trouveront pas de réponse absolue dans le livre de Rachdi, et c’est tout en sa faveur. A chacun de se forger son opinion, et de prendre en compte les différents points de vue qui ont émané sur ce sujet au cours des siècles passés.
Là où la déception se fait davantage ressentir, c’est dans la brièveté du développement des chapitres. Il semblerait que tout le monde –ou presque- aurait pu écrire le livre de Rachdi, à condition de détenir les sources nécessaires. En effet, la moitié de l’essai ne consiste en rien de plus qu’en l’extrait de nombreux passages de la biographie du peintre réalisée par sa sœur, Jeanne Dinet-Rollince. On a parfois l’impression de lire un abrégé de cette biographie. L’expérience est frustrante –il aurait mieux valu lire directement les écrits de Jeanne Dinet-Rollince.

Au milieu du livre, des illustrations de certains tableaux d’Etienne Dinet sont rassemblées sur papier glacé. Le format du livre ne les présente pas à leur avantage mais donnera un bon aperçu des œuvres du peintre, pour ceux qui ne les connaissaient pas encore. En revanche, rien ne justifie le choix de telles peintures par rapport à telles autres. Celles qui sont présentes ne sont pas évoquées par Naïma Rachdi et d’autres, qui font l’objet d’un ou deux paragraphes de son essai, ne sont pas représentées dans le fascicule central.

Cet essai permettra donc éventuellement à ceux qui ne connaissent pas Dinet de se faire un aperçu rapide de son œuvre et des controverses qu’elle aura suscitées. Mais là encore, la matière sera certainement insuffisante. L’approfondissement se fera au-delà de l’essai de Naïma Rachdi, pour ceux qui auront été séduits un minimum par la présentation qu’elle aura brossée du peintre.


« [Je ne suis] ni un savant ni un amateur, mais simplement un artiste, et qui ne peut s’empêcher de considérer les arts comme l’expression la plus haute et la plus éloquente de la vie et de l’idéal des peuples, et qui craint qu’on ne fasse de l’art enchanteur de cet Orient merveilleux ce qu’on a fait pour nous de sa littérature : une chose morte entre les mains des grammairiens et des philosophes, gens très érudits et fort estimables assurément, mais qui oublient trop souvent que, si cet art et cette poésie exercent une fascination aussi intense sur nos imaginations, c’est qu’ils ont puisé leurs éléments aux sources les plus émouvantes de la vie et de la nature et qu’ils sont le véritable reflet du grand soleil d’Orient auquel nul autre ne peut être comparé. »
Etienne Dinet

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MessageSujet: Re: "One shot": Un auteur/un livre... [INDEX 1ER MESSAGE]   "One shot": Un auteur/un livre...  [INDEX 1ER MESSAGE] - Page 22 EmptySam 10 Déc 2011 - 9:30

shanidar a écrit:
Comment j'ai liquidé le siècle de Flore Vasseur.

Je viens de lire ta critique Shanidar, et elle donne envie de lire le bouquin ! Very Happy C'était dans ma LAL, la semaine prochaine c'est dans ma PAL (ou j'attends que le Père Noël me l'apporte ?)
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Marie
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MessageSujet: Re: "One shot": Un auteur/un livre... [INDEX 1ER MESSAGE]   "One shot": Un auteur/un livre...  [INDEX 1ER MESSAGE] - Page 22 EmptyMer 21 Déc 2011 - 3:32

"One shot": Un auteur/un livre...  [INDEX 1ER MESSAGE] - Page 22 Chemin10
traduit de l'anglais par Amélie de Maupeou
Plon

Ma soeur Rose vit sur notre cheminée. Enfin, juste en partie. Trois de ses doigts, son coude droit et sa rotule ont été enterrés dans un cimetière à Londres. Maman et Papa ont eu une grosse dispute quand la police a retrouvé dix morceaux de son corps. Maman voulait une tombe sur laquelle elle pouvait se rendre, papa voulait une crémation et répandre les cendres dans la mer. En tout cas, c'est ce que Jasmine m'a dit. Elle se souvient mieux que moi. Je n'avais que cinq ans quand c'est arrivé...


C'est au départ un roman écrit pour être lu par des ados ( 12-15 ans). D'après ce que j'ai compris, il a été republié à l'intention de tous les publics, son titre m'avait attirée. Donc Rose, la grande soeur de Jamie, a été tuée dans un attentat terroriste à Londres, cette mort brutale faisant, comme souvent, voler en éclats l'équilibre familial. Tout est raconté à travers les yeux d'un enfant de dix ans , qui ne se souvient que très peu de sa soeur, et qui comprend très mal pourquoi tous ses proches sont encore si malheureux et se déchirent autant.
Même si c'est un roman dans lequel il y a de temps en temps quelques facilités tire-larmes, je l'ai trouvé finalement assez émouvant tant il fait bien ressentir le besoin qu'ont les enfants de mots mis sur des sentiments qu'ils n'éprouvent pas eux-mêmes, et leur volonté farouche ( jusqu'à un certain âge..) de toujours essayer de recoller les morceaux de leur univers familial.


"One shot": Un auteur/un livre...  [INDEX 1ER MESSAGE] - Page 22 Dresse10

Citation :
Petite, je voulais faire desseuse d'ours.

Et puis ça m'a passé et j'ai fait docteur. Généraliste remplaçante.

Mais quand même, depuis douze ans (entre la fac, l'hôpital et le cabinet), j'ai eu le temps de voir un paquet de choses absurdes, terrifiantes, émouvantes, révoltantes, rigolotes. J'ai eu le temps de dire un paquet de conneries, et d'en faire quelques-unes. J'ai eu le temps de mettre de côté un paquet d'histoires à raconter.

J'ai eu envie de les écrire, d'abord pour ne pas oublier ce qui me scandalisait à l'époque de l'hôpital, pour ne pas me laisser aller à m'habituer. Et aussi pour vomir ma frousse de me voir parfois si impuissante. Puis pour partager les rencontres, les fragments de victoires, les bouts de vie savourés.

Ces histoires, je les livre brutes, dans le désordre, comme je les ai vécues et comme elles me reviennent




Au départ, c'était un blog. Publié maintenant avec une préface de Martin Winckler aux éditions Fleuve Noir.
Que dire? Que cette jeune femme est sympathique et très souvent drôle. Qu'elle pratique, et c'est suffisamment rare pour être noté, un art de l'auto dérision qui m'a réjouie. A part ça... rien de bien neuf dans ce qu'elle raconte. Hélas.
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MessageSujet: Re: "One shot": Un auteur/un livre... [INDEX 1ER MESSAGE]   "One shot": Un auteur/un livre...  [INDEX 1ER MESSAGE] - Page 22 EmptySam 31 Déc 2011 - 18:42

Et pour compléter ce qu'a dit Marie sur le livre de Jaddo voici l'adresse du blog:

http://www.jaddo.fr/
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MessageSujet: Re: "One shot": Un auteur/un livre... [INDEX 1ER MESSAGE]   "One shot": Un auteur/un livre...  [INDEX 1ER MESSAGE] - Page 22 EmptyJeu 5 Jan 2012 - 21:05

"One shot": Un auteur/un livre...  [INDEX 1ER MESSAGE] - Page 22 Bollyw12

Ophélie Wiel, Bollywood et les autres

Aux amoureux de l'Inde, aux cinéphiles je conseille ce livre passionnant, très bien illustré, qui est une mine d'informations sur le cinéma indien. On y apprend par exemple que les goûts des spectateurs varient d'une région à l'autre. Le sud préfère les films qui traitent de sujets mythologiques alors que la région de Bombay a un faible pour les films historiques. La production cinématographique montre clairement que l'Inde n'est pas une mais qu'il y a plusieurs Indes puisqu'il y a différentes religions et surtout différentes langues (la diversité linguistique de ce pays peut-être comparée à celle de l'Europe!). Chaque état, chaque langue ou presque a donc son cinéma. En Occident, l'appellation Bollywood est bien commode pour évoquer le cinéma indien mais il faut savoir qu'il y a d'autres industries cinématographiques. Ainsi, Calcutta a pour tradition de produire des films plus artistiques (le gouvernement du Bengale soutient d'ailleurs fortement le cinéma et la région a une grande tradition littéraire), dans le Kerala l'on trouve aussi un cinéma intellectuel mais également des pornos soft (dans lesquels les héroïnes restent habillées!).

L'auteure fait remonter le cinéma indien à la tradition théâtrale (d'où le jeu souvent outrancier), aux textes mythologiques (qui ont donné l'image d'une femme idéale par exemple) et à la religion puisque un film indien est généralement construit selon une structure cyclique. Les gens peuvent venir voir plus de 10 fois un même film, partir avant le dénouement. Peu leur importe le début et la fin puisque le scénario (cyclique et bâti sur les thèmes de la séparation et de la réunion) est prévisible. Les spectateurs s'intéressent essentiellement aux péripéties et à la façon dont chaque réalisateur s'approprie les thèmes éternels.

La place des chansons est aussi abordée. Il y a environ 6 à 8 chansons qui servent à révéler les sentiments des héros. Ainsi, l'on peut s'étonner de voir des personnages chanter leur amour devant des pyramides alors qu'ils étaient en Inde 3 secondes auparavant, virevolter toujours en poussant la chansonnette dans un champ de fleurs (scène qui peut rappeler le dieu Krishna séduisant des vachères) mais un indien, pour qui ne compte pas l'unité de lieu, va comprendre tout de suite que ces changements de décors, quand chantent les amants, appartiennent soit au domaine du rêve soit affirment une volonté des personnages de s'éloigner du monde réel dans lequel leur amour est souvent interdit.


Avec toutes ces clés on a vraiment envie de regarder les films indiens d'un autre oeil.
Vite à nos DVD.
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MessageSujet: Re: "One shot": Un auteur/un livre... [INDEX 1ER MESSAGE]   "One shot": Un auteur/un livre...  [INDEX 1ER MESSAGE] - Page 22 EmptyJeu 5 Jan 2012 - 21:11

noté Madame B. ! encore une autre manière d'aborder la diversité indienne ! comme tout cela est stimulant , chaque pas que je fais en direction de ce pays me déroute et m'enrichit...
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MessageSujet: Re: "One shot": Un auteur/un livre... [INDEX 1ER MESSAGE]   "One shot": Un auteur/un livre...  [INDEX 1ER MESSAGE] - Page 22 EmptyJeu 5 Jan 2012 - 21:20

Shanidar a écrit:

Citation :
comme tout cela est stimulant , chaque pas que je fais en direction de ce pays me déroute et m'enrichit...

oui
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MessageSujet: Re: "One shot": Un auteur/un livre... [INDEX 1ER MESSAGE]   "One shot": Un auteur/un livre...  [INDEX 1ER MESSAGE] - Page 22 EmptyDim 8 Jan 2012 - 19:45

Le livre des pères Miklos Vamos


C'est censé nous raconter l'histoire de la Hongrie, du début du XVIIIem siècle jusqu'à nos jours, par l'histoire d'une famille, ou plus exactement des fils aînés de cette famille. Donc nous suivons les destinées de Cornelius jusqu'à Henryk, d'une éclipse à une autre.

J'ai trouvé ce livre long et ennuyeux. Je n'ai pas appris quoique que ce soit sur l'histoire de la Hongrie, les évènements historiques auxquels fait de temps en temps référence l'auteur ne sont vraiment pas expliqués et ne peuvent donc prendre sens que si on les connaît déjà. Les personnages supposés être pittoresques et sympathiques ne sont que des marionnettes, sans aucune profondeur psychologique, et ils passent les uns derrière les autres sans laisser de véritable trace chez le lecteur. Rien n'est vraiment abouti dans ce livre, l'unité entre les différents épisodes doit être assurée par le fameux livre des pères, sorte de journal que chaque membre masculin aîné doit continuer pour constituer l'histoire de la famille, ainsi que par les réminiscences et les prémonitions que ces mêmes personnes vivent. Sauf qu'à partir d'un moment la chaine se brise et que les derniers rejetons de la famille n'ont plus ces capacités et que le livre des pères est détruit. Et comme les petites derniers de la famille sont aussi parmi les moins intéressants, j'ai été bien contente d'en avoir fini avec eux tous.
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MessageSujet: Re: "One shot": Un auteur/un livre... [INDEX 1ER MESSAGE]   "One shot": Un auteur/un livre...  [INDEX 1ER MESSAGE] - Page 22 EmptyLun 9 Jan 2012 - 17:57

555 Jeudi rouge - Jérôme Cazes

Ecrit par un spécialiste des milieux financiers, ce roman d'actualité raconte la lutte d'un petit groupe de personnes bien décidées à moraliser la spéculation financière : Eric, qui vient d'être remercié de son poste de directeur, sa femme qui le soutient, et quelques personnes convaincues du bien-fondé de leur action. Mais leurs ennemis sont bien décidés à les arrêter dans leur démarche, et de manière féroce.
Un récit passionnant où l'auteur tente de faire comprendre au néophyte les mécanismes complexes de la spéculation, tout en expliquant les jeux de pouvoir, les pressions diverses, qui ont lieu à tous les niveaux. Même si certaines choses m'ont échappé (les produits dérivés ? ) les explications sont assez claires et la menace, bien présente.
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MessageSujet: Re: "One shot": Un auteur/un livre... [INDEX 1ER MESSAGE]   "One shot": Un auteur/un livre...  [INDEX 1ER MESSAGE] - Page 22 EmptyVen 13 Jan 2012 - 11:40

Viandes et légumes (2011) de Guillaume Gonzales

"One shot": Un auteur/un livre...  [INDEX 1ER MESSAGE] - Page 22 Viande10

Léger, léger… Ce plat de « Viandes et légumes » est même tellement léger qu’il n’offre aucune consistance. Les mots s’enfilent les uns à la suite des autres et s’effacent aussitôt, anéantis par une intrigue qui n’a aucun autre but qu’elle-même. Et quelle intrigue, où il est question de la reprise controversée d’un bar à danseuses dans un petit coin paumé en France. Devrait-on frémir à l’évocation de toutes les idées tordues qui envahissent le cerveau du lecteur lorsqu’il s’imagine lire la description d’un bordel sordide ? Même pas. Et ce n’est pourtant pas faute d’essayer. Guillaume Gonzales essaie de nous mettre dans le bain dès les premières lignes :

« Vous allez trouver que j’abuse mais en fait, ça me gonfle d’avoir hérité de ce club de striptease. Peut-être parce qu’une fille y a été tuée il y a huit jours. Découpée à la scie, comme dans les spectacles de magie. Presque comme dans les spectacles de magie. »

Tout de suite, les premières phrases font mouche. Sur la quatrième de couverture, on nous avait prévenus. Ce « Viandes et légumes » est défini comme :

« Un roman doté d’un humour à la Michel Audiard écrit par le fils naturel de James Crumley. »

Rien que ça. Avec de telles références, on est en droit de s’attendre à du noir très noir mâtiné d’une bonne dose d’humour tranchant et acerbe. Mais le plus noir qu’il sera possible de trouver dans ces pages, outre l’atmosphère de suspicion pas très haletante qui nous fait présager des pires manigances dans l’anéantissement du bar, sera la description des soirées dansantes « chaudes » qui ont lieu dans le « Viandes et légumes » :

« Naïma ayant encore tout son attirail sur elle, je vais la décrire tout de suite. Le visage caché derrière un voile rose pastel, elle a encore élargi au khôl ses grands yeux noirs. […] Le haut, soieries bleu azur et soutien-gorge à dentelles noir, laisse apparaître son nombril sous lequel tressaute une ceinture toute de maillons dorés. En dessous, un paréo bigarré pieds nus, l’Orientale dessine des arabesques d’une sensualité qui fait mourir les conversations sur les bouches bées. »

Alors que le lecteur est en train de s’endormir et de s’éloigner dans une paisible rêverie suscitée par la beauté de la description de cette « orgie », on tente de nous réveiller à coup d’humour. Guillaume Gonzales a bien incorporé les règles du jeu du polar à l’humour noir : le jeu de mots qui fait mouche doit être au rendez-vous. On se cramponne, on lit avec appréhension, espérant que la chute sera bonne, et… Encore raté !

« C’est juste une expression. Et si vous ne sortez pas de chez moi très vite, je vais devoir vous botter le cul, ce qui constitue encore une expression puisque, comme vous pouvez le constater, je ne porte pas de bottes. »


Enfin, dans l’alignement des stéréotypes qui caractérisent le roman noir depuis des décennies, n’oublions pas le personnage couleur locale qui s’exprime à la manière du troglodyte arriéré et dont les obsessions fixes (la licorne) sont un enjeu comique propre à susciter le rire du lecteur. Celui-ci, décidemment, ne regrette pas d’avoir troqué sa soirée télé pour la lecture de ce livre aussi abrutissant qu’une émission spéciale années 80 :

« - Stune p’tain d’licorne, ‘pas ? J’déteste ces sal’peries d’licornes mi… »


Le cerveau du lecteur, comme lorsqu’il se trouve devant l’écran de sa télé, décide alors de se mettre en veille, jugeant pour lui qu’il vaut mieux se reposer que de se fatiguer à essayer de trouver du sens à ce qui n’en a pas. Le lendemain, au réveil, le « Viandes et Légumes » se trouve là, culbuté par terre. La page est perdue, impossible de la retrouver, toutes se ressemblent. Alors tant pis, on range le livre dans un coin perdu de sa bibliothèque et on oublie. La vie continue.
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MessageSujet: Re: "One shot": Un auteur/un livre... [INDEX 1ER MESSAGE]   "One shot": Un auteur/un livre...  [INDEX 1ER MESSAGE] - Page 22 EmptyVen 13 Jan 2012 - 11:50

Tout ça ne met pas en appétit Coli ! malgré le titre dentsblanches
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MessageSujet: Re: "One shot": Un auteur/un livre... [INDEX 1ER MESSAGE]   "One shot": Un auteur/un livre...  [INDEX 1ER MESSAGE] - Page 22 EmptyVen 13 Jan 2012 - 21:36

Ouais, je suis déçue, mais j'aurais dû me douter que l'auteur n'était pas un fin gastronome parce que "Viandes et légumes", c'est une dénomination qui aurait été bien trop générale pour un véritable chef cuisto...
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MessageSujet: Re: "One shot": Un auteur/un livre... [INDEX 1ER MESSAGE]   "One shot": Un auteur/un livre...  [INDEX 1ER MESSAGE] - Page 22 EmptyDim 29 Jan 2012 - 21:56

Jainendra Kumar / Un amour sans mesure

Les personnage principal, Pramod, juge en fin d'une carrière prestigieuse décide de mettre fin à celle-ci du jour au lendemain et s'en explique dans une lettre. Il y décrit une partie de sa vie, et en particulier celle qui le le lie à sa tante (à peine un peu plus âgée que lui). La vie de cette dernière fut lamentable, mariée à un homme plus âgé, qui la chasse, elle s'est vu descendre progressivement l'échelle sociale pour mourir dans la misère. Pramod qui lui a été très attaché dans ses jeunes années, se sent coupable à son endroit.

L'auteur a été, si j'en crois l'introduction de ce roman, un "progressiste", à la fois marxiste et en même temps attaché à Gandhi. Ses livres semblent avoir concernés la société indienne de son époque, dans une démarche de remise en cause d'une certaine partie des traditions, en particulier de celles qui touchaient les femmes, et ont même parues scandaleuses à ses contemporains. Ce roman est dans cette veine, Mrinal la jeune tante, est sacrifiée par sa famille sur l'auteul de la respectabilité et de l 'hypocrisie.

Le début était assez accrocheur, la description de l'époque insouciante, les relations entre le neuve et sa jeune tante, la dureté de la mère, tout cela est vivant et alerte. Les choses se gâtent toutefois avec le départ de Mrinal, on suit ce qui lui arrive de loin, et en fait on ne comprend pas vraiment. L'auteur suggère plus qu'il ne dit, et c'était assez confus, pour moi tout au moins. Et j'ai du mal à comprendre pourquoi elle refuse d'aller vivre chez son neveu, dans une sorte de renoncement. Cela m'a paru assez daté, et pas trop convaincant, mais je manque sans doute de repères historiques et culturels pour comprendre ce livre dans son contexte.
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MessageSujet: Re: "One shot": Un auteur/un livre... [INDEX 1ER MESSAGE]   "One shot": Un auteur/un livre...  [INDEX 1ER MESSAGE] - Page 22 EmptyMar 14 Fév 2012 - 13:15

Les jours blancs

"One shot": Un auteur/un livre...  [INDEX 1ER MESSAGE] - Page 22 B_0_2510
Les jours blancs, Hélène Pradas-Billaud
Editions Chèvre-feuille étoilée (15/02/2012)
124 pages

«
Citation :
J’aurais pu t’écrire une nuit d’orage, déchirée de pluie, d’odeur de terre trempée. Et c’est ce jour que j’ai choisi. Un jour blanc d’avant l’été.
J’ouvre les volets en refermant les yeux. Je pense à tout. A rien .Alors je pense à toi. »
Son frère était grand reporter à RTL ; il est mort il y a 10 ans en Afghanistan. Son frère lui manque. Elle lui écrit cette lettre courte et émouvante.
Pierre est l’absent. Et plutôt que de laisser paraitre sa tristesse, légitime, le chagrin, le désespoir, ou tout autre sentiment négatif, Hélène Pradas-Billaud, choisi de faire renaître l’enfance heureuse qu’elle a passée avec son frère. Nous y découvrons une fratrie soudée (ils étaient 3 : Hélène, Pierre, et Marie-Noëlle), une enfance insouciante faite de joie simples et intenses. Telle une peinture, Hélène Pradas-Billaud pose ici, et là par petites touches tout ce qui fait ses souvenirs, et nourrit son chemin après la mort de son frère.
Citation :
« Je n’écris pas pour raconter l’histoire. J’écris sans histoire. J’écris comme on respire. Comme on vit la vie. J’écris le recueil de l’enfance. De l’amour tendre. De ce qui vit dans ton absence. »
« J’écris sur ta présence. J’écris sur ton absence. J’écris sur ta présence absente. C’est ainsi lorsqu’on est disparu. »
Sans rage, tristesse, ni larmoiement, elle parle de l’absence, et dit le manque de l’autre. Avec peu de mots, des phrases tantôt empreintes d’un certain lyrisme, tantôt taillées au cordeau, elle plonge le lecteur dans une grande sérénité, et l’évocation du blanc, couleur sereine, n’y est pas étrangère. Elle donne aussi au lecteur l’occasion de revenir sur son propre ressenti qu’il a de l’absence des siens. Cette lettre est une forme de passage à autre chose .Il s’y dégage une grande sensibilité, une impression de force et de fragilité intimement mêlées.
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