Caspar David Friedrich

Comment ne pas aimer cette netteté irréelle ?

monilet a écrit:

Comment ne pas aimer cette netteté irréelle ?

Et c'est avant tout hautement spirituel. Une spiritualité toute intérieure qu'il transmet à la nature qu'il contemple.

Le peintre ne doit pas peindre seulement ce qu'il voit en face de lui, mais aussi ce qu'il voit en lui

Pourrait-on dire que le spectateur (lui) est aussi un voyant qui transcende le vu ?

Merci de vos remarques et questionnements pendant que je poste et poste les images...J'essaierai de mettre quelques mots plus tard...

monilet a écrit:

Pourrait-on dire que le spectateur (lui) est aussi un voyant qui transcende le vu ?

Une transcendance où la nature et l'âme ne font plus qu'un. Je disais à Coline que je relisais Hyacinthe d'Henri Bosco pour en parler avec elle sur le fil et il y a un chapitre hallucinant de 50 pages, "Les étangs" , où le narrateur contemple la nature au moment d'un orage et on a le sentiment que tout son système nerveux entre en connection avec les éléments. C'est stupéfiant et d'une poésie intense et en le lisant on a l'impression d'entrer dans une transe. Je perçois un peu cette transe dans ces tableaux.

Je vais m'arrêter là pour aujourd'hui...

Bravo Coline ! Merci

Et c'est bien de les avoir réunis ici plutôt que de les chercher à droite à gauche!

je m'invite sur cet inspirant fil avec une que j'aime bien :


An der Stadtmauer/By the townwall

et puis :


Riesengebirgslandschaft


et c'est amusant, ses paysages de montagnes en bruns rouges et enneigés me font penser en mélange à je ne sais plus quel peintre qui s'est retrouvé il y a peu "en passant", résonnances de paysages... en pas tout à fait pareil.