[2009] A l\'affiche ou bientôt sur les écrans (vu ou à voir)

Queenie a écrit:

Queenie a écrit:

Un truc à aller voir au plus vite dès sa sortie (demain)!

Charleston & Vendetta (clic avec ton ti doigt)

Mouaich Mouaich.
Bref, plein de petits trucs vraiment bien (les couleurs, les costumes, les effets spéciaux, les acteurs)... mais c'est répétitif, et vraiment pas bien rythmé du tout. ça se veut explosif et ça fait pétard mouillé.
ça dure seulement 1h20, c'est à la fois trop long (parce qu'on s'ennuie un peu) et trop court (parce que ça finit en "eau de boudin").

(Ah, y'a un petit plus, y'a vraiment des filles superbes dans ce film!)

Hé, he, hé... je vous en causerai demain de même que de Zion et son frère, Demain dès l'aube et Portrait de femmes chinoises.

Zion et son frère (Eran Merav).

Citation :

Zion, 14 ans, et son frère Meir, 17 ans, sont en conflit après un terrible accident de train, dans lequel leur voisin, un immigrant éthiopien, a été tué. Les deux frères responsables de la mort de celui-ci décident de garder leur secret...

Un père absent, une mère et son amant et deux fils. Zion et son frère est une chronique familiale qui dépeint une situation de crise, avec une tension qui va croissant à mesure que l'aîné s'émancipe et se marginalise, rompant les liens intimes avec son cadet. L'interprétation à vif et les dialogues, souvent violents, sont les principaux atouts du film de Eran Merav qui livre une mise en scène atone au fil d'un scénario qui s'empêtre dans une certaine redondance. On est de plus en plus exigeant avec le cinéma israélien dont la haute qualité ne cesse de surprendre depuis plusieurs années. Zion et son frère est à cet égard en-dessous de la moyenne sans démériter.

Portrait de femmes chinoises (Yin Lichuan).

Citation :

La jeune Daping et son compagnon Chen Jin vivent isolés au coeur d'une grande ville du sud de la Chine. Forcés l'un et l'autre de quitter la campagne, la solitude les a réunis, et les conditions de vie difficiles ont créé des liens forts entre eux.
Lorsque surgit la belle Haili, que Chen Jin a connu dans son passé, c'est toute leur vie qui bascule. Haili veut oublier sa vie rurale pour profiter pleinement de ce que la ville peut lui offrir. Elle entraîne alors Chen Jin dans une combine, sous le regard impuissant de Daping...

Très mauvais titre, "Portrait de femmes chinoises", du moins incomplet, car la majeure partie du film décrit une sorte de ménage à trois incongru où les deux jeunes femmes sont à couteaux tirés. Le film de Yin Lichuan est une vision acide de la Chine contemporaine avec ses dialogues très crus et, en filigrane, évoque le sort des ruraux venus un peu naïvement faire fortune en ville. Difficultés, désillusions, dépression, c'est le triple résultat de cet exode massif auquel on ajoutera débrouille, dans l'illégalité et sévèrement réprimée par les forces de l'ordre. Le ton du film est d'une grande liberté (quid de la censure chinoise ?), amer et ponctué de piques humoristiques d'une grande cruauté. Au-delà de la fiction, bien tricotée, on a droit à un documentaire en sous-main d'une Chine capitaliste et communiste à la fois, qui laisse sur le bas côté ceux qui n'ont pas les armes pour s'adapter. Edifiant !

Demain dès l'aube (Denis Dercourt).

Citation :

La relation de deux frères dont le plus jeune est passionné de batailles historiques, au point d'être coupé de la réalité et de ne plus vivre qu'à travers les jeux de rôles. À la demande de leur mère, Mathieu, l'aîné, va tenter de sortir Paul de cet univers mystérieux et secret où la frontière entre jeu et réalité n'existe pas toujours.
Pour y parvenir, il n'aura d'autre choix que d'y basculer à son tour.

Le cinéma s'est finalement peu penché sur le fascinant univers des jeux de rôles alors qu'il offre pourtant un excellent terreau pour la fiction. Dans Demain dès l'aube, Denis Dercourt intègre cette dimension en soulignant la fragile limite entre réalité et jeux de rôles pas drôles (les spécialistes trouveront sans doute que le cinéaste trahit les règles des reconstitutions historiques mais sans cela il n'y aurait pas de film). En constant aller et retour entre les deux niveaux, Dercourt réussit particulièrement bien à décrire l'amitié fraternelle qui unit les excellents Vincent Perez et Jérémie Renier. Cinéaste plutôt froid et analytique (voir La tourneuse de pages, son précédent film), il laisse au spectateur un espace de réflexion, sans lui imposer une vision toute faite et manichéenne. Cependant, il a du mal à accoucher d'une véritable fin, refusant le dénouement dramatique qui semblait s'imposer. Ceci mis à part, Demain dès l'aube s'impose comme un thriller troublant et subtil, denrée pas si fréquente dans le cinéma hexagonal.

Queenie a écrit:

Queenie a écrit:

Un truc à aller voir au plus vite dès sa sortie (demain)!

Charleston & Vendetta (clic avec ton ti doigt)

Mouaich Mouaich.

Un village post première guerre mondiale, tous les hommes sont morts, les femmes sont en manque. Deux d'entre elles tuent par erreur le dernier homme (un vieux grand-père alité et engnôlé) qui servait à déflorer de quelques baisers les jeunes filles en fleur, elles doivent pour éviter la mort et la malédiction partir et ramener un homme au village dans les trois jours.

Il existe bien un sujet dans Charleston & Vendetta : la pénurie d'hommes dans un petit village serbe au lendemain de la première guerre mondiale, mais celui-ci n'a qu'une importance relative aux yeux du réalisateur nettement plus préoccupé par la forme que par le fond. Et le style visuel de son film a de la gueule, ans l'ombre d'un doute, rappelant aussi bien la couleur sépia des photographies d'antan que l'univers flamboyant de Kusturica, voire de Burton. Stojanovic imprime des images de toute beauté, foisonnantes, au fil de scènes ahurissantes (on n'oubliera les explosions du vignoble truffé de mines) dans un excès baroque très...slave. Est-ce vraiment du cinéma ? Pas pour ceux qui attendent un récit écrit et cohérent, oui pour ceux qui se laissent entraîner dans cette orgie colorée et décadente.

traversay a écrit:

Queenie a écrit:

Queenie a écrit:

Un truc à aller voir au plus vite dès sa sortie (demain)!

Charleston & Vendetta (clic avec ton ti doigt)

Mouaich Mouaich.

Un village post première guerre mondiale, tous les hommes sont morts, les femmes sont en manque. Deux d'entre elles tuent par erreur le dernier homme (un vieux grand-père alité et engnôlé) qui servait à déflorer de quelques baisers les jeunes filles en fleur, elles doivent pour éviter la mort et la malédiction partir et ramener un homme au village dans les trois jours.

Il existe bien un sujet dans Charleston & Vendetta : la pénurie d'hommes dans un petit village serbe au lendemain de la première guerre mondiale, mais celui-ci n'a qu'une importance relative aux yeux du réalisateur nettement plus préoccupé par la forme que par le fond. Et le style visuel de son film a de la gueule, ans l'ombre d'un doute, rappelant aussi bien la couleur sépia des photographies d'antan que l'univers flamboyant de Kusturica, voire de Burton. Stojanovic imprime des images de toute beauté, foisonnantes, au fil de scènes ahurissantes (on n'oubliera les explosions du vignoble truffé de mines) dans un excès baroque très...slave. Est-ce vraiment du cinéma ? Pas pour ceux qui attendent un récit écrit et cohérent, oui pour ceux qui se laissent entraîner dans cette orgie colorée et décadente.

Mouais, certes y'a des beaux trucs, comme je l'avais dit... mais tout de même, ce n'est pas qu'il manque une histoire, c'est qu'il s'emmêle dans des lenteurs inutiles, limite "je suis trop content de moi, alors j'en met plein" et le spectateur compte les secondes (voir minutes) en attendant que son plan se termine.
je pense notamment, à la certes très belle, scène de sexe entre Charleston et Boginja... et vas-y que je te fais ça au ralenti, que la caméra tourne et tourne autour, que les cheveux flottent au vent, que les corps s'emmêlent dans toutes les positions : scène qui pourrait être bien, mais trooop longue, et en plus... traitée avec pas mal de facilités quand même, donc ne mérite pas de durer autant.
Et il fait ça deux-trois fois.
Il traîne trop.
En même temps, s'il avait pas tant traîné ça aurait été un moyen métrage... et ça aurait peut être été pas plus mal.

Enfin, Traversay : aucun moment d'ennui pendant ce film ?

Ben non, Queenie, pas d'ennui, je me laisse souvent faire par le côté visuel au cinéma. Et j'aime bien le côté déjanté des slaves. Question d'humeur aussi, je suis parfois moins réceptif devant certains films...

traversay a écrit:

Ben non, Queenie, pas d'ennui, je me laisse souvent faire par le côté visuel au cinéma. Question de timing aussi, je suis parfois moins réceptif...

Je vois, ok.

La frénésie hystérique d'un Kusturica (au secours les fanfares!) m'insupporte et j'ai un peu peur que celui-ci me fasse le même effet... Cette truculence slave n'est pas trop pour moi. La bande annonce me faisait déjà peur. J'attendrai le DVD. Trop d'autres choses à voir et pas assez de temps pour les voir tous!

Marko a écrit:

La frénésie hystérique d'un Kusturica (au secours les fanfares!) m'insupporte et j'ai un peu peur que celui-ci me fasse le même effet... Cette truculence slave n'est pas trop pour moi. La bande annonce me faisait déjà peur. J'attendrai le DVD. Trop d'autres choses à voir et pas assez de temps pour les voir tous!

En effet, si Kusturica t'exaspère cela risque d'être rédhibitoire. Ce qui est marrant c'est que le cinéma serbe produit beaucoup d'autres films qui n'ont rien à voir avec ce style "frénétique", soit des polars (Le piège, passé sur Arte) ou des comédies (La tournée de Goran Markovic qui avait tourné Tito et moi il y a quelques années).

Le 23 septembre, sortie de Teza, un film éthiopien multiprimé dans les festivals (dont Venise). Sortie en Belgique, uniquement, rien de prévu pour la France, c'est un scandale ! (il est sorti en Italie, aussi).

traversay a écrit:

Le 23 septembre, sortie de Teza, un film éthiopien multiprimé dans les festivals (dont Venise). Sortie en Belgique, uniquement, rien de prévu pour la France, c'est un scandale ! (il est sorti en Italie, aussi).

La Belgique.... C'est jouable! Je vais voir où il passe.

Peut-être seulement à Bruxelles, ce n'est pas un film américain !

https://www.youtube.com/watch?v=TRcAbXkmxTs

J'ai fait "se citer" au lieu de "citer" un peu plus haut donc je remets la bande annonce d'Avatar de James Cameron...

Marko a écrit:

Et la sortie d'Avatar approche... Aucune bande annonce visible encore... Le Teaser (sur la musique du film "Mishima" par Philippe Glass !).

Voici donc une première bande annonce. Les images ont l'air somptueuses et je sens le film ENORME! (Ok les extra-terrestres font très "image de synthèse" mais bon c'est de la BD). Il sera en relief avec le sommet en matière d'effets spéciaux. Joyeux Noël en perspective!

Avatar

Bon mercredi on va quand même avoir Le Prophète d'Audiard et je suis tenté par ce film dont l'affiche (le thème aussi quand même!) me plaît bien: