[2010] A l'affiche ou bientôt sur les écrans (vu ou à voir)

Marko a écrit:

coline a écrit:

Quant à moi je voulais aller voir Ajami mais ma voiture n'a pas démarré..."défaillance électronique" je crois me dit le tableau de bord...
Quelqu'un a-t-il vu Ajami? Si oui, je n'ai pas trouvé trace de vos commentaires...

odrey a écrit:

Suis allée voir Copie Conforme. Je suis perplexe. Quelqu'un l'a-t-il vu?

Comme ces questions reviennent souvent je propose une réponse globale pour remercier et encourager le travail de classement de Queenie.... Au début de ce fil figure une liste de tous les films chroniqués pendant l'année en cours ainsi que les numéros de pages où les trouver... Et s'ils n'apparaissent pas c'est qu'ils sont dans les pages les plus récentes ou sur des fils autonomes par films ou réalisateurs (et pour ça la fonction "rechercher" est plus aléatoire mais il existe aussi un index sur le portail). Et si vous ne le trouvez nulle part c'est que ce film n'existe pas (avec Traversay pas de risque de passer à côté des principaux!).

Woo.
Merci pour le soutien Marko !

Comme je commence à déprimer sérieusement de manque de ciné... une semaine et demie sans un pas dans une salle obscure... !!!!
Je zieute les prochaines sorties de mercredi...

Bon y'a ça :

The crazies, Breck Eisner
Remake d'un film de Romero que je n'ai pas vu. Une histoire de contamination, une affiche qui ressemble à celle d'Infectés... Est-ce que ce serait des films post-frayeur de grippe A ?


When you're strange, Tom Dicillo.
Documentaire autour de The doors, avec Johnny Depp qui s'occupe de la voix off.


Summer wars, Mamoru Hosoda
J'avais bien aimé son La traversée du temps...


Rien qui ne me semble incontournable... j'espère me tromper...

C'est vrai qu'elle fait un sacré boulot la Queen. J'ai proposé de l'aider mais elle tient bon...

Queenie a écrit:

When you're strange, Tom Dicillo.
Documentaire autour de The doors, avec Johnny Depp qui s'occupe de la voix off.

C'est celui ci dont je parlais, à ne pas rater...

Quant à Copie conforme j'ai relu les commentaires de Traversay et Li et ils m'ont mis le doute. Je ne raffole pas de l'esprit cartésien mais je me méfie aussi quand cela part dans tous les sens...

A voir peut-être alors? Réponse jeudi ...

Un prochain Hirozaku Kore-Eda qui fera tournant Marko? Je ne savais pas...

aériale a écrit:

..

Quant à Copie conforme j'ai relu les commentaires de Traversay et Li et ils m'ont mis le doute. Je ne raffole pas de l'esprit cartésien mais je me méfie aussi quand cela part dans tous les sens...

A voir peut-être alors? Réponse jeudi ...

Non, ça ne part pas dans tous les sens. C'est au contraire très structuré dans l'énigmatique et le ludique. Il faut accepter les prémisses et jouer avec le film. Question de feeling, aèriale, si tu ne le sens pas, n'y vas pas.

Moi, mercredi, je fonce sur un nouveau film au goût bulgare. Orientale en a déjà parlé, d'ailleurs.

Babelle a écrit:

Un prochain Hirozaku Kore-Eda qui fera tournant Marko? Je ne savais pas...

Regarde... (pour ma part je n'ai regardé que les premières secondes car je préfère ne presque rien savoir du film)






Sinon la bande annonce de L'illusionniste de Sylvain Chomet (Les triplettes de Belleville) m'a donné envie. Un petit côté Tati chez les aristochats:

Marko a écrit:

Babelle a écrit:

Un prochain Hirozaku Kore-Eda qui fera tournant Marko? Je ne savais pas...

Regarde... (pour ma part je n'ai regardé que les premières secondes car je préfère ne presque rien savoir du film)

Il me semble me souvenir (mais je peux bien me tromper) qu'il avait été présenté à Venise, ou quelque chose comme ça, et que les critiques n'étaient pas totalement enthousiastes, mais que le réalisateur devait revoir le montage.
En attendant, il y a plusieurs films de Kore-Eda qui ne sont jamais sortis chez nous.
Entre Nobody Knows et Still Walking, il a fait un film de samourais (en 2006). Les distributeurs ont décidé que nous ne le verrions pas, ou alors par d'autres moyens que la salle obscure...

The World is big de Stephan Komandarev

Citation :

Après un accident de voiture, Alex, un jeune Bulgare élevé en Allemagne, devient amnésique. Pour tenter de le guérir, son grand père organise son retour dans son pays d’origine, la Bulgarie. Ce périple initiatique à travers l’Europe permettra à Alex de retrouver sa mémoire et son identité.

Eastern Plays en mars, The World is big en juin, le jeune cinéma bulgare est enfin présent sur nos écrans. Avec deux films qui ont peu à voir l'un avec l'autre, le premier âpre et noir, le second optimiste et cathartique. Ce dernier a collectionné les récompenses dans les festivals et représenté son pays à l'Oscar du meilleur film étranger. Ce n'est pas une surprise, le film de Stephan Komandarev est une ode balkanique pétrie de bons sentiments, réalisée à l'ancienne et prévisible des kilomètres à l'avance. Gentille, un brin naïve, cette oeuvre joue sur deux époques, celle de l'exil des parents au début des années 80, celle du retour au pays du fils amnésique, 20 ans plus tard. Pour relier les générations et jouer le grand-père philosophe, c'est l'immense Miki Manojlovic qui s'y colle, avec un talent tel qu'il fait (presque) oublier les maladresses et les incohérences d'un scénario délavé qui use et abuse des flashbacks. Sentimental et sucré, le film de Komandarev convainc le plus quand il quitte ses clichés de fable humaniste : dans le registre du réalisme, avec le quotidien d'une usine sous le régime communiste ; dans des scènes cruciales, quand les joueurs de backgammon mettent leur âme sur la table. Pour ces petits moments de grâce, trop rares, il sera beaucoup pardonné à The World is big (la traduction littérale du titre bulgare donnerait quelque chose comme Le monde est grand mais le salut se cache dans un coin).

Ça fait peur! On croirait que tu parles du film "Le concert "

Marko a écrit:

Ça fait peur! On croirait que tu parles du film "Le concert "

C'est pour que tu n'y ailles pas

Je suis bien tenté par Summer Wars, de Mamoru Hosoda, qui est sorti ce mercredi, et je crois que je vais me laisser tenter...
Par le réalisateur de La Traversée du temps.

Les mains en l'air de Romain Goupil

Citation :

22 mars 2067, Milana se souvient de ce qui lui est arrivé, il y a soixante ans… En 2009, Milana, d’origine tchétchène, est élève en classe de CM2 à Paris. Ses copains, sa bande, ce sont Blaise, Alice, Claudio, Ali et Youssef. Mais un jour Youssef, qui n’a pas de papiers, est expulsé. Puis, c’est au tour de Milana d’être menacée.

Sur le thème des sans-papiers, de la part d'un auteur aussi engagé que Romain Goupil, il était légitime d'attendre un pamphlet militant et virulent contre la politique actuelle du Gouvernement français. Rusé, le Goupil, il a préféré déplacer le débat sur le terrain des enfants avec une oeuvre buissonnière, proche du cinéma d'Yves Robert, et faire passer son message en douce, avec une candeur apparente qui n'est évidemment pas de la naïveté. Les mains en l'air est un film impertinent où les adultes semblent quelque peu à côté de la plaque et obligés de prendre partie. Les enfants n'ont pas ce genre de soucis, seules comptent l'amitié, la solidarité et une forme de justice qui leur semble naturelle. Assez foutraque et dénué de rythme, le film aurait sans doute gagné à être plus resserré sur son sujet et moins tête en l'air mais, d'un autre côté, il aurait perdu un peu de sa liberté. Peut-être fera t-il changer le regard de certains sur les "clandestins" mais rien n'est moins sûr, notre pays, jusqu'à preuve du contraire, est toujours dirigé par des adultes, donc "responsables" (soupir).

Summer Wars, de Mamoru Hosoda (2009).
Oz est un univers virtuel, une sorte de Grand Internet massivement multijoueur, dans lequel on peut faire plein de choses comme dans la vraie vie : aller payer ses impôts, jouer, faire des démarches administratives, papoter, acheter une baguette de pain (là, je ne sais pas), se bastonner.
Ce monde virtuel est aussi important que la vraie vie : un engagement dans ce monde est un vrai engagement, d'où l'importance des données personnelles.
Tout ceci est expliqué rigolotement au début du film, où l'on voit tout plein de jolis avatars plus ou moins "kawaï".

Après, on bascule dans l'autre Japon, celui des villes et de la campagne, avec les maisons traditionnelles, les cigales qui font "kss-kss", comme en fond sonore des bons vieux Evangelion, et des réunions familiales.
Notre héros, un jeune un peu timide et super fort en math va être mêlé malgré lui à deux événements : une réunion familiale d'une famille qui n'est pas la sienne, et le hackage (craquage, quoi) des sécurités de Oz...
Et il va se passer tout plein de trucs.

Le film est intéressant, les événements et rebondissements divers (parfois plus ou moins attendus) se succèdent, c'est assez classique. Il y a un peu trop de hasards (on trouve sous un même toit une sacrée brochette de gens importants dans leur domaine, ça n'est vraiment pas crédible, mais on va suspendre notre crédulité le temps d'une séance ciné), les personnages sont souvent caricaturaux (on va dire que ce sont des archétypes). Globalement, c'est moins bon que La Traversée du Temps (qui avait beaucoup plus de charme), du même réalisateur, et il ne peut décemment pas être comparé au chef-d'oeuvre surréaliste qu'est Paprika (de Satoshi Kon).
Mais il reste vraiment très sympathique.

Semaine faste avec la version restaurée du film de Terrence Malick Les moissons du ciel. Ne le manquez pas c'est absolument somptueux.



Il y a aussi: L'illusionniste de Sylvain Chomet, Les mains libres de Brigitte Sy, Année Bissextile de Michael Rowe, Air Doll d'Hirozaku Kore-Eda...

Marko a écrit:

Semaine faste avec la version restaurée du film de Terrence Malick Les moissons du ciel. Ne le manquez pas c'est absolument somptueux.



Il y a aussi: L'illusionniste de Sylvain Chomet, Les mains libres de Brigitte Sy, Année Bissextile de Michael Rowe, Air Doll d'Hirozaku Kore-Eda...

Oui, les affaires reprennent !
Il était temps...