Lecture en commun - Lawrence Durrell : Cefalu (The dark labyrinth)

Le livre est original est assez facile d'approche, moins ambitieux et complexe que Le quatuor d'Alexandrie, pas non plus ce côté lyrique, mais à la place il y a en effet l'humour, une façon aussi de jouer avec le lecteur, on ne saura pas à la fin si les fameuses ruines sont vraies ou fabriquées, les indices contradictoires se multiplient. Une lecture plaisante.

A noter qu'un truc me chiffonne quand même, quelques remarques teintées de racisme/antisémitisme. Dans "portraits" le juif du train qui est décrit comme se réjouissant de la guerre avec "la cupidité de sa race". Euh...Est-ce une remarque de Baird (qui assiste à la scène) ou de Durrell ?
Plus loin Truman qui déclare jouer du piano comme un "black coon" (="négro"), mais là au moins c'est une déclaration du personnage.