Que lisez-vous en juin

Je suis dans "HHhH" de Laurent Binet...

Marko a écrit:

Madame B. a écrit:

Je relis L'Argent de Zola.

Citation :

Je guetterai ton avis. Le thème m'attire moins que les autres a priori mais je suis sûr qu'il en fait quelque chose de prenant... Tu raconteras!

Steven a déjà posé le cadre (merci). C'est un livre passionnant qui n'est pas s'en rappeler notre époque (la folie de la spéculation finanacière).

Je commence tout juste à lire L'Iliade ; j'ai un exemplaire un peu encombrant de 35 cm de haut et 3kgs (ceci n'est pas un euphémisme!), je ne le lis donc qu'à la maison. Ca risque d'être ma lecture de l'été tout entier! Avec toujours un livre de poche en parallèle, bien sûr. En ce moment c'est Frankie & Johnnie de Meyer Levin.

L'entretien infini de Maurice Blanchot. Comme c'est long, très long, complexe et que ce n'est pas de la fiction, je vais sans doute faire quelques pauses avec des romans ou nouvelles avant de le finir.

Le sanglier de Henri Bosco (un retour bienvenu à la fiction ?).

en parallèle avec l'ombre du vent, j'ai commencé Et si c'est un homme

Orientale a écrit:

J'ai commence "Train de nuit" pour Lisbonne de Pascal Mercier et le livre me plait beaucoup. Je suis entree tres facilement dans le livre et je n'ai pas envie de le quitter. C'est un livre ecrit "avec un gout parfait" si je peux m'exprimer comme ca. Oh, qu'est-ce que je suis bien en compagnie de ce prof de langues anciennes dans son parcours vers la decouverte du nouveau et l'inconnu et de soi-meme surtout!

J'ai bien aimé ce livre aussi Orientale

Orientale a écrit:

J'ai commence "Train de nuit" pour Lisbonne de Pascal Mercier et le livre me plait beaucoup. Je suis entree tres facilement dans le livre et je n'ai pas envie de le quitter. C'est un livre ecrit "avec un gout parfait" si je peux m'exprimer comme ca. Oh, qu'est-ce que je suis bien en compagnie de ce prof de langues anciennes dans son parcours vers la decouverte du nouveau et l'inconnu et de soi-meme surtout!

Un de mes très doux et grands souvenirs de lecture...

J'ai tenté Le cri du sablier de Chloé Delaume. Je n'ai pas dépassé la première dizaine de pages. Je suis complètement hermétique à cette écriture. Je ferai une autre tentative d'ici quelques mois car il est vraiment court et peut-être vaut-il le coup que je fasse un énorme effort. J'ai feuilleté, lu par-ci par-là, non je ne pouvais vraiment pas aller plus loin.

Le tome 14 de la Roue du Temps. Que la lumière me brûle !

Terminé Quand souffle le vent du nord de Daniel Glattauer. J'ai apprécié cette lecture mais je m'attendais à mieux vu tous les éloges... Il me manque quelque chose... Peut-être la matérialisation de cet amour ?

Je suis toujours dans Ce que je suis en réalité demeure inconnu de Virginia Woolf et je commence aujourd'hui la lecture pour la chaîne A l'irlandaise de Joseph O'Connor.

Une petite pause dans Blanchot avec La rivière aux lucioles de Miyamoto Teru.

Cossery m'a donné envie de relire Mahfouz. J'ai choisi Mon Egypte et Le Mendiant.

En parallèle, je continue mon exploration de Daniel Arasse, avec l'Homme en jeu, les génies de la Renaissance italienne. Comme toujours avec cet auteur, c'est passionnant. Avis aux amateurs d'art.

Arabella a écrit:

Une petite pause dans Blanchot avec La rivière aux lucioles de Miyamoto Teru.

Ah oui, La rivière aux lucioles. J'ai lu, mais pas fait de critiques, parce que je n'en ai rien pensé du tout. Pas beaucoup de bien, mais pas beaucoup de mal non plus. Ca ne m'arrive pas souvent.
Et il ne m'en reste pour ainsi dire rien... Peut-être étais-je mal luné à ce moment là...

J'ai fini Tours et détours de la vilaine fille et je me suis régalée!

Et j'ai commencé Léon Morin prêtre de Béatrice Beck, auteure du mois.
J'aime bien son écriture un peu sèche, dénuée de fioritures. Quelquefois au milieu du sujet grave (l'occupation et la suspicion envers les juifs) tombent de façon abrupte des réflexions qui claquent, un peu incongrues, et l'effet humour est garanti.
Exemple

Citation :

Simon me paraissait affreux, les oreilles décollées, un museau de rat. Mais sa gaîeté, son energie, son amour pour ses deux frères l'eurent vite transformé à mes yeux. Il devint beau comme une lanière de cuir.

Citation :

Lucienne me décrivait ses toilettes et ses amoureux passés. Un dentiste lui avait fait cadeau d'un bracelet en dents d'or. Un quincailler aurait voulu l'épouser, mais il avait des poils sur les doigts.
Le soir au lit, les Bernhardt se plaisaient à calculer la valeur de leur mobilier.

Je crois bien que ça va me plaire! J'aime quand un auteur évite de plomber un propos sérieux en gardant ce sain recul, on est d'autant pris dans l'histoire...