Séance rattrapage dvd 2011

Je le savais!.....que traversay l'avait vu
Promis demain j'en parle

J'ai vu ce film il y a... plus de 20 ans mais je me souviens qu'il est terrible avec une Bette Davis grandiose. Faudrait qu'il repasse à la télé, je le reverrais bien.

Quand vous voulez vous en parlez vraiment hein !

Queenie a écrit:

Quand vous voulez vous en parlez vraiment hein !

C'est trop vieux pour moi, je ne me souviens pas assez des détails, juste l'histoire en gros et quelques images, le visage fou de Bette Davis mais je sais que tu devrais le regarder !

J'ai édité mon message un peu plus haut pour plus de détails.

Ce film est noté dans ma LAV et c'est vrai que ce commentaire me donne envie de le voir plus rapidement que prévu.

Itou !

darkanny a écrit:

C'est un très grand film, dur, impitoyable, où les deux monuments du cinéma que sont Bette Davis et Joan Crawford sont à leur meilleur.

Ah oui! Génial! Une histoire de folles furieuses!

traversay a écrit:

Tender son- The Frankenstein project (Szelid termentes- A Frankenstein terv, Kornel Mundruczo, Hongrie, 2010)
Présenté à Cannes en 2010, le dernier film de Mundruczo est dans la meine veine que ses oeuvres précédentes (Delta, Pleasant days). Du cinéma lent, contemplatif, axé sur des êtres en quête d'identité. Ici, un jeune garçon asocial, en manque de père et de repères. Le film est insaisissable, empruntant des directions inattendues avec ses personnages en marge (dont Mundruczo lui-même, qui joue un rôle de metteur en scène). Il y a trois meurtres dans ce thriller psychologique autiste qui, malgré une certaine opacité, réussit à maintenir une véritable une tension palpable, 2 heures durant. A condition d'être un peu résistant.

Note : 5,5/10

Il doit sortir en salle? Je ne le trouve pas sur amazon.fr ou .com

Marko a écrit:

traversay a écrit:

Tender son- The Frankenstein project (Szelid termentes- A Frankenstein terv, Kornel Mundruczo, Hongrie, 2010)
Présenté à Cannes en 2010, le dernier film de Mundruczo est dans la meine veine que ses oeuvres précédentes (Delta, Pleasant days). Du cinéma lent, contemplatif, axé sur des êtres en quête d'identité. Ici, un jeune garçon asocial, en manque de père et de repères. Le film est insaisissable, empruntant des directions inattendues avec ses personnages en marge (dont Mundruczo lui-même, qui joue un rôle de metteur en scène). Il y a trois meurtres dans ce thriller psychologique autiste qui, malgré une certaine opacité, réussit à maintenir une véritable une tension palpable, 2 heures durant. A condition d'être un peu résistant.

Note : 5,5/10

Il doit sortir en salle? Je ne le trouve pas sur amazon.fr ou .com

Peut-être en passant par là lumieredvd.be ? (je n'ai pas vérifier leurs zones de livraison).

Parfait! Merci

Petits secrets (Perl oder Pica, Pol Cruchten, Luxembourg, 2006)
Sorti le 6 mai 2009 sur quelques écrans français.

Citation :

Octobre 1962. Norbi, 12 ans, vit dans une petite ville industrielle typique du sud du Luxembourg. Son père, très autoritaire, est propriétaire d'une librairie-papeterie qui fait également fonction de magasin pour articles religieux. Cette année-là, Norbi va être confronté à des mystères touchant à la sexualité, la religion et la guerre.

Avoir 12 ans, en 1962, à Esch-sur-Alzette. Il flotte comme un petit air de nostalgie dans ce film 100% luxembourgeois et la reconstitution des années 60 est fort réussie. Modeste dans ses ambitions, Petits secrets trace le portrait d'une petite ville encore traumatisée par la dernière guerre où les collabos, avérés ou non, restent pestiférés. L'aspect initiatique du pré-ado qui découvre le sexe, les mensonges des adultes et le racisme est traité de façon anodine au rythme d'une mise en scène qui ne passe jamais la seconde. Gentillet, on va dire, et un poil convenu.

La conspiration de Robert Redford

Citation :

A la mort du président Lincoln, le destin de John Suratt et de sa mère Mary, notamment accusés d'avoir fournis en armes l'assassin du président : John Wilkes Booth.

Un affront fait à Robert Redford : en France, son dernier film en tant que réalisateur sort directement en VOD et DVD sans passer par la case salle de cinéma. Dommage, car il s'agit peut-être bien de son meilleur film de cinéaste. L'histoire, pour peu que l'on s'intéresse à l'histoire américaine et, en particulier, à la guerre civile, est passionnante. La conspiration s'attache au destin de Mary Suratt, accusée de complicité dans l'assassinat du président Lincoln. Un film de procès, qui suit pas à pas l'avocat chargé de la défense, un nordiste qui, a priori, n'a aucune envie de croire à l'innocence de cette sudiste affichée. A travers cette trame historique, Redford prend ouvertement parti pour Mary Suratt (sa culpabilité n'est pas prouvée à ce jour, son innocence non plus, d'ailleurs) et, surtout, réaffirme sa vision de libéral en pointant du doigt les dysfonctionnements d'une justice qui fait passer l'intérêt d'Etat avant toute chose. Bien entendu, le parallèle avec l'Amérique post 11 septembre est évident et La conspiration est un film éminemment politique dans la veine de Lions et agneaux, en beaucoup plus convaincant. La mise en scène est d'un classicisme absolu, rehaussé par une prestation de premier ordre. Au côté de James McAvoy, Robin Wright et Kevin Kline (méconnaissable) sont remarquables. Conçu comme un thriller, La conspiration restitue une page de l'histoire américaine assez mal connue, sous forme de film à thèse, certes, et qui prend quelques libertés avec la probable vérité, mais dont l'intelligence et la pertinence ne sauraient être remises en question.

traversay a écrit:

Petits secrets (Perl oder Pica, Pol Cruchten, Luxembourg, 2006)

huhu.. Traversay découvre le petit pays sur le grand écran

traversay a écrit:

La conspiration de Robert Redford

merci pour ce commentaire, je veux le voir

Les cinémas d'ex-Yougoslavie, très riches, sont peu présents sur nos écrans (euphémisme). Visiblement, ça n'intéresse personne. Eh bien, personne à tort ! Je ne dis pas qu'on y tourne des chefs d'oeuvre à longueur d'année, mais tout de même. Chacun des films en provenance de ces pays en dit long, par leur caractère social, toujours très présent, sur l'évolution des moeurs et des comportements avec, quasi systématiquement en toile de fond, les stigmates de la guerre. Passionnant, donc.


Punk's not dead (Pankot ne a mrtov, Vladimir Blazevski, Macédoine, 2011)
17 ans après leur dernier concert, un groupe punk se reforme à Skopje. Seul souci : il leur faut jouer pour un public albanais. Ce film macédonien sur les désillusions de l'après indépendance assume sa vulgarité, ou plutôt grossièreté, avec un bon shot d'énergie survoltée. Sexe, drogues et rock n'roll au programme avec une bonne dose d'humour déjanté.
Note : 6,5/10




72 jours (Sedamdeset i dva dana, Danilo Serbedzija, Croatie, 2010)
Il s'en passe de belles dans la campagne croate. Deux frères et leurs fils respectifs vivent aux crochets d'une grand-mère malade dont la pension de veuve de guerre met du beurre dans les épinards. Le jour où elle meurt, la seule solution est de la remplacer par une pensionnaire de l'hospice voisin. Très désabusé, le film a le tort de ne pas choisir entre le drame et la farce. Ce qui édulcore quelque peu son réjouissant cynisme.
Note : 5,5/10