Esther Freud

Esther Freud est née le 2 mai 1963 à Londres. Elle est la fille du peintre Lucian Freud et l'arrière-petite fille de Sigmund. Elle a travaillé à la télévision et au théâtre, en tant qu'auteure et actrice. Elle a écrit 7 romans dont 4 ont été traduits en français.

Hideous Kinky (1992) - Marrakech Express (1999)
Peerless Flats (1993)
Gaglow (1997)
The Wild (2000)
The Sea House (2003) - La maison mer (2006)
Love Falls (2007) - Nuits d'été en Toscane (2009)
Lucky Break (2010) - La bonne étoile (2012)

J'ai lu il y a des années The Sea House et je me rappelle d'une lecture assez.... visqueuse
un commentaire pour un autre livre d'elle va peut-être me donner envie de tenter encore une fois...

kenavo a écrit:

J'ai lu il y a des années The Sea House et je me rappelle d'une lecture assez.... visqueuse
un commentaire pour un autre livre d'elle va peut-être me donner envie de tenter encore une fois...

Ce n'est pas bien grave vu que je l'ai eu gratis. Et je le dirai, si c'est visqueux (du castor)

La bonne étoile

Citation :

La timide Nell, Charlie la magnifique, Dan l’ambitieux, Jema la révoltée : tous croient en leur « bonne étoile ». Formés au très select Drama Arts de Londres, où ils se sont rencontrés, ils rêvent de devenir des stars. La réalité sera-t-elle à la hauteur de leurs espérances ? Auditions improbables, agents injoignables, tournées miteuses, tapis rouge sans lendemain ponctuent leur parcours semé d’embûches dans un monde dominé par l’ambition, la vanité et les faux-semblants.

Esther Freud n'a rien oublié de sa (modeste) carrière d'actrice. La bonne étoile sonne extrêmement juste dans sa description des études d'art dramatique jusqu'au succès pour quelques uns et l'échec fracassant pour la plupart des autres, en passant par les aléas du métier, l'attente devant le téléphone, les rôles alimentaires, les tournées théâtrales aux allures de galère, les égos surdimensionnés, sans oublier les jobs minables "en attendant". Etalée sur plus de dix ans, la narration suit plus particulièrement une poignée d'apprentis comédiens qui connaîtront des destinées variées : abandon pur et simple, vaches maigres ou opulentes. C'est assez bien vu et agencé comme un feuilleton populaire sans prétention. Le livre souffre cependant d'un style désespérément plat et d'un manque de souffle évident, aucun personnage ne sortant du lot. Un récit qui n'ennuie pas et ne passionne pas davantage. La bonne étoile est filante.

traversay a écrit:

Un récit qui n'ennuie pas et ne passionne pas davantage. La bonne étoile est filante.

je pense que je vais rester sur ma première impression et faire impasse pour découvrir d'autres livres d'elle