[2013] A l'affiche ou bientôt sur les écrans (vu ou à voir)

La ba ne donne déjà pas trop envie de le voir... Traversay nous en dira plus ce soir.

eXPie a écrit:

Esperluette a écrit:

Et moi j'ai hâte de voir celui-ci:

Euh, il est déjà sorti, non ? Ou alors j'ai rêvé que je l'avais vu et que j'en avais parlé (et je n'étais pas le seul : Mimi, par exemple : https://parfumdelivres.niceboard.com/t7867p349-2012-a-l-affiche-ou-bientot-sur-les-ecrans-vu-ou-a-voir ).

Je tiens à te rassurer sur ton excellente mémoire, eXPie! J'ai la possibilité de le voir bientôt grâce à la semaine "Festival Cinéma Télérama", alors je voulais vous faire partager ma joie de pouvoir ENFIN visionner ce qui promet d'être un bon moment.

mimi54 a écrit:

eXPie a écrit:

Esperluette a écrit:

Et moi j'ai hâte de voir celui-ci:

Euh, il est déjà sorti, non ? Ou alors j'ai rêvé que je l'avais vu et que j'en avais parlé (et je n'étais pas le seul : Mimi, par exemple : https://parfumdelivres.niceboard.com/t7867p349-2012-a-l-affiche-ou-bientot-sur-les-ecrans-vu-ou-a-voir ).

eXpie a très bonne mémoire !!!

Un bon souvenir de ciné en plus

Merci de confirmer Mimi54.
J'ai hâte.

Fan de Luchini et/ou de Molière, Alceste à Bicyclette bientôt sur vos écran !

Le scénario a l'air simple, mais c'est tellement une joie de voir Luchini sur les écrans..
En gros, Luchini est un ancien comédien, et s'est retiré de la scène, reclu, quand un ami
vient lui proposer de monter le Misanthrope !

Voilà, du théâtre, de la douceur, et sûrement quelques amourettes, un petit film français quoi !

coline a écrit:

Vu ce soir Renoir...Un film pour rien!...Si ce n'est pour la peau et la lumière...
Qu'est-ce que j'ai pu m'ennuyer!

Je développe un peu...

Je suis allée sans hésitation, sans informations préalables, voir ce film dont le casting prometteur me séduisait, ainsi que des échos concernant la photographie assurée par Mark Ping Bing Lee, créateur des atmosphères du film « In the Mood for Love ».
Je crois même que je n’avais pas envie de savoir davantage ce que pensaient les critiques. J’y suis allée comme vers une gourmandise!

Le sujet était prometteur aussi.
Deux Renoir, le père Auguste en fin de vie qui s’accroche à sa peinture malgré ses doigts déformés par la polyarthrose, et Jean, le fils, le futur grand cinéaste, de retour de la guerre, blessé, en 1915.
Entre eux, le dernier modèle du père, la belle Andrée Heuschling, qui séduira le fils et sera la vedette de ses premiers films (La Fille de l’eau, Nana …) sous le nom de Catherine Hessling.
Le lieu ? en Provence un lieu idyllique évoquant les Collettes, à Cagnes-sur-Mer, où vivaient les Renoir à ce moment-là.

Il y avait donc matière !
Eh bien Gilles Bourdos n’a rien fait de tout cela, qu’un film ennuyeux, lent, dont l’esthétique seulement peut satisfaire mais jusqu’à l’écoeurement. Un film dépourvu de toute émotion, et donc encore moins de la passion censée animer les artistes.
Auguste peint malgré ses doigts douloureux ? On s’en fout…Il hurle dans la nuit ? On s’en fout…Il y a autour de lui une meute de femmes empressées (servantes ?, maîtresses ?) qui accourent, le déplacent en cortège, lui bande les mains…Ca suffit !…
La cicatrice de Jean est impressionnante sur sa cuisse ?...On s’en fout…Est-ce à ce moment-là que naît chez lui sa vocation de cinéaste ?...En tout cas, c’est sans passion aucune… Comment y croire ?...A partir d’une pauvre bobine récupérée auprès d’un marchand ambulant et malhonnête…Pfff…
Le plus jeune fils de Renoir, un gamin qui erre dans la propriété sans que personne ne s’intéresse à lui. On ne lui a même pas donné un rôle !

Vincent Rottiers (Jean) apparaît en bel insipide.

Christa Theret (Andrée) a un très beau corps et une magnifique chevelure mais son jeu est monolitique, et sa gouaille, d’aujourd’hui !

Michel Bouquet, dont on ne peut jamais craindre aucun sur-jeu, est ici en sous-jeu…ennuyeux !



Les sentiments qui lient les trois ? Rien de fort, on ne les voit pas…Alors on s’en fout aussi…
Rien ne nous attache à ce film, rien ne nous fait vibrer!
Les dialogues sont d’une pauvreté inimaginable.
C’est du gâchis !

san.romain a écrit:

Fan de Luchini et/ou de Molière, Alceste à Bicyclette bientôt sur vos écran !

Le scénario a l'air simple, mais c'est tellement une joie de voir Luchini sur les écrans..
En gros, Luchini est un ancien comédien, et s'est retiré de la scène, reclu, quand un ami
vient lui proposer de monter le Misanthrope !

Voilà, du théâtre, de la douceur, et sûrement quelques amourettes, un petit film français quoi !

Et qui me tente bien également. On sera au moins deux à le voir alors

Coline s'en fout. Et elle me fait rire quand elle le dit si haut et si fort. Oh comme tu donnes envie d'y aller à reculons
Gageons que Traversay ne reste pas insensible à la plastique de la jeune actrice, ce sera déjà ça de pris

sentinelle a écrit:

Coline s'en fout. Et elle me fait rire quand elle le dit si haut et si fort. Oh comme tu donnes envie d'y aller à reculons

C'est vrai...Je ne m'en suis pas rendu compte en l'écrivant...

sentinelle a écrit:

Gageons que Traversay ne reste pas insensible à la plastique que la jeune actrice, ce sera déjà ça de pris

Ah oui...Certainement! ...Hier nous étions quatre à le voir ensemble, dont un homme qui n'aura apprécié QUE la plastique de Christa Théret!.

sentinelle a écrit:

Coline s'en fout. Et elle me fait rire quand elle le dit si haut et si fort. Oh comme tu donnes envie d'y aller à reculons
Gageons que Traversay ne reste pas insensible à la plastique de la jeune actrice, ce sera déjà ça de pris

Si ce n'est pas le cas, il lui restera Laetitia Casta, qui ne devrait pas l'endormir

mimi54 a écrit:

sentinelle a écrit:

Coline s'en fout. Et elle me fait rire quand elle le dit si haut et si fort. Oh comme tu donnes envie d'y aller à reculons
Gageons que Traversay ne reste pas insensible à la plastique de la jeune actrice, ce sera déjà ça de pris

Si ce n'est pas le cas, il lui restera Laetitia Casta, qui ne devrait pas l'endormir

Tout à fait, elle a des arguments pour rester bien concentré

coline a écrit:

coline a écrit:

Vu ce soir Renoir...Un film pour rien!...Si ce n'est pour la peau et la lumière...
Qu'est-ce que j'ai pu m'ennuyer!

Les sentiments qui lient les trois ? Rien de fort, on ne les voit pas…Alors on s’en fout aussi…
Rien ne nous attache à ce film, rien ne nous fait vibrer!
Les dialogues sont d’une pauvreté inimaginable.
C’est du gâchis !

Euh, je n'ai lu ton avis qu'en diagonale, pour l'instant, mais je crois qu'on est d'accord. Sauf pour Christa Theret ? Oups

"La chair, il n'y a que ça", s'exclame Renoir dans le film éponyme de Gilles Bourdos. Justement, de chair il n'y en a point dans ce téléfilm de luxe, aussi beau que stérile. Pourtant, Andrée, cette femme entre deux hommes, dernière muse du père, le peintre, et première du fils, cinéaste, aussi flamboyante que sa chevelure, aurait dû enflammer la pellicule (même en numérique). Las, malgré la pétulance et la, hum, plastique, de Christa Theret (excellente déjà dans La brindille, Voie rapide et L'homme qui rit), tout est bien terne et dénué d'émotions. Bouquet (pâle) et Rottiers (fade) n'en peuvent mais, leurs rôles manquent de substance, ou de chair, si vous préférez. Qu'a voulu montrer Bourdos ? Le mystère de la création ? La symbolique de la transmission entre deux "patrons" dans leur arts respectifs ? On se perd en conjectures et puis on cesse de se poser des questions tant on s'ennuie à mourir. Un bien piètre hommage aux Renoir, en vérité.


Je viens de lire le commentaire de coline. Désolé pour les redites mais cela prouve au moins qu'on a vu le même film !

Merci à tous les deux (Traversay et Coline),

Je m'attendais à ce que ce film soit ennuyeux.. et vos avis me décourage, tout comme
la bande d'annonce avait entamé ma fuite.. C'est dommage, sachant que je connais très
peu ce peintre. Et il y a un sacré acteur pour incarner ce personnage. Tant pis

Merci pour vos avis Traversay et Coline. L'affiche en elle-même ne me disait rien qui vaille (jugement facile, je sais)

Esperluette a écrit:

Et moi j'ai hâte de voir celui-ci:

ah, ah, il était passé au festival d'animation d'Annecy cet été. Qu'est-ce qu'on avait pu se marrer ! (ce n'est pas un compliment)

mimi54 a écrit:

Une histoire d'amour



Sortie le 9 janvier 2013 (1h 20min)
Réalisé par Hélène Fillières
Avec :Benoît Poelvoorde, Laetitia Casta, Richard Bohringer

Il a l'air bien celui-ci... il faudra que je le surveille...

colimasson a écrit:

Esperluette a écrit:

Et moi j'ai hâte de voir celui-ci:

ah, ah, il était passé au festival d'animation d'Annecy cet été. Qu'est-ce qu'on avait pu se marrer ! (ce n'est pas un compliment)

pas grave d'abord! J'assume mon côté décalé, à côté de la plaque, même mon manque de maturité parfois!
Et tu pourras t'en donner à coeur joie lorsque j'aurais posté mon commentaire sur ce film. Histoire d'enfoncer le clou.

Gimme the loot

Deux jeunes new-yorkais fauchés font des graffitis. Alors qu'ils viennent photographier leur dernier ils découvrent qu'il a été pourri/toyé par une bande de jeunes du coin. Un improbable plan de "vengeance" (à la peinture) leur demande 500$ qu'ils n'ont évidemment pas. Deux journées d'été de petites combines et de rencontres... pas dans le pittoresque, pas dans le misérable, pas dans l'artistique (quelques beaux plans mais pas trop et pas trop fabriqués), pas dans le trop comique, pas non plus dans le trop romantique... juste 1h20 de mélange, d'un doux ennui très très smooth porté par les sourires de la paire de comédiens (et de leurs acolytes). L'image est douce et s'efface devant une tranquillité juste un peu nostalgique.

Ce n'est pas un chef d'œuvre mais c'est un tout sympathique film qui fait beaucoup de bien par son naturel et son mélange sa capacité à ne pas gommer les imperfections, à ne pas les surfaire, à garder une ligne de fuite dans le sourire, juste un bon sourire.

Et c'est une bonne surprise.

Mon père va me tuer

Citation :

Palerme, les années 70. La famille Ciraulo vit dans un quartier misérable de la ville. Suite à la mort de leur fille, tuée lors d’un règlement de compte, la famille découvre qu’il existe un fonds d’indemnisation des victimes de la Mafia… Le père décide alors d’investir dans une luxueuse voiture : plus qu’un symbole de richesse, elle deviendra l’instrument de leur défaite et de leur ruine.

Daniele Cipri, natif de Palerme, est un touche à tout : scénariste, monteur, directeur de la photo (Vincere), documentariste, compositeur. Il lui arrive même de tourner des fictions. Parfois basées sur des faits réels, comme pour Mon père va me tuer, chronique de pauvres gens, enrichis après la mort de la benjamine de la famille. Une tragédie alors ? Eh bien, pas vraiment, une comédie à l'italienne bien davantage, à la sicilienne en l'occurrence, grotesque, cynique, burlesque et dérisoire. Cipri accentue la caricature de ses "nouveaux monstres" tout en stylisant son film, une touche esthétique qui déconcerte, vu le propos. Toni Servillo est une de fois plus faramineux en père de famille sans scrupules et cupide. La tentative de Cipri de retrouver le ton des grandes comédies transalpines des années 60/70 est cependant à moitié ratée. Trop bien dosée et en même temps mal agencée, c'est certain. Et puis c'est sans doute notre regard (blasé ?) qui a changé. La férocité des films de Risi, Scola, Comencini ou Monicelli s'accompagnait d'une tendresse sous-jacente. Ici, elle n'est pas présente. Du moins, c'est l'impression que l'on ressent. En toute subjectivité.