[2013] A l'affiche ou bientôt sur les écrans (vu ou à voir)

Marko a écrit:

J'ai mis claire Denis dans la fonction Recherche et ça ne donnait rien. Mais il me semblait bien vous avoir lu... Il fallait penser au titre du film précédent !!  

non, il aurait suffit de regarder dans l'index des réalisateurs: ici
même si on n'a qu'un fil avec un film commenté, Queenie s'est fait le travail d'indexer tous les réalisateurs

kenavo a écrit:

Marko a écrit:

J'ai mis claire Denis dans la fonction Recherche et ça ne donnait rien. Mais il me semblait bien vous avoir lu... Il fallait penser au titre du film précédent !!  

non, il aurait suffit de regarder dans l'index des réalisateurs: ici
même si on n'a qu'un fil avec un film commenté, Queenie s'est fait le travail d'indexer tous les réalisateurs

 

Citation :

Fin des années 1970, en Côte d’Ivoire à Yopougon, quartier populaire d’Abidjan. C’est là que vit Aya, 19 ans, une jeune fille sérieuse qui préfère rester étudier à la maison plutôt que de sortir avec ses copines. Aya partage ses journées entre l’école, la famille et ses deux meilleures amies : Adjoua et Bintou, qui ne pensent qu’à aller gazer en douce à la nuit tombée dans les maquis. Les choses se gâtent lorsque qu’Adjoua se retrouve enceinte par mégarde. Que faire ?

Je vais faire le commentaire le plus court du forum au sujet de ce film.  

Sympathique mais pas indispensable. Et je ne sais vraiment pas quoi ajouter d'autre.

Arabella a écrit:

Je vais faire le commentaire le plus court du forum au sujet de ce film.  

On comprend le message, c'est l'essentiel.  

Les apaches de Thierry de Peretti

Citation :

Pendant que des milliers de touristes envahissent les plages, les campings et les clubs, cinq adolescents de Porto-Vecchio trainent. Un soir, l'un d'eux conduit les quatre autres dans une luxueuse villa inoccupée... La bande y passe clandestinement la nuit. Avant de partir, ils volent quelques objets sans valeur et deux fusils de collection. Quand la propriétaire de la maison débarque de Paris, elle se plaint du cambriolage à un petit caïd local de sa connaissance…

Une très bonne idée que celle de montrer l'île de Beauté hors des sentiers touristiques, la Corse "vue de dos" comme l'exprime le réalisateur des Apaches, Thierry de Peretti. Et l'aspect documentaire du film est assez saisissant, proche de la situation dans les quartiers "défavorisées" des grandes villes. On ne peut pas en dire autant de la partie fictionnelle, tirée d'un fait divers, qui est le plus souvent confuse et manque de la plus élémentaire cohérence, à commencer par une bande son déficiente où la majeure partie des dialogues est inaudible. Xénophobie, petite délinquance, désoeuvrement : le tableau est noir, sans aucun doute réaliste, mais son efficacité s'avère inopérante faute de vraies idées de cinéma et d'une interprétation d'une grande faiblesse.

Je ne trouve pas ça si "naïf", quand on voit la réalité de certains pays (comme le Mexique, où le film a été tourné en grande partie, mais plus avant la totalité des pays émergents comme l'Inde ou le Brésil), et l'existence de sorte de "villes-forteresses" pour riches comme on en voit aux USA, et qui se développent de plus en plus... (Blonkamp expliquait dans une interview qu'il existait plein de petits Elysium aux Etats-Unis).
J'ai plus l'impression de voir un miroir grossissant d'une réalité qui existe déjà en fait...

Sinon, comme je le disais plus haut... j'attendais avec impatience :



Et j'ai lu vite fait en passant (oui parce que c'est le genre de trucs que je lis vite fait avant d'aller voir un film... je les lis plutôt après, pour voir si je suis d'accord avec ou pas...  ) des critiques selon lesquelles il n'était pas aussi bien que le premier...
Ben clairement... je l'ai trouvé aussi bien que le premier, pour ma part.

Le réalisateur a changé, mais son successeur a su gardé l'énergie et le brin de folie (et de cruauté, le scénario n'est pas tendre avec les héros) qui avait fait la réussite du premier. Alors bien sûr, on est tout de suite plus dans l'histoire de "super-héros", mais le ton décalé et les références à la cultures comics/geek restent les mêmes. Peut-être un poil plus de violence et d'action...
Un mélange de tragi-comique et de violence trash, où les situations les plus horribles succèdent à d'autres décalées, et des répliques qui tuent (chastes oreilles, planquez vous...), le tout mélangé aux affres de l'adolescence, la difficulté de s'intégrer quand on est un peu trop "différent", la découverte de la sexualité, la solidarité, la volonté de rendre le monde meilleur, l'imbrication de l'internet dans nos vies...
D'ailleurs, ce mélange violence/action, situations tragiques et drôlerie purement "entertainement" et second degré (et totalement politiquement incorrect) est rarement aussi bien réussi, en cela, ça me fait penser un peu au cinéma de Tarantino (même si la comparaison s'arrête là).

Et Hit-Girl, machine de guerre de 15 ans, 1,50 m et perruque violette, est toujours fidèle à elle-même (en gros, elle déchire tout), et Chloé Moretz demeure une des actrices le plus à suivre de sa génération : petit minois de chat, capable de gravité, aussi bien que de mimique à mourir de rire, elle crève l'écran...

(et un conseil, ne sortez pas avant la fin du générique... )

Yema de Djamila Sahraoui

Citation :

Une petite maison abandonnée, isolée dans la campagne algérienne. Ouardia y revient, après des années d'absence, pour enterrer son fils Tarik, militaire. Ouardia soupçonne son autre fils, Ali, dirigeant d’un maquis islamiste, de l'avoir tué.

Un film aussi austère et rude que la terre d'Algérie où se déroule le drame de Yema. Yema, c'est la mère : un fils tué par les maquisards, un autre qui fait partie de ce groupe et qu'elle tient pour responsable, sinon coupable. Peu de dialogues, trois personnages principaux : Djamila Sahraoui réalise un huis-clos oppressant en extérieurs. Le film s'ouvre peu à peu à l'image de ce jardin que la mère s'obstine à entretenir. Mais la tragédie rôde toujours dans une Algérie où enterrer et pleurer ses fils est le lot commun. De par le caractère âpre et obstiné de cette femme, jouée par la réalisatrice elle-même, Yema est difficile à aimer malgré ses grandes qualités artistiques.

Magic Magic de Sebastian Silva

Citation :

Pendant ses vacances au Chili, Alicia, une jeune américaine réservée, se retrouve embarquée par sa cousine Sara et sa bande d'amis sur une île isolée.
Personne ne fait vraiment d'effort pour intégrer Alicia. Elle se replie de plus en plus sur elle-même et commence à perdre peu à peu ses facultés mentales sans que le groupe n’y prenne garde…

Qu'y a t-il de commun entre La nana, Les vieux chats et Magic Magic, les trois derniers films de Sebastian Silva ? Un goût prononcé pour fouiller la psychologie de ses personnages et un talent certain pour provoquer le malaise. Magic Magic s'inscrit a priori dans le registre du Teen Movie dont le réalisateur chilien respecte tous les codes tout en nous installant dans un climat de paranoïa oppressant jusqu'à une scène de transe vaudou impressionnante. Tout est sur le fil du rasoir, la frontière entre réalisme et fantastique est volontairement brouillée et la fin ouverte plutôt cruelle. Le film est un objet indéfinissable qui tend à s'échapper à chaque fois que l'on pense en saisir les tenants et aboutissants, comme une matière caoutchouteuse dont la forme change sans cesse. Une expérience perturbante que l'on peut prendre aussi à la rigolade, si on est d'humeur joueuse.

Chaque jour que Dieu fait de Paolo Virzi

Citation :

C’est l’histoire de Guido et Antonia, deux amoureux que tout oppose et tout rapproche : lui, patient, posé et cultivé, travaille de nuit comme portier dans un hôtel et étudie les langues anciennes.
Elle, angoissée, instable, susceptible et fière de son manque d’érudition, travaille de jour dans une entreprise de location de voitures et veut devenir chanteuse.

C'est l'histoire d'un couple d'aujourd'hui. 6 ans de vie commune et un désir d'enfant qui va obliger les deux amoureux à un sévère parcours du combattant et surtout mettre en danger leur relation. Chaque jour que Dieu fait est un film italien, on y parle beaucoup, on se bagarre un peu et puis, air du temps oblige, on galère dans des boulots qui ne sont que des pis aller. Rien de nouveau dans cette comédie romantique qui se heurte aux contingences sociales ? En effet, car si Paolo Virzi traite son histoire avec une grande tendresse vis à vis de ses deux personnages principaux, il le fait avec une telle douceur qu'il lisse tout de même ses aspérités. Il n'y a pas beaucoup d'arrière plan dans cette charmante romance qui glisse vite sur les difficultés par un humour parfois trop bon enfant. Dans ces cas là, il y a intérêt à ce que l'alchimie fonctionne entre les protagonistes. C'est le cas, parce que le jeu assuré de Luca Marinelli tranche avec celui, plus hésitant, de Federica Victoria Caiozzo, chanteuse à l'origine. La BO composée par cette dernière est à l'image du film, elle n'est pas extrêmement originale, elle est à la limite de la mièvrerie mais son charme mélancolique n'est pas sans attrait.

Ça me fait penser que j'ai oublié de commenter le film avec Poelvoorde.

Marko a écrit:

Ça me fait penser que j'ai oublié de commenter le film avec Poelvoorde.  

Moi aussi j'ai oublié mais je serais curieuse de lire ton avis Marko.

tant qu'on est dans la bande-annonce qui fait mal aux yeux : Robocop (2014)

Je dois me confesser.
J'ai vu Elysum, qui aurait pu être très bien, mais qui est finalement en dessous ...
et j'ai vu aussi "you're the next" qui ne fait pas très peur, mais qui fait rire.
Aurais-je du opter pour Red 2 ?

Putain de programmation de ouf dans mon ciné.

T'as déjà échappé à Moi moche et méchant 4

Maryvonne a écrit:

et j'ai vu aussi "you're the next" qui ne fait pas très peur, mais qui fait rire.

Vu ce soir et oui, ça fait rire par moment.

J'ai trouvé ça plutôt pas mal avec un côté pied-de-nez au slasher classique orienté teenage.