Nos lectures de Mai 2013

Je me lance à présent dans Les cavaliers de Joseph Kessel.

bonne lecture !

Igor a écrit:

bix229 a écrit:

Madison Smartt Bell : La Ballade de Jesse. - Actes Sud

Portrait de l' artiste en jeune musicien rock... ça pourrai me plaire.

Faut remonter loin pour voir de quoi il s'agit!

bix229 a écrit:

Oui, Aériale, j' ai pensé à toi en commençant La ballade de Jessie. A Igor, à Animal. Qui d' autre ?

Merci! On rajoute aussi GGG et Constance...

bix229 a écrit:

Le rock est une musique d' has been à présent...

Encore un délire Bix ?

Aeriale a écrit:

Peut-être plus pour Igor qu'Animal non? Je n'ai malheureusement jamais tenu une guitare, encore moins dans un groupe, mais c'est le genre de vie dont j'aurais rêvée, hé hé..Chaque fois que je reviens d'un concert (rock le plus souvent) et que je capte l'espèce de communion des musiciens, autour de leurs instruments, je ne peux pas ne pas les envier ...

J'ai le même sentiment.
Je branche la gratte mais je me trouve toujours aussi mauvais... Alors je met un disque et j'ouvre un livre

Citation :

Présentation de l'éditeur
Jesse a vingt ans, d'amers souvenirs familiaux, Kurt Cobain pour héros et la musique comme unique compagne. A la suite de la défection brutale, juste avant le début d'une nouvelle tournée, du bassiste du groupe, Perry, le manager des Anything Goes, engage Jesse en catastrophe. Plus âgés que lui, les autres musiciens tiennent bientôt lieu à Jesse ( le "melungeon", le métis ) de famille d'adoption. Sur la route qui les mène tout au long de la côte est, au fil des concerts donnés dans les bars minables qui sont leur lot, le jeune homme fait l'expérience de la scène, des rivalités sur fond de bourbon et de bière, des chambres de motel pouilleuses, des conquêtes d'un soir, et des rencontres avec des spécimens d'humanité passablement cabossés par l'existence quels que soient leur sexe ou leur âge. Avec ce road-novel dont la "bande-son" fait entendre les standards des grandes années du rock, de la country et du blues ( de Hendrix à Clapton, des Rolling Stones à Nirvana ou de Joni Mitchell à Emmylou Harris, entre autres ), Madison Smartt Bell met en scène un microcosme humain dont l'aventure collective, sur les routes d'un Deep South qui n'en a pas fini avec le racisme et le cynisme ordinaires, permet à un jeune métis au destin fracassé de se réconcilier enfin avec sa vie et le regard des autres à travers la musique. Dans cet émouvant "portrait de groupe" aux accents autobiographiques, Madison Smartt Bell laisse libre cours à une forme de simplicité et de tendresse jusqu'alors inédite dans son œuvre et révèle, pour la première fois, le musicien, le chanteur et l'auteur de chansons qu'il est également.
Biographie de l'auteur
Né en 1957. Madison Smartt Bell a grandi dans le Tennessee. Diplômé de Princeton, il vit aujourd'hui à Baltimore, où il enseigne. Son œuvre est publiée en France par Actes Sud. Derniers titres parus: Le Maître des carrefours et Toussaint-Louverture, une biographie (2007).

Ça a l'air bien intéressant! Je vais le proposer et suivre le stock de la médiathèque pour y mettre la main dessus.
Merci pour l'info et merci d'attirer l'attention sur ce genre de bouquin.
Vous êtes des amis!

A mon tour, une fois de plus, j'insiste: Un témoignage qui est comme un roman:

c'est ici

A suivre ce bouquin donc ... Qui se lance ?
Concernant le côté has been, pour moi c'est plutôt positif ... et ca paut évoluer en Mister Bean ou disparâitre en never been ... Tout un programme donc ...
Et il pleut toujours chez moi et je n'ai toujours pas éteint le chauffage ....

Aaliz a écrit:

Je me lance à présent dans Les cavaliers de Joseph Kessel.

Chouette !
Dans ma LAL .... et on va avoir un petit commentaire d'Aaliz

Une lecture de vacances avec L'Embellie (Audur Ava Olafsdottir).

Bloody Miami, de Tom Wolfe

Je vais commencer Chemins nocturnes de Gaïto Gazdanov.

Après L'Iliade (c'est à connaître, il y a des passages très bien, mais aussi des longueurs, pour moi, lecteur de base du début de XXI° siècle), j'ai commencé Le Garçon qui voulait devenir un Etre humain (Jørn Riel).

Des longueurs dans l'Illiade ?

Tss...Tss...Cela me donnerait presque envie de le relire.

Arabella a écrit:

Des longueurs dans l'Illiade ?

Tss...Tss...Cela me donnerait presque envie de le relire.

Je t'en citerai. Machin va affronter Truc. Truc dit : "je suis le fils du magnanime Chose, qui fut engendré par le Fleuve TrucChose, blablabla (à remplacer par plein de lieux aux noms dépaysants que tout le monde ne sait pas forcément situer, et parfois que plus personne ne sait situer), et qui eut pour mère XX qui, dans sa jeunesse fut favorisé par les dieux, etc."
Et puis bon, quand il cite tous les chefs des troupes qui arrivent, on le lit, oui, mais j'ai lu ça comme les pages d'un annuaire, plein de gens que je n'appellerai jamais.

En dehors de ça, il y a de très bonnes pages, et j'aime quand on regrette le bon Hector aux "mains homicides", ou quand Achille "magnanime" exécute des pauvres gars sans défense.
Il faut que je revois la signification exacte de "magnanime".

Je pense que l'Odyssée m'accrochera plus, mais je voulais commencer par le commencement (enfin, presque).
Et après il y aura L'Enéide (il faut que je regarde la traduction récente de Paul Veyne, en comparaison des autres, si elle me "parle").

Il y a une façon de raconter qui est particulière, qui tient à la façon dont cela a été créé, sans doute la récitation orale, et les listes tout le monde les connaissaient par coeur. C'est un des procédés narratifs, très loin des nôtres, peut être qu'en connaissant un peu cela semble moins fastidieux. Il faut sans doute le lire plusieurs fois.
L'Odyssée cela fait peut être plus récit, aventures...mais personnellement je trouve que l'Illiade est plus belle, avec quelque chose de ramassé, plus dramatique, plus tragédie.
L'Enéide c'est carrément un cran en dessous, un peu pensum presque je trouve. Un texte officiel écrit pour un empereur. Mais c'est un avis qui n'engage que moi.

Arabella a écrit:

Il y a une façon de raconter qui est particulière, qui tient à la façon dont cela a été créé, sans doute la récitation orale, et les listes tout le monde les connaissaient par coeur. C'est un des procédés narratifs, très loin des nôtres, peut être qu'en connaissant un peu cela semble moins fastidieux. Il faut sans doute le lire plusieurs fois.
L'Odyssée cela fait peut être plus récit, aventures...mais personnellement je trouve que l'Illiade est plus belle, avec quelque chose de ramassé, plus dramatique, plus tragédie.
L'Enéide c'est carrément un cran en dessous, un peu pensum presque je trouve. Un texte officiel écrit pour un empereur. Mais c'est un avis qui n'engage que moi.

J'ai lu une version en vers de l'Iliade, qui me semblait bien tenir la route (je ne lis pas le Grec) et compréhensible. Pour l'Odyssée, ce sera en prose, ce qui gommera fatalement l'aspect poétique (version Victor Bérard), mais qui me "parlait" mieux (en terme de textes, de notes, de typographie, tout ça compte avant de s'embarquer pour ce long voyage).
En tout cas, avant de lire l'Iliade, je n'imaginais pas une telle construction, des rapprochements, des parallèles incessant entre l'Iliade et l'Odyssée, des vers que l'on retrouve à l'identique, c'est impressionnant.

J'avais feuilleté une version de l'Enéide qui ne m'a pas du tout parle. Pensum, oui.
Du coup, je suis très curieux de feuilleter la toute nouvelle traduction, de Paul Veyne. Peut-être y trouverai-je le déclic.

Les formules toutes faites qu'on retrouve d'un texte à l'autre, c'est probablement lié à la récitation des textes, certaines expression faisaient partie du répertoire, cela permettait de continuer de dire, de moins charger la mémoire, de retrouver des repères.
Et évidemment, on se prend à regretter tous les textes perdus : les Chants Cypriens, la Petite Illiade.....

shanidar a écrit:

curieuse de lire ce que tu vas en dire, je suis passée complètement au travers de ce livre (sans doute un déficit de temps ou d'envie...)...

Pas l'impression de passer à côté pour le moment !

églantine a écrit:

Voilà j'ai terminé mon premier "Quignard" : Tous les matins du monde !
Je crains d'être prise de" Quignardise aigue " si je ressens autant d'admiration à chacune de mes lectures de cet écrivain qui suscite tant de polémiques !
Mais je vais savourer l'approche en refrénant ma "boulimie" et ainsi m'imprégner en profondeur de son monde ......Au rythme lent imposé par cette écriture sublime .........
Je craignais d'être rebutée par son érudition .......Pour cette première lecture , ce ne fut pas le cas ..... A suivre donc ..........

Voilà qui va relancer du débat sur le fil de Quignard... et me motiver peut-être à en relire un autre !

Aeriale a écrit:

Je vais finalement commencer Heureux les heureux de Yasmina Reza. (Livre sélection Inter toujours)

Un livre qui me fait bien envie à moi aussi...

Igor a écrit:

bix229 a écrit:

Le rock est une musique d' has been à présent...

Encore un délire Bix ?

Roooh ! Bix !!

Kannskia a écrit:

Je me lance dans mon premier JCO.

Pensée pour...euh...tous les parfumés ?

Pensée pour toi ! Bonne lecture !

eXPie a écrit:

Je t'en citerai. Machin va affronter Truc. Truc dit : "je suis le fils du magnanime Chose, qui fut engendré par le Fleuve TrucChose, blablabla (à remplacer par plein de lieux aux noms dépaysants que tout le monde ne sait pas forcément situer, et parfois que plus personne ne sait situer), et qui eut pour mère XX qui, dans sa jeunesse fut favorisé par les dieux, etc."
Et puis bon, quand il cite tous les chefs des troupes qui arrivent, on le lit, oui, mais j'ai lu ça comme les pages d'un annuaire, plein de gens que je n'appellerai jamais.

eXPie a écrit:

Je t'en citerai. Machin va affronter Truc. Truc dit : "je suis le fils du magnanime Chose, qui fut engendré par le Fleuve TrucChose, blablabla (à remplacer par plein de lieux aux noms dépaysants que tout le monde ne sait pas forcément situer, et parfois que plus personne ne sait situer), et qui eut pour mère XX qui, dans sa jeunesse fut favorisé par les dieux, etc."
Et puis bon, quand il cite tous les chefs des troupes qui arrivent, on le lit, oui, mais j'ai lu ça comme les pages d'un annuaire, plein de gens que je n'appellerai jamais.

S'il vous plat, soyez magnanimes vous aussi...
Pour éviter les longueurs, je compte le lire en version "Classiques abrégés"