J'ai fini Miséricorde, et j'y ai pris plaisir. Je ne vais pas à nouveau vous résumer le livre, c'est déjà bien fait plus haut dans le fil, mais je vais me contenter de dire pourquoi je l'ai bien aimé.
Sans tout à fait renouveler le genre du polar nordique, Jussi Adler Olsen lui donne un un petit air différent. Le nouveau service dirigé par Carl Morck s'occupera des affaires non résolues. Et puis, l'inspecteur Carl Morck n'est pas un alcoolo dépressif, rongé par sa solitude et ses enfants maintenant grands qui sombrent petit à petit dans la délinquance et la drogue. Ouf ! ça nous change. Carl Morck est un teigneux, un caractère de cochon auquel il ne fait pas bon se frotter et tous ses collègues s'en méfient avec un certain respect parce qu'il est bien meilleur enquêteur qu'eux.
Et puis, le truc qui ajoute un peu de piment et de bonhomie au roman, c'est que Jussi A-O lui attribue un adjoint mystérieux, un homme de ménage syrien sorti d'on ne sait où, mais qui se révèle être à la fois une fée du logis et un fin limier avec ses gants de caoutchouc vert !
D'autre part le récit sur deux plans différents est vraiment bien maîtrisé et laisse monter en douceur puis en puissance le suspense.
Conclusion : je lirai le deuxième dès qu'il sortira en poche !