Bernard Werber

Si Werber et Arthus-Bertrand se mettent ensemble, on risque d'en baver en pollution neo-bobo-écolo à deux sous.

En tout cas il a la palme des couverture les plus moches du marché.
Bah. Que c'est laid.

je viens d'acquérir l'empire des anges pour moins d'1€ mais vous allez réussir à me le faire regretter !!!
Est-ce qu'on peut le comparer à Barjavel ?? Barjavel, j'ai tout lu. Werber, encore rien du tout. Mais son étude sur les conséquences de la surpopulation sur la Planète est tellement pertinente que j'ai eu envie de voir ce qu'écrivait ce monsieur.

Lamouette a écrit:

je viens d'acquérir l'empire des anges pour moins d'1€ mais vous allez réussir à me le faire regretter !!!
Est-ce qu'on peut le comparer à Barjavel ?? Barjavel, j'ai tout lu. Werber, encore rien du tout. Mais son étude sur les conséquences de la surpopulation sur la Planète est tellement pertinente que j'ai eu envie de voir ce qu'écrivait ce monsieur.

Bah, au pire, tu le revendras à 1 euro 50, tu auras fait une plus-value !

Je n'ai lu qu'un de ses livres (c'était avant Parfum, ne ne savais pas), mais on ne peut pas comparer à Barjavel. Enfin je ne trouve pas. Cela dit, celui que j'avais lu était lisible (Les fourmis). Un peu gonflant à la fin, mais lisible.

Arabella a écrit:

Je n'ai lu qu'un de ses livres (c'était avant Parfum, ne ne savais pas), mais on ne peut pas comparer à Barjavel. Enfin je ne trouve pas. Cela dit, celui que j'avais lu était lisible (Les fourmis). Un peu gonflant à la fin, mais lisible.

J'ai cru comprendre que c'était son meilleur (il traîne chez moi, toujours pas lu).
Enfin, s'il est gonflant à la fin, je n'ose pas imaginer, les suites... les suites des suites...

Je viens de finir L'ultime secret, ça se lit bien...

Citation :

Qu'est-ce qui nous motive ?
"C'est au coeur de notre cerveau qu'il faut chercher la source de tous nos comportements", estime Samuel Fincher, un brillant neurologue cannois. Le problème, c'est que Samuel Fincher meurt d'extase amoureuse dans les bras d'une top modèle danoise, le soir même de sa victoire au championnat du monde d'échecs.
Deux journalistes scientifiques parisiens veulent en savoir plus sur ce décès surprenant...

Il y a une bonne réflexion sur le cerveau humain contre les ordinateurs (même si ça paraît pafois surréaliste pour le contexte de l'histoire).
Sa philosophie n'est pas spécialement pesante (dans ce livre en tout cas) mais il ne faudrait pas en abuser. J'ai apprécié la partie scientifique bien expliquée (abordable pour le commun des mortels, quoi!).
En revanche, le début de l'enquête policière pêche un peu : il présente son héros comme un Sherlocks Holmes, je l'ai jugé plutôt commun voire niais... Le plus dérangeant, c'est qu'il amasse des pistes (un peu tirés par les cheveux) avant de les réfuter sans autres arguments jusqu'à développer la bonne (évidemment) : mauvaise maîtrise du suspense, dommage.
Une note particulière à l'hôpital psychiatrique de l'île Ste Marguerite : dans le roman, son directeur fait une force des divers handicapes de ses patients ainsi ils deviennent artistes, informaticiens... J'ai trouvé cette idée judicieuse et novatrice, serait-ce pire que de les laisser sans but, sans espoir dans leur chambre capitonnée avec le blanc pour seule couleur dans la vie ?

Cependant, j'arrêterai là avec Bernard Werber, je n'ai pas le goût d'en lire plus.

Bof, moi j'ai lu les fourmis. Ca m'a suffit. Depuis je fais l'economie de ses livres.

J'ai beaucoup aimé "L'ultime secret", je l'ai trouvé vraiment très drôle et bien mené ! En effet l'enquête policière est complètement loufoque !
par contre je n'ai pas réussi à lire "les Fourmis"...

Bluemarilyn a écrit:

Une note particulière à l'hôpital psychiatrique de l'île Ste Marguerite : dans le roman, son directeur fait une force des divers handicapes de ses patients ainsi ils deviennent artistes, informaticiens... J'ai trouvé cette idée judicieuse et novatrice, serait-ce pire que de les laisser sans but, sans espoir dans leur chambre capitonnée avec le blanc pour seule couleur dans la vie ?

Précisons que point n'est besoin d'être affligé d'un problème psychiatrique précis pour devenir informaticien (même si, effectivement, cela peut aider) ; il n'est même besoin d'aucune qualité précise pour se lancer dans cette profession.
Vous ne savez rien faire ? Devenez informaticien.

eXPie a écrit:

Bluemarilyn a écrit:

Une note particulière à l'hôpital psychiatrique de l'île Ste Marguerite : dans le roman, son directeur fait une force des divers handicapes de ses patients ainsi ils deviennent artistes, informaticiens... J'ai trouvé cette idée judicieuse et novatrice, serait-ce pire que de les laisser sans but, sans espoir dans leur chambre capitonnée avec le blanc pour seule couleur dans la vie ?

Précisons que point n'est besoin d'être affligé d'un problème psychiatrique précis pour devenir informaticien (même si, effectivement, cela peut aider) ; il n'est même besoin d'aucune qualité précise pour se lancer dans cette profession.
Vous ne savez rien faire ? Devenez informaticien.

eXPie, tu sais de quoi tu parles, non?

Précisons aussi qu'il y a des tas de personnes handicapées qui travaillent, que ce soit en milieu ordinaire ou protégé.

Citation :

eXPie, tu sais de quoi tu parles, non?

Précisément..
En plus, quel sans coeur, cet eXPie.. Le côté BCde l'oeuvre de Stendhal le fait bailler..

violette a écrit:

Pour en revenir à Weber quel livre a provoquer ton dégoût,J'ai lu les trois premiers,le sujet peut lasser,mais provoquer le dégoût...? Bonne journée et bonne lecture surtout!

Il faut dire que la Trilogie des Fourmis de Werber constitue la meilleure partie de tout ce que certains appellent son "œuvre". Lorsque je l'avais lue, à l'époque, je trouvais ça pas mal. J'aimais bien les petites disgressions encyclopédiques que s'autorisait l'écrivain (d'ailleurs, je me demande si je ne lisais pas ses bouquins seulement pour toutes les anecdotes qu'il arrivait à caser).

J'ai ensuite lu les Thanatonautes et l'Empire des Anges, qui ne m'avaient pas déçus non plus, mais j'ai radicalement changé mon jugement lorsqu'il a publié sa grande Saga sur les Dieux, le Papillon des Etoiles, et j'en passe d'autres fadaises et bouillasses insipides. J'ai ensuite essayé de revenir aux Fourmis mais je n'y parvenais plus. Je crois qu'il en avait trop fait et son style me paraissait à présent surjoué.

Voilà d'où vient le dégoût ^^

Je constate que je me suis arrêtée à temps afin d'éviter la saturation. C'est en feuilletant les volumes parus après la série des fourmis que j'ai constaté une certaine lassitude Je dois quand même dire que c'est une lecture que l'on oublie pas.Comme toi j'y ai pris du plaisir,mais trop c'est trop.

Werber fait partie de ces auteurs que j'aimais bien... avant. Je ne sais pas si ça vient de lui, de moi ou des deux enfin bref, ce n'est plus du tout ma tasse de thé à présent. Mais je suis restée fan de son encyclopédie du savoir relatif et absolu