Nos lectures de Septembre 2013

Je n'ai jamais dit que c'était mauvais, de la littérature de seconde zone, ou autres choses...

Me concernant, j'aime les polars, mais je ne fais pas de lobbing auprès de celles et ceux qui n'en lisent pas pour qu'ils en lisent à tout prix, parce que je trouve tellement bon d'en lire régulièrement.
En lit celui qui veut; essaie d'en lire celui qui en a envie. c'est pas plus compliqué que ça.

Citation :

C’est en 1999, avec Xiao Wu, artisan pickpocket, que le public français découvre Jia Zhang-ke. Huit autres films ont suivi, parmi lesquels The World et Still Life (Lion d’Or à Venise en 2006). Dits et écrits d’un cinéaste chinois est un recueil de textes, d’entretiens et de discours donnés par le cinéaste entre 1996 et 2011. Il est organisé en dix parties, traitant chacune d’un film. Chaque texte reflète la pensée du cinéaste à une époque donnée, offrant ainsi un éclairage immédiat et vivant sur ses œuvres. Les sujets abordés sont divers et complets : récit des expériences de jeunesse, problèmes survenus lors des tournages, production et distribution des films, réflexions sur l’alcool, le voyage, le piratage… Plus encore, la véritable valeur du livre tient à l’observation pointue et aux critiques virulentes adressées, non sans humour, à la société et au cinéma chinois. Les entretiens accordent également une place de choix à plusieurs figures majeures, notamment les réalisateurs taïwanais Hou Hsiao-Hsien et Tsai Ming-Liang. Ce livre constitue un témoignage unique sur la construction d’une œuvre centrale de notre temps.

Je me régale avec ces dits et écrits de Jia Zhang-ke qui est un des cinéastes les plus passionnants de ces dernières années. Avadoro ne le manque pas!  A lire même si on connait mal son oeuvre qu'il donne furieusement envie de découvrir ou de redécouvrir. ça se lit aussi comme un parcours de vie autant qu'artistique avec un regard aiguisé sur la société chinoise contemporaine. A ranger à côté des dits et écrits de Tarkovski, Bergman et quelques autres.

Barbara ABEL, Derrière la haine
4e de couv. : "D'un côté il y a Tiphaine et Sylvain, de l'autre il y a Laetitia et David. Deux couples, voisins et amis, fusionnels et solidaires, partageant le bonheur d'avoir chacun un petit garçon du même âge. Maxime et Milo grandissent ensemble, comme des jumeaux. Jusqu'au drame. Désormais, seule une haie sépare la culpabilité de la vengeance, la paranoïa de la haine...

Un polar qualifié de "roman noir", que j'ai bien apprécié, ça se lit comme du petit-lait, vite et facilement, et ne me suis pas ennuyée une seconde. Une bonne intrigue malgré quelques éléments que j'ai trouvés peu plausibles, mais sait-on jamais... La réalité dépasse souvent la fiction !

shanidar a écrit:

animal a écrit:

On dirait que j'ai commencé Stéréoscopie de Marina de Van.

"je place un écran éthylique et pharmaceutique épais entre moi et un monde dont je ne veux rien percevoir."

ça interroge  

Je suis aussi très intriguée...

je pourrai en dire plus très bientôt.  

La nostalgie heureuse d'Amélie Nothomb puis Esprit d'hiver de Laura Kasischke puis Le livre du roi d'Arnaldur Indridason.

animal a écrit:

je pourrai en dire plus très bientôt.  

Bonne nouvelle !

Après Tourgueniev (et toujours avec un grand plaisir dans Dr Pasavento de Vila-Matas, quel énergumène !), j'ai commencé La Véranda de Robert Alexis. Un homme, vieux, tout prêt à disparaître, se trouve dans un train en Europe Centrale, et ce train lui rappelle bien des trains qu'il a pu prendre plus jeune... Un livre sur la mémoire, avec cette pointe de nostalgie pleine de référence et de déférence qui donne envie de poursuivre la lecture...

mimi54 a écrit:

Je n'ai jamais dit que c'était mauvais, de la littérature de seconde zone, ou autres choses...

Me concernant, j'aime les polars, mais je ne fais pas de lobbing auprès de celles et ceux qui n'en lisent pas pour qu'ils en lisent à tout prix, parce que je trouve tellement bon d'en lire régulièrement.
En lit celui qui veut; essaie d'en lire celui qui en a envie. c'est pas plus compliqué que ça.

Pas de lobbying.
Hé.
C'est toi qui lance la provoc'. Alors je réponds, et questionne.

Bien sûr qu'on a tous des a priori (je viens de révéler le mien concernant San Antonio). Cela dit j'aime bien tenter de passer Loutre et nager dans des eaux inconnues.
Allez.
Défi 2014 : San Antonio.

Si un jour Eglantine et toi voulaient (re)tenter l'expérience, y'aura des petits conseils malins à piocher sur le forum. Sinon, on se retrouvera forcément sur d'autres lectures (surtout que je ne lis qu'un ou deux livres de SF par an).

TchöL'asticot.

Le Christ s'est arrêté à Eboli de Carlo Levi.

La vie à côté,Mariapia Veladiano

entre autres

Je viens de commencer la Servante écarlate de Margareth Atwood.
Et je ne parviens pas, pour le moment, à entrer dedans. Le style très narratif, très lent, tranche franchement avec la vivacité de JCO. C'est un grand écart !
 

Queenie a écrit:

Bien sûr qu'on a tous des a priori (je viens de révéler le mien concernant San Antonio). Cela dit j'aime bien tenter de passer Loutre et nager dans des eaux inconnues.
Allez.
Défi 2014 : San Antonio.

Oh la responsabilité sur mes frêles épaules.  

Harelde a écrit:

Je viens de commencer la Servante écarlate de Margareth Atwood.
Et je ne parviens pas, pour le moment, à entrer dedans. Le style très narratif, très lent, tranche franchement avec la vivacité de JCO. C'est un grand écart !
 

Les premières pages sont difficiles (les premières dizaines, même). Mais ça vaut vraiment le coup ensuite !

J'ai repris La nausée de Sartre et j'aime encore plus que la première fois !

Je me suis embarquée dans une enquête entomologique passionnante avec Bernard Werber : Les Fourmis (en audio).

Citation :

Pendant les quelques secondes nécessaires pour lire cette seule phrase vont naître sur terre quarante humains mais surtout sept cents millions de fourmis. Depuis plus de cent millions d'années avant nous, elles sont là, réparties en légions, en cités, en empires sur toute la surface du globe. Elles ont créé une civilisation parallèle, bâti de véritables royaumes, inventé les armes les plus sophistiquées, conçu tout un art de la guerre et de la cité que nous sommes loin d'égaler, maîtrisé une technologie stupéfiante. Elles ont leur propre Attila, Christophe Colomb, Jules César, Machiavel ou Léonard de Vinci. Le jour des fourmis approche. Le roman pas comme les autres nous dit pourquoi et nous plonge de manière saisissante dans un univers de crimes, de monstruosités, de guerres tel que nous n'en avons jamais connu. Au-delà de toute imagination. Il nous fait entrer dans le monde des infra¬terrestres.

Attention où vous mettrez les pieds.

colimasson a écrit:

Harelde a écrit:

Je viens de commencer la Servante écarlate de Margareth Atwood.
Et je ne parviens pas, pour le moment, à entrer dedans. Le style très narratif, très lent, tranche franchement avec la vivacité de JCO. C'est un grand écart !
 

Les premières pages sont difficiles (les premières dizaines, même). Mais ça vaut vraiment le coup ensuite !

Merci Coli. Je persiste donc !