John Curran

De bien belles images...De bien beaux acteurs...tout ça a dû coûter très cher...
Mais c'est le genre de film qui me laisse totalement insensible...
Je m'y suis ennuyée.
3euros50 à l'occasion du Printemps du Cinéma... heureusement!...Mais c'est très cher pour s'ennuyer...

De John Curan
Avec Naomi Watts et Edward Norton

D’après The painted Veil de Somerset Maugham.

Londres, 1920. Kitty, jeune fille gâtée, se marie pour convenances sociales avec Walter, médecin bactériologiste. Ils partent très vite pour Shanghai où il doit mener des recherches.
Kitty s’ennuie auprès de ce mari très rigide et elle tombe amoureuse d'un autre homme, plus drôle et plus porté sur les plaisirs de la vie.
Walter découvre l'adultère et l’amant n’a pas l’intention de sacrifier son mariage pour épouser Kitty. Brisée, Kitty suit finalement Walter dans une région où sévit une épidémie de choléra et où les guerres locales font rage...Walter ne pardonne pas…

Une grosse production, un mélo classique et exotique.

Le film a été tourné exclusivement en Chine. Les décors naturels sont éblouissants. La photographie est bien léchée.

Mais la narration est lente et l’on s’ennuie.

Le voile des illusions

De John Curran avec Naomi Watts, Edward Norton




L'oeuvre de W. Somerset Maugham a déjà été adaptée une première fois au cinéma en 1934. Cette adaptation, réalisée par Richard Boleslawski, réunit Greta Garbo et Herbert Marshall dans les rôles principaux.

Dans la première édition du livre The Painted Veil, W. Somerset Maugham a placé l'action à Hong Kong. Mais après avoir reçu des menaces de poursuites judiciaires de la part des personnes dont il s'était inspiré pour ses personnages, il changea le nom de la ville et opta pour le lieu fictif Tching-Yen.

Londres, 1920. Après un mariage trop vite accepté pour convenances sociales, Kitty part avec son mari, Walter, médecin bactériologiste, pour vivre à Shanghai où il doit mener des recherches. Rapidement, la jeune femme tombe amoureuse d'un autre homme... et son mari, pour la punir , lui impose de le suivre dans une région où règne une épidémie de choléra...

C'est du grand mélo, mais du beau mélo. Les images sont superbes, on passe un très bon moment à suivre cette histoire . Evidemment, un des deux mourra du choléra , il faut une morale!



modération : j'ai déplacé ton message Marie, pour qu'il apparaisse à la suite de celui de coline (aaah et moi qui me suis décarcassée à faire une liste par titres et par réalisateurs... )

J'ai également trouvé ce melo sympathique, de belles images, de bons acteurs, il faut que je lise le livre car l'histoire est pas mal aussi. Je ne trouve pas que ce soit un rattage à ce point. un bon mélo américain quoi, ce qui équivaut à dire une belle histoire d'amour aux accents moraux.

Je suis beaucoup plus enthousiaste sur Le Voile des illusions ! J'ai adoré l'atmosphère flottante du film, comme en apesanteur, la musique d'Alexandre Desplat et de Satie, cette découverte de l'amour à rebours dans un couple, le jeu des acteurs et notamment du personnage secondaire interprété par Toby Jones (un des 2 Truman Capote), le contraste entre la beauté des paysages et la présence de la mort permanente... C'est très esthétique sans être académique et c'est quand même une sacrément bonne histoire adaptée de Somerset Maugham. Et j'aime ce final du bateau qui part dans la brume! (le film aurait dû s'arrêter là).

Somerset Maugham a un fil depuis quelques semaines chez les Parfumés ICI et je ne peux que vous encourager à lire ce livre - c'est .... extra

Marko a écrit:

Je suis beaucoup plus enthousiaste sur Le Voile des illusions ! J'ai adoré l'atmosphère flottante du film

oui c'est ça: une atmosphére flottante qui vous transporte dans la brume avec eux. c'est vrai que l'image dont tu parles est magnifique!!

Stone de John Curran

Citation :

Alors qu’il compte impatiemment les jours qui le séparent de la retraite, Jack Mabry se retrouve chargé du dossier de Gerald "Stone" Creeson, afin de décider si celui-ci peut bénéficier d’une libération conditionnelle.

En soi, le sujet de Stone n'est pas si mauvais. Il y est question de la confusion qui règne dans l'âme de chacun d'entre nous et de la mince frontière qui sépare le bien du mal. Pas original, soit, mais on a vu des thèmes bien moins excitants donner des résultats épatants. Mais pas ici, hélas. Très rapidement, après une entrée en matière honnête, le film de John Curran emprunte un cheminement qui est, pour le coup, terriblement confus. Edward Norton (en mode cabotin), veut être libéré sur parole, décision qui dépend en grande partie de Robert de Niro (version assoupie), lequel va être séduit par la femme du premier nommé (Milla Jovovich, la seule à tirer son épingle du jeu). Le jeu de la manipulation est en route, on a bien compris, mais le scénario est tellement brumeux, et verbeux, par-dessus le marché, qu'il en devient quasi indéchiffrable sur le plan psychologique. Là-dessus, se greffe un épouvantable prêchi-prêcha religieux dont on ne sait s'il est ironique ou juste là pour agacer les dents du spectateur qui n'en demandait pas tant. Norton devient mystique, de Niro se révèle un puritain sali par le péché (la faute à Jovovich) et tout se termine en eau de boudin. Dilué dans la prétention, filmé sans grâce, Stone n'a été qu'un long chemin de croix. A ranger très vite dans les films ni faits, ni à faire.