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| John Sturges | |
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Auteur | Message |
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animal Tête de Peluche
Messages : 31548 Inscription le : 12/05/2007 Age : 43 Localisation : Tours
| Sujet: John Sturges Lun 2 Juil 2012 - 21:47 | |
| - Citation :
- John Sturges (1910-1992) débute en réalisant des thrillers de série B (La Capture, 1950 ; Le Signe du bélier, 1948). Son premier film The Man Who Dared (1946) raconte l'histoire d'un reporter qui se fait passer pour un assassin. Il se spécialise ensuite dans le western. Dans Fort Bravo (1953), dont l'action se déroule pendant la guerre de Sécession, il décrit d'une façon étonnamment réaliste l'art et la technique du combat des Indiens Mescaralos. Dans ses films, on retrouve toujours un héros dans un environnement hostile, qui doit s'imposer physiquement contre une poignée de brutes ou de truands. Aussi, dans Un homme est passé (1954), Spencer Tracy lutte-t-il seul contre les habitants d'un village collectivement responsables du meurtre d'un Japonais. Avec Règlement de compte à OK Corral (1957), qui reprend l'histoire légendaire du shérif Wyatt Earp et de Doc Hallyday, puis Les Sept Mercenaires (1960), un remake version western des Sept Samouraïs (Akira Kurosawa, 1954), John Sturges rencontre un succès international. La Grande Evasion (1963), qui ne peut se résumer à sa scène la plus célèbre, celle de la fuite de Steeve Mc Queen à moto, couronne sa carrière. Son dernier film, L'Aigle s'est envolé, raconte une histoire rocambolesque : la tentative d'enlèvement de Winston Churchill par un commando allemand parachuté en Angleterre !
source : cinema.encyclopedie.personnalites.bifi.frOn est un peu obligé d'en avoir vu au moins un dans cette filmo et c'est avec un autre et les yeux grand ouverts que j'y reviens et certainement changé depuis les lointaines diffusions de La grande évasion, L'Aigle s'est envolé ou les Sept mercenaires. Je ne suis même pas sur d'avoir vu Règlement de compte à OK Corral. Bad Day at Black Rock/Un homme est passé (1955) Un train s'arrête dans un petit bled poussiéreux qui ressemble à nulle part et un homme en costume descend. Première arrêt en quatre années. Les locaux sont partagés... Cet homme réservé est là pour une raison et sa tranquillité inquiète (c'est Spencer Tracy). La seconde guerre mondiale touche à sa fin et nous comprenons vite que l'homme est un vétéran Il recherche un nippo-américain, un fermier installé ici. On comprend vite pourquoi les locaux (Marvin, Borgnine et d'autres avec Ryan à leur tête) ont quelque chose à cacher... une histoire simple, un western modernisé avec son manchot plus dangereux qu'il n'en a l'air et la justice incertaine pour quelques âmes troublées. Et quoi de mieux qu'un western en cinemascope, âpre, à l'image de ce petit coin de terre peu accueillant pour approcher les frontières du genre ? Le film suit la marche logique avec quelques coups de feu mais toute sa violence est maintenue, non pas minimisée mais dédaignée, méprisée. Hors cette violence est au cœur du film ainsi que le racisme, le communautarisme étriqué, les rapports de force du groupe, petit, là où c'est tangent, au point où ça bascule et au point du laisser faire. Et avec une sublime mise en image du petit groupe et des attentes, des attitudes dans ce western c'est du cinéma américain petit et costaud et en grand. Le western et la présence de la guerre déstabilise l'inoffensive balance du spectacle une grande violence, un grand drame en affronte une autre et la fable n'est pas franchement optimiste, et l'image même est en question. Les acteurs sont extraordinaires et le placement du film magistral, un coup à l'estomac qui laisse les yeux écarquillés. Ce que j'aime par dessus tout c'est ressentir cette excitation cinématographique très primaire devant l'image, c'est "plus grand", en suspens. (Sur grand écran ça doit être à tomber). | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: John Sturges Lun 2 Juil 2012 - 22:26 | |
| Merci pour ce fil, j'aurais pas su retrouver à l'immédiat le nom du réalisateur, ni même du film.. et pourtant je l'ai vu.. au moins deux fois En allemand on l'a traduit en "Stadt in Angst" (Ville en peur) et même si cela fait un bail que je l'ai vu, il me reste des images impressionantes en mémoire je viens de voir que le film est basé sur le livre Bad Day at Hondo de Howard Breslin
j'en ai vu quelques uns de ses autres films, mais celui qui m'a le plus marqué est La grande évasion que j'ai au moins regardé 3 à 4 fois! | |
| | | animal Tête de Peluche
Messages : 31548 Inscription le : 12/05/2007 Age : 43 Localisation : Tours
| | | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: John Sturges Lun 2 Juil 2012 - 22:43 | |
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| | | animal Tête de Peluche
Messages : 31548 Inscription le : 12/05/2007 Age : 43 Localisation : Tours
| Sujet: Re: John Sturges Lun 1 Oct 2012 - 17:30 | |
| Hour Of The Gun / 7 secondes en enfer (1967) Avec James Garner, Jason Robards, Robert Ryan (et Jon Voigt) Les frères Earp et Doc Holliday contre Ike Clanton et son gang pour un règlement de comptes à OK Corral... et la suite entre justice, coups fourrés et vengeance de Wyatt Earp : Hero with a badge or cold blooded killer ?. Le film est équilibré entre Wyatt Earp héros taciturne et autoritaire et Doc Holliday qui boit tout ce qu'il peut mais voit clair, n'est pas moins sombre mais plus détendu, plus sympathique. En plus de ça le film est semble-t-il proche de la réalité historique de cette légende. Certes mais pour le spectateur loin de cette légende ? Sur une musique pas mal de Jerry Goldsmith ce sont des personnages bien campés avec deux antagonistes très fermés en la personne de James Garder et Robert Ryan (lui c'est Clanton), une atmosphère très tendue dès le début avec ce duel extrêmement cinématographique et dramatiquement à demie avorté. Et les mêmes qualités que dans Bad Day At Black Rock, c'est à dire une impressionnante gestion des lieux (et ce passage au Mexique... ), des groupes et des placements. Un film très habité et pugnace qui met en scène des figures très immédiates qui réservent cependant une part d'ombre et de duplicité. Je m'attendais à plus "mou" malgré tout, moins tendu, moins saisissant, avec des duels plus plats, je m'attendais à moins "méchant". Me voilà attrapé, il est assez extraordinaire ce western. Intro | |
| | | Exini Zen littéraire
Messages : 3065 Inscription le : 08/10/2011 Age : 51 Localisation : Toulouse
| Sujet: Re: John Sturges Lun 1 Oct 2012 - 19:46 | |
| En voyant James Coburn, Steve McQuenn et Charles Bronson, j'ai tout de suite pensé aux "7 mercenaires". Et le réalisateur de ce dernier, c'est aussi John Sturges ! Les 3 acteurs étaient aussi dans "Un homme est passé" ? | |
| | | animal Tête de Peluche
Messages : 31548 Inscription le : 12/05/2007 Age : 43 Localisation : Tours
| Sujet: Re: John Sturges Lun 1 Oct 2012 - 19:50 | |
| ah, non ils ne sont pas dans Un homme est passé. Mais le casting est très bien aussi ! | |
| | | animal Tête de Peluche
Messages : 31548 Inscription le : 12/05/2007 Age : 43 Localisation : Tours
| Sujet: Re: John Sturges Mar 28 Jan 2014 - 13:46 | |
| Moins nocif que Bad Day at Black Rock ou Hour of The Gun le Last Train From Gun Hill ça reste du costaud. Avec deux figures qui s'affrontent Matt Morgan (K. Douglas) et Craig Bailey (A. Quinn). L'un est shérif et vient chercher le fils du second qui a violé et assassiné sa femme (indienne). Les deux sont potes et ont un passé trouble. Le second "possède" la ville où se trouve son ranch. Au milieu une jeune femme au passé pas clair non plus. A la clé un film linéaire mais tendu qui n'hésite pas à multiplier et enchainer les scènes intenses. Et c'est réussi... spectacle un peu au détriment d'une partie de se fond troublé et violent et mal résolu, méchant, mais il faut reconnaitre que ça fonctionne et pas sans ruse primaire qui ne manque pas de piquant. Valeur sûre. Et Kirk Douglas et Anthony Quinn sont tout à fait en forme (Quinn ayant peut-être plus d'occasion de faire dans l'atypique). Ça valait au moins son coup d’œil. | |
| | | animal Tête de Peluche
Messages : 31548 Inscription le : 12/05/2007 Age : 43 Localisation : Tours
| Sujet: Re: John Sturges Dim 27 Déc 2015 - 9:14 | |
| Ice Station Zebra (1968) Près de de 2h30 de gros film d'espionnage américain. Pour récupérer une capsule lâchée par un satellite et tombée près d'une station météorologique pour ainsi dire à mi-chemin entre les russes et les américains, un sous-marin nucléaire est envoyé avec à son bord le capitaine (Rock Hudson), un espion anglais (Patrick McGoohan), un russe passé à l'ouest (Ernest Borgnine ) et un capitaine des marines (Jim Brown). Avant d'arriver sur la banquise, ce qui constitue une deuxième partie du film aux décors un brin cheap, on a droit à une première partie en sous-marin qui s'avère bien efficace entre une photo qui colle quelques séquences à couper le souffle (sur grand écran ça devait être monstrueux !) et des plans penchés l'air de rien. Surtout le suspens réserve ce qu'il faut de surprises, l'effet huis-clos achevant de faire monter la pression. Sur la banquise c'est un peu plus convenu mais ça se suit dans déplaisir même si on atteint pas l'intensité de la première partie (en comparaison Octobre rouge à tout du canard réchauffé en plastique). Bon moment de divertissement assumé et franchement bonne surprise pour quelques plans très larges de mer, ou l'intro avec les radars, c'est grand ! huhu. | |
| | | animal Tête de Peluche
Messages : 31548 Inscription le : 12/05/2007 Age : 43 Localisation : Tours
| Sujet: Re: John Sturges Sam 6 Fév 2016 - 9:24 | |
| Gunfight at the OK Corral / Règlement de comptes à OK Corral (1957) Pour l'ambiance : musiqueFilm de légendes de l'Ouest qui voit se rapprocher le très droit dans ses bottes Wyatt Earp (Burt Lancaster), vu comme un pacificateur des marges troublées du pays et Doc Holliday (Kirk Douglas) joueur tout aussi alcoolique que rapide et précis avec un revolver et dont la présence est synonyme de problèmes. Par un souci de justice Wyatt Earp sauve la mise à Doc Holliday qui par la suite ne le laissera pas tomber. Love story houleuse du joueur avec une femme aussi abîmée que lui, love story plus sereine du monolithique shérif avec une joueuse professionnelle prête à se ranger. Sur un rythme égal le film enchaîne les étapes et quelques scènes clés, notamment les confrontations avec Ringo (John Ireland au poil) qui en veut à mort à Doc Holliday d'avoir descendu son frère. En fond il y a l'auto-destruction de l'un et l'indéfectible respect de l'autre qui pourtant pourrait si naturellement mépriser le premier. A moins qu'il n'y ait en plus des apparences quelque chose de morbide ou un épuisement mal digérer de la violence. Un rythme égal donc et une forme classique, un brin clinquante, ce côté western propre qui écarte certains spectateurs amateurs de poussière... à tort. Le cimetière de Boot Hill est toujours là, les éclairages sont aussi précis que les intérieurs et si les hallucinants placements de nombreux personnages mentionnés plus haut dans le fil sont absents on retrouve les mêmes qualités à une échelle plus réduite et puis le classique bien fait c'est du gâteau pour les yeux. Et puis en voyant le film c'est comme si on revoyait des morceaux d'autres films qui lui sont postérieurs. Le règlement de compte qu'il a refait dans Hour of the gun où il est meilleur n'est quand même pas mal du tout. De toute façon un sacrément bon western de temps en temps ça ne peut pas faire de mal alors si en plus on se cultive... | |
| | | animal Tête de Peluche
Messages : 31548 Inscription le : 12/05/2007 Age : 43 Localisation : Tours
| Sujet: Re: John Sturges Dim 7 Fév 2016 - 22:05 | |
| La Grande évasion (1963) Revu en deux temps (pas loin de 3h toute cette histoire) ce weekend ce film que je n'avais pas revu depuis gamin ou jeune ado. Après les films chroniqués plus haut sur ce fil j'en attendais sans doute trop. Il y a bien des moments qui fonctionnent sérieusement mais avec son casting superlatif et sa foultitude de personnages les 3 heures de temps ne suffisent pas à dépasser le cliché ou le passage obligé. Pour le cliché Steve Mc Queen prend les devant jusqu'à la fameuse poursuite à moto qui du point de vue du film ne s'impose pas. Un classique certes mais un film qui aurait pu (et dû ?) être meilleur ? | |
| | | animal Tête de Peluche
Messages : 31548 Inscription le : 12/05/2007 Age : 43 Localisation : Tours
| | | | Bédoulène Abeille bibliophile
Messages : 17270 Inscription le : 06/07/2007 Age : 79 Localisation : Provence
| Sujet: Re: John Sturges Mer 27 Avr 2016 - 22:52 | |
| revu il y a peu "règlement de comptes à OK Corral" sur TCM | |
| | | animal Tête de Peluche
Messages : 31548 Inscription le : 12/05/2007 Age : 43 Localisation : Tours
| Sujet: Re: John Sturges Mer 27 Avr 2016 - 23:11 | |
| héhé. de sacrés passages non ? | |
| | | Bédoulène Abeille bibliophile
Messages : 17270 Inscription le : 06/07/2007 Age : 79 Localisation : Provence
| Sujet: Re: John Sturges Mer 27 Avr 2016 - 23:27 | |
| extra ! et Burt Lancaster (un très bon acteur même en vieillissant) (il y a eu plusieurs versions avec d'autres acteurs que tu as du voir aussi)
et j'ai vu aussi Un homme est passé avec Spencer Tracy il n'y a pas si longtemps (TCM passe les vieux films américains, mois de mais ce sera cycle J. Wayne) | |
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| | | | John Sturges | |
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