Nathria Sage de la littérature
Messages : 2867 Inscription le : 18/06/2008 Age : 57
| Sujet: Carole Fives Dim 18 Avr 2010 - 13:51 | |
| Carole FivesNative du nord, j’ai longtemps vécu à Toulouse ainsi qu’à Paris. Je suis à nouveau lilloise depuis quelques années avec des périodes parisiennes et bruxelloises. J’ai fait des études de philosophie (licence) et les Beaux-arts (Diplôme nationale supérieur d’expression plastique). Je suis peintre et vidéaste, et c’est aux Beaux-arts que j’ai commencé à écrire mes premiers romans. (Source: Eulalie portail du livre Nord-Pas-De-Calais)Le site de Carole Fives: ICI où vous pouvez voir son travail de plasticienne! Et ICI, une lecture de Zarra. (roman jeunesse).
Dernière édition par Nathria le Dim 18 Avr 2010 - 14:11, édité 1 fois | |
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Nathria Sage de la littérature
Messages : 2867 Inscription le : 18/06/2008 Age : 57
| Sujet: Re: Carole Fives Dim 18 Avr 2010 - 13:57 | |
| Quand nous serons heureuxVingt neuf portraits plutôt sombres mais pertinents, justes et bien vus de personnes croisées dans notre quotidien (si, si, on les connaît) : la voisine, la caissière, la copine, l’artiste peintre… Carole Fives n’en fait ni trop, ni trop peu, ces gens facilement identifiables, je les visualise tellement bien qu’on pourrait imaginer une adaptation de leur cas en B.D. Ironie du sort : alors que j’entamais la nouvelle intitulée « S.B.A.M », nous venions tout juste de recevoir l’ordre d’application de cet objectif au travail. Lorsque je vous dis qu’on a les pieds dedans ! J’ai aimé la construction puisque vingt neuf portraits se succèdent et se retrouvent lors d’un vernissage qui constitue la trentième nouvelle. Impeccable dans la forme, judicieux dans le fond. Que demander de plus ? Et puisque je ne suis pas chroniqueuse littéraire et qu’on est entre nous, je vous avoue une réflexion que j’ai eue en lisant ces petites choses amères - acides, je me suis dit que si Queenie était publiée, ses textes auraient pu ressembler à ceux–là… Extraits : P 148 : La fratrie n’est pas un thème de prédilection dans la littérature française. Elle privilégie plutôt les rapports parents-enfants. Le regard du père blablabla, mais la rivalité frère–sœur ? Plus j’avance et plus je me dis que j’ai un problème de fratrie. Fratrie, ça m’évoque immédiatement fratricide. Est-ce qu’il faut aussi tuer le frère, la sœur ? C’est fatigant à la fin tous ces meurtres. C’est pas très positif tout ça.P 150 : La peinture est un médium complètement dépassé ma chérie. Qui correspond à l’ère artisanale, l’huile, la térébenthine, ça pue… Pour exprimer notre post – modernité, il faut des techniques adaptées. La vidéo, le cinéma… Sincèrement, qu’est-ce qu’elle a encore à dire la peinture ? Cite-moi un seul peintre vivant qui ne soit ni dépressif ni alcoolique ? | |
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