Cinéma Canadien - Québécois

RÉSUMÉ

Une infirmière quinquagénaire s’inquiète de la disparition subite de son mari,
perçu pour la dernière fois à bord de l’autobus qui le ramenait chez lui.

Un chômeur accepte de se relocaliser pour occuper
un emploi d’agent d’assurances lui permettant de soutenir sa famille.

Une jeune et solitaire réceptionniste d'hôtel
rêve d’avoir un enfant mais peine à trouver
l’homme qui partagera sa vie.
Un vieux brocanteur au bord de la faillite,
partagé entre la femme qu’il aime et sa passion pour le jeu,
tente de trouver l'argent nécessaire à une chirurgie périodontique.
Ces quatre destins, qui n'ont en apparence rien en commun,
se croiseront au fil de quelques semaines.

Les gagnants

> MEILLEURE RÉALISATION
Stéphane Lafleur, Continental, un film sans fusil

> MEILLEURE ACTRICE
Guylaine Tremblay, Contre toute espérance

> MEILLEUR ACTEUR
Roy Dupuis, Shake Hands with the Devil
j'ai serré la main du Diable - histoire vraie Rwanda

> MEILLEURE ACTRICE DANS UN RÔLE DE SOUTIEN
Laurence Leboeuf, Ma fille, mon ange

> MEILLEUR ACTEUR DANS UN RÔLE DE SOUTIEN
Réal Bossé, Continental, un film sans fusil

> MEILLEUR SCÉNARIO
Stéphane Lafleur, Continental, un film sans fusil

> MEILLEURE DIRECTION DE LA PHOTOGRAPHIE
Alain Dostie, Silk

> MEILLEURE DIRECTION ARTISTIQUE
François Séguin, Silk

> MEILLEUR MONTAGE
Éric Drouin, Nitro

> MEILLEURE MUSIQUE
Catherine Major, Le ring

> MEILLEUR DOCUMENTAIRE
Le peuple invisible, Richard Desjardins/Robert Monderie (ONF)

> MEILLEUR FILM D'ANIMATION
Isabelle au bois dormant, Claude Cloutier (ONF)

> MEILLEUR COURT/MOYEN MÉTRAGE
Notre prison est un royaume, Simon Galiero (F.W. Films)

> FILM S'ÉTANT LE PLUS ILLUSTRÉ À L'EXTÉRIEUR DU QUÉBEC
Bon cop, bad cop, Érik Canuel

> JUTRA-BILLET D'OR
Les 3 p'tits cochons, Pierre Gendron et Christian Larouche (Production Zoofilms, Distribution Christal Films)

> MEILLEUR SON
Claude La Haye, Claude Beaugrand, Hans Peter Srobl, Bernard Gariépy Strobl, Olivier Calvert, Silk

> MEILLEURS COSTUMES
Carlo Poggioli, Kazuko Kurosawa, Silk

> MEILLEUR MAQUILLAGE
Diane Simard, L'âge des ténèbres

> MEILLEURE COIFFURE
Réjean Forget, Ma tante Aline

> JUTRA-HOMMAGE
* Jean-Claude Labrecque

Les trois petits cochons :

que j'ai visionné un film sur l'infidélité
de 3 frères.

À l'hôpital, trois frères se rencontrent au chevet de leur mère dans le coma.
Pour passer le temps, ils discutent des mérites et plaisirs
de la fidélité et de l'infidélité conjugale.
Les conversations des deux plus jeunes avancent
au gré des jours dans des détails et des fantasmes
de plus en plus juteux, ce qui les poussera à agir,
à l'encontre de la morale
et des valeurs plus solides de l'aîné.

....mais finalement l'aîné a une femme, un amant, une maitresse ouf rock and roll


Nitro: j'ai bien aimé
Guillaume Lemay Thivierge est très bon dans son rôle.
besoin d'un coeur pour sauver celle qu'il aime.
http://www.nitrolefilm.com/

Tous les membres de la famille Lévesque sont réunis pour le réveillon de Noël. Retrouvailles et bonne humeur sont de la partie. Au bout de la table, le père, Anatole (Jacques Godin), a les yeux fixés sur l’écran de télé qui semble le fasciner pendant qu’il mange tant bien que mal des morceaux de pain.

De toute évidence, Anatole, un homme qui n’a jamais été commode, on le devine rapidement, est atteint d’une maladie dégénérative, et ses maladresses créent une tension.

Autour de lui, les réactions sont variées. Certains sont plus tolérants que d’autres. II y en aura pour faire la morale à leur mère (Andrée Lachapelle).

Le patriarche de la famille est un cas lourd, trop lourd pour demeurer à la maison. Visiblement épuisée, celle-ci résiste. Pas question de placer l’homme avec qui elle a partagé toute sa vie.

Adapté par Léa Pool et Gil Courtemanche d’après son roman Une belle mort, La dernière fugue est un film extrêmement touchant – il en bouleversera plusieurs – et troublant, parce qu’il soulève des questions on ne peut plus d’actualité à l’heure où le gouvernement du Québec mène des audiences sur le droit de mourir dans la dignité.


La dernière fugue

À consulter:
La fiche du film
Qualité de vie

Que faire quand il n’y a plus rien à faire, quand les choses ne peuvent qu’empirer ? Faut-il s’acharner à garder le malade «en santé» quand il n’y a plus aucune qualité de vie, quand il devient un fardeau pour ses proches et pour le système de santé ? Y a-t-il une bonne façon de mourir ? A-t-on le droit de choisir quand et comment mourir?

La dernière fugue pose des questions graves qui poussent à la à réflexion. Tout en privilégiant la fiction et une approche humaine plutôt que médicale, en passant par l’amour et même l’humour, Léa Pool a su réaliser le film avec une sensibilité et une finesse remarquables, sans jamais tomber dans la caricature, sans dramatiser ni porter de jugement.

La mise en situation est rapide et éloquente. En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, on est plongé dans le vif du sujet, alternant entre l’ambiance de fête, qui ne manquera pas de rappeler des souvenirs pour plusieurs, et le drame latent.

La distribution est impeccable et les acteurs, sans exception, sont dirigés de main de maître. En particulier Jacques Godin et Andrée Lachapelle, qui forment un couple émouvant, Yves Jacques, qui offre un jeu tout en nuances, sans oublier le talent naturel du jeune Aliocha Schneider.