Festival Jean Carmet

"Mon" festival 2008

Il y a 14 ans naissait ce festival consacré aux seconds rôles au cinéma. Comme c’était l’année de la mort de Jean Carmet, il porta son nom. Il faut dire que Carmet fut un excellent exemple pour le thème du festival car il assura, au cours de sa carrière, beaucoup de seconds rôles qui ne se peuvent oublier.
Par ailleurs, localement, il y avait une autre gloire, René Fallet, indissociable de Jean Carmet par l’amitié qui les liait…Donc ce fut le Festival Jean Carmet, festival du second rôle...

La compétition au cours de ce festival porte donc sur des acteurs et actrices dans des seconds rôles et dans la production francophone de l’année (prix du jury+ prix du public).

Ce qui ne veut pas dire que sont programmés uniquement des films francophones de l’année. Car il y a toujours, dans un festival, à côté de la compétition, des sections qui ouvrent sur d’autres catégories.
La section qui m’attire le plus est la « section découverte » de films étrangers.
Mais j’aime aussi beaucoup la section courts-métrages (compétition là encore entre des acteurs repérés dans les courts sélectionnés : prix jury + prix public)
Les films d’ouverture et de clôture du festival sont toujours un peu en marge de tout le reste.
En milieu de festival, une soirée festive où sont associés cinéma et musique.
Et cette année, comme c’était le centenaire de la musique de film, il y avait aussi une section « films musicaux ».
Et je ne dois pas oublier toutes les programmations jeune public.

J’apprécie énormément cette parenthèse d’une semaine de cinéma dans une ville où nous ne sommes pas particulièrement gâtés dans ce domaine.
L’occasion de voir des films qui peuvent dater de quelques mois et qui n’avaient pas été programmés par le propriétaire des deux cinémas locaux.
L’occasion de découvrir également quelques avant-premières.

Voilà…Ceci précisé, je vais pouvoir évoquer « mon festival » de cette année…

Soirée d’ouverture avec Lola Montes de Max Ophuls

LOLA MONTES : ENFIN RESTAURE !



Dans un entretien accordé à François Truffaut et Jacques Rivette, peu après la sortie de Lola Montès dans les salles en décembre 1955, voici ce que disait Max Ophuls :

« J’ai vu hier la version anglaise de Lola qu’on a essayé de terminer derrière mon dos, pendant que j’étais en vacances en Allemagne. L’attitude du directeur général de Gamma Film me semblait déjà très suspecte, parce qu’il me téléphonait tout le temps en me disant : ‘‘Reposez-vous bien, je vous prie, reposez- vous bien !’’. J’ai vu les coupures, c’est incroyable ; à croire que les gens qui font ça, non seulement manquent de respect envers ce que vous avez fait, mais ne savent même pas lire."
(Cahiers du cinéma, n° 72, Juin 1957).

Dans l’histoire du cinéma, Lola Montès tient bien son rang de film charcuté, trafiqué, non conforme aux voeux de son auteur et réalisateur Max Ophuls. Chacun sait que ce film fit scandale lors de sa sortie à Paris.
Certains critiques, Truffaut en tête, en firent leur cause :
« Faudra-t-il combattre, nous combattrons. Faudra-t-il polémiquer, nous polémiquerons ! »
C’est ce qu’ écrivait Truffaut dans Arts, rejoint par des cinéastes de renom tels Rossellini, Cocteau, Jacques Becker, Jacques Tati , Roberto Rossellini et quelques autres qui signèrent un manifeste en faveur du film.
Face au rejet quasi-unilatéral de Lola Montès en France, ces professionnels du cinéma ont souhaité apporter leur soutien au film de Max Ophüls. Ils ont notamment écrit une lettre ouverte dans laquelle ils prenaient la défense du film.

Jamais le film ne fut montré tel que Max Ophuls l’avait conçu, rêvé, imaginé, réalisé.

Lola Montès, au-delà de son étiquette de film maudit, créa également en son temps le scandale. En effet, certaines manifestations du public nécessitèrent à l'époque l'intervention de la police.

Devant l'acharnement médiatique dont a fait l'objet Lola Montès, Max Ophüls se retirera de la scène publique. Il mourut un an plus tard, le 25 mars 1957, sans savoir que son film serait considéré aujourd'hui comme un chef-d'oeuvre visionnaire.

La Cinémathèque française a entrepris la restauration numérique de Lola Montès, pour en retrouver les couleurs, le son stéréophonique, dans la version première voulue par son auteur.

Projeté en avant-première dans le cadre du Festival de Cannes en mai 2008, Lola Montès est ré-apparu dans son écrin de couleurs, fruit d’une véritable résurrection technique. Le public d’aujourd’hui a la chance de découvrir un chef-d’oeuvre de l’Histoire du cinéma.

J’ai vécu les 1h50 de projection du film comme un véritable enchantement. Considérant que nous avions une chance inouïe de voir la version restaurée de ce chef-d’œuvre du patrimoine cinématographique.
Pour l’instant, après sa sortie à Cannes, il a été très peu montré.
Il sortira dans les salles le 3 décembre 2008…Si vous en avez l’occasion, ne le manquez pas…
Un représentant de la Cinémathèque française, spécialiste de ce film-là, a présenté avec passion, avant la projection, l’entreprise de restauration ainsi que l’histoire de ce film presque maudit.

Que raconte-t-il ?
L’histoire d’une comtesse déchue (Lola Montès interprétée par Martine Carol) qui se voit contrainte pour survivre de raconter son passé exceptionnel et sa déchéance. Elle le fait dans un immense cirque où un Monsieur Loyal (Peter Ustinov) incite le public à poser les questions les plus indiscrètes…Viennent pour illustrer les réponses de Lola Montes les images qui évoquent son passé hors du commun.
Les images sont somptueuses, les couleurs (dont je redoutais qu’elles soient criardes) sont d’une chaleur et d’une subtilité incroyable…
Comme je le disais l’autre jour, je n’irais pas voir fréquemment ce genre de film mais c’est un chef-d’œuvre du patrimoine cinématographie (il était sorti en 1955).



plusd'infos

Je le redis :
Il sortira dans les salles le 3 décembre 2008…Si vous en avez l’occasion, ne le manquez pas…

Soirée ciné concert

D'abord un musicien, Abbas Bakhtiari, ambassadeurde la musique iranienne en France qui a composé pas mal de musiques de films (dont Exils de Tony Gatlif.

Je vous invite à regarder un petit moment cette vidéo pour vous laisser envoûter...Les premières minutes ne suffiront pas pour cela...

Abbas Bakhtiari

Est venu ensuite le film
Andalucia de Alain Gomis.



Extraits et bande -annonce ici!

Un ciné poème où l’on suit l’errance d’un jeune homme qui se cherche entre Paris et l’Andalousie…
Une succession de séquences drôles, poétiques (en des lieux qui ne le sont pas) dans lesquelles il faut se laisser emporter sans résistance…
Ca a marché pour moi…c’était magique…
Un comédien extraordinaire, Samir Guesmi, connu pour pas mal de seconds rôles, ici à l’écran tout le temps…En personnage de rêveur sympathique, touchant et souvent drôle…

Alain Gomis:
Né en France d'un père sénégalais et d'une mère française, Alain Gomis entreprend des études d'histoire de l'art et une maîtrise d'études cinématographiques.

Dans le cadre d'ateliers vidéo, il réalise des reportages sur les jeunes issus de l'immigration. Il tourne par la suite des courts métrages dont Tourbillons, en 1999, présenté à Clermont-Ferrand, à New-York ou encore à Namur.

En 2001, Alain Gomis réalise son premier long métrage : L' Afrance.

Samir Guesmi:

Samir Guesmi débute en 1987 dans Jaune revolver .
La reconnaissance vient sept ans plus tard en 1994 avec Malik le maudit, une comédie dans laquelle il tient le premier rôle celui d'un jeune beur qui rêve de quitter la banlieue pour le Canada. Il reçoit pour ce film le prix Michel Simon et le prix d'interprétation au Festival d'Amiens.

Son parcours est divisé entre des petits rôles dans des films d'action policier (Anthony Zimmer 2005) et des participations à des films d'auteurs tels que que Violence des échanges en milieu tempéré (2004), Selon Charlie (2006) ou Mon colonel (2006). Il obtient une suite de rôles secondaires dans des films grands publics comme Banlieue 13 ou RRRrrrr !!! de Alain Chabat.

C'est du côté du court-métrage que l'acteur se démarque en participant à des réalisations de cinéastes importants parmi lesquels Erick Zonca et Guillaume Nicloux. Ainsi en 2008, il interprétait le rôle du réceptionniste dans le court-métrage oscarisé Le Mozart des pickpockets de Philippe Pollet-Villard.

Enfin, en 2006, Ne le dis à personne le révèle au grand public.

Samir Guesmi se lance dans la réalisation d'un court-métrage avec C'est dimanche!. Cette comédie dramatique met en scène un jeune garçon issu de l'immigration et dépeint ses rapports avec son père.

Il revient en tant qu'acteur pour Ca$h, une comédie policière . Il part pour le Festival de Cannes 2008 grâce à Un conte de Noël, un drame familial d'Arnaud Desplechin...
Dans la même année, il tient l'un des rôles principaux de Leur morale... et la nôtre .
Il est aussi à l'affiche de la nouvelle comédie dramatique de Bruno Podalydès intitulée Bancs publics.

Soirée de clôture:

Moscow Belgium
Film belge de Christophe Van Rompaey

Prix SACD-
Prix ACID-CCAS
Semaine Internationalede la Critique à Cannes

Sortie le 19 novembre...Allez le voir!


La rencontre improbable entre la femme d’un professeur d’Art, Matty (Barbara Sarafian, tout simplement géniale !) délaissée par son mari pour l'une de ses étudiantes, et d’un jeune camionneur (à casier judiciaire) à l’occasion d’un accrochage sur un parking de supermarché…Va-t-elle s’éprendre de Johnny le camionneur ? Qui choisira-t-elle entre lui et le mari qui finalement se décide de rentrer au logis?…
Et autour des trois adultes, les gosses ...

Un film profondément humain, sur des gens tout simples et craquants…
Un film très très agréable, drôle et touchant...

Les films francophones pour la compétition "seconds rôles" étaient:

- Capitaine Hachab de Philippe Ramos

Très belles images...Bons acteurs et mention spéciale à Dominique Blanc, parfaite (sauf Jean François Stevenin bizarrement dirigé)...Je me suis tout de même pas mal ennuyée (mais c'est peut-être dû à l'accumulation de films vus...)
Bande-annonce et extraits: [url)=http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=18794334&cfilm=110672.html]ici![/url]

- Dans la vie de Philippe Faucon


Je ne l'ai pas vu.

bande-annonce et extraits: ici!

- Dernier maquis de Rabah Ameur-Zaimèche
Une avant-première. Sortie le 22 octobre



Le film qui m'a le plus énervée pendant ce festival. J'attends de voir les critiques à sa sortie.
Présenté comme un chef-d'oeuvre par certains, je l'ai trouvé nul à ch...(Je n'étais pas la seule non plus avec cet avis-là...)

Un sujet intéressant pourtant:
Un patron musulman achète la soumission de ses ouvriers en leur donnant une mosquée dans l'entreprise (une entreprise où l'on fabrique des palettes de bois peintes en rouge...c'est très important...j'ai une indigestion de palettes...) et en nommant l'imam qui va les conditionner. La rébellion s'installe...


bande-annonce et extraits: ici!

- Didine de Vincent Dietschy



Ouais bof...Petit film...L'intérêt c'est d'y avoir donné un premier rôle à Géraldine Pailhas (bonne actrice qu'on ne voit pasassez souvent je trouve)

bande-annonce et extraits: ici!

- Les grandes personnes de Anna Novion
Une avant-première. Sortie le 12 novembre.


Pas mal du tout ce premier film d'Anna Novion avec un Jean Pierre Daroussin excellent comme d'hab' et les merveilleux paysages de Suède.

bande-annonce et extraits: ici!

- Les murs porteurs de Cyril Gelblat



Pas mal non plus...Un premier film encore, d'un jeune réalisateur et un regard très lucide, juste et tendre sur les différents âges de la vie...sur la solitude à travers la chronique d'une famille juive cherchant symboliquement et réellement les murs porteurs de sa reconstruction...
Excellente Miou-Miou.

bande annonce et extraits: ici!

- Sagan de Diane Kurys
url=https://servimg.com/view/10095465/1180][/url]
Je ne l'ai pas vu.


- Versailles de Pierre Schoeller



Etant données les circonstances, ce film a pris une dimension particulière...
J'aurais envie de dire que c'est un film moyen en lui reprochant sa longueur (le réalisateur aurait pu nous faire grâce surtout des quinze dernières minutes qui gachent un peu plus tout le reste...Je n'en dis rien au cas où vous alliez voir) et l'accumulation d'éléments pour tirer des larmes...
Sinon j'étais sciée par les acteurs:
- le petit garçon qui ne dit presque rien mais quelle présence à travers son seul regard!
- la mère du petit garçon , Judith Chemla (parfaite)
- celui qui joue le père de Damien-Guillaume , Patrick Descamps (il a eu le prix du jury et celui du public)
- et Guillaume Depardieu...Un rôle proche de lui sans doute, mais où il excelle...
Et curieusement, un film où certaines scènes s'avèrent presque prémonitoires...
Je crois que ça vaut lecoup d'aller le voir...
D'autant que jesuis un peu sévère dans mon jugement sur lefilm mais beaucoup de spectateurs l'ont adoré (avant même qu'on apprenne la mort de Guillaume Depardieu)

bande-annonce et extraits: ici!

Des films musicaux pour la célébration du centenaire de la musique de film:

Lou Reed's Berlin de Julian Schnabel



Je ne l'ai pas vu .

bande-annonce: ici!


Once de John Carney
Grand Prix du Public au Festival de Sundance



Film sentimental et musical très plaisant à regarder...et à écouter...
Deux musiciens (un homme et une jeune femme) solitaires se rencontrent dans la rue à Dublin. Il chante dans la rue et s'accompagne à la guitare. Elle joue du piano mais gagne sa vie en vendant des roses à la pièce.
Une jolie romance au service de lamusique.
Deux acteurs plein de charme.

bande-annonce et extraits: ici!

Section Découvertes

Mon coup de coeur va à Septième ciel d' Andreas Dresen
(Coup de coeur du Jury Un certain Regard à Cannes aussi)


Un film culotté qui aborde tout en finesse un sujet pratiquement tabou: la sexualité et le sentiment amoureux chez les personnes du troisième âge.

Inge, couturière et mariée, vit un coup de foudre avec un de ses clients, un homme de 76 ans . L'attirance au départ entre les deux est très sexuelle, n'ayons pas peur des mots, et le cinéaste allemand filme la nudité des corps vieillis et les rapports de façon très...explicite...
C'est le début d'une histoire d'amour qui bouscule l'existence monotone d'Inge et bien sûr sa vie familiale...

Ce film dit que le bonheur et la douleur ont la même force dans les histoires d'amour, même si elles arrivent très tard...

Ce film a énormément fait parler dans notre petite ville de province , de détestation à admiration...
Je vous encourage vraiment à aller le voir...au moins pourqu'on en discute...Il sortira le 5 novembre.


J'ai vu aussi...enfin!...Valse avec Bachir...


Une merveille dont plusieurs ont déjà parlé sur ce forum où un fil lui est consacré.
Un film où le réalisateur Ari Folman tente, à partir des témoignages de ses anciens compagnons de l'armée, de ramener à lui le souvenir des massacres vécus par lui de Sabra et Chatila (il était alors mobilisé dans l'armée israélienne.)

On oublie très vite que l'on se trouve face à des (sublimes!) images d'animation...La réalité de l'horreur surgit peu à peu sous nos yeux en même temps que les souvenirs se précisent...

Un film bouleversant!

bande-annonce et extraits: ici


Le sel de la mer de Anne Marie Jacir
(sélection Un certain Regard à Cannes)



Un film palestinien imparfait mais intéressant.

Il commence par un document d’archives en noir et blanc : des maisons attaquées au bulldozer, des murs qui s’effondrent. Dans la mer, des barques remplies de gens qui jettent un dernier regard vers la ville dont ils s’éloignent.
On est en 1948, l’année de la Naqba (la catastrophe). Ces gens qui ont tout abandonné sont des Palestiniens et la ville c’est Jaffa. « Jaffa, la fiancée de la mer" .

On passe ensuite directement à aujourd'hui.
Soraya, née à Brooklyn, aux États-Unis revient au pays d'origine de sa famille.
Elle débarque à l’aéroport de Tel-Aviv et malgré son passeport américain, ses origines lui valent contrôles et interrogatoires insistants et humiliants.
Elle ne se décourage pas car elle est bien décidée à récupérer l’argent que son grand-père avait déposé en 1948 dans une banque de Jaffa.
Oui mais il n'y a pas de droit au retour et il n'est plus possible de récupérer cet l'argent ...

bande-annonce et extraits: ici

Dans un poème, Mahmoud Darwich, qui vient de mourir, avait écrit : « N’es-tu pas, frère, celui qui fait entrer la mer en poésie lorsque tu la prends sur tes épaules et que tu l’installes où tu veux ? N’es-tu pas celui qui ouvre à grands battants la mer de la parole en nous ? N’es-tu pas la mesure du vers et la poésie de la mer ? » On ne peut que penser à lui.
(L'Humanité)

Vu aussi La nouvelle vie de Monsieur Horten de Bent Amer.



La Nouvelle vie de Monsieur Horten a été présenté à Cannes en 2008 dans la section Un Certain regard.

Bent Hamer, le réalisateur norvégien a un univers fantasque qui fait merveille ( Eggs, Kitchen Stories, Factotum).
Certes il y a de l’humour dans ses films mais aussi une dimension d’étrangeté poétique et absurde.
Ce film tendre au personnage principal presque totalement silencieux est vraiment touché par la grâce.
C’est plein d’espoir. L’homme qui a mené toute sa vie une existence monotone (pas pour lui !) de mécanicien de train est arrivé à l’âge de la retraite. Il a du temps, ce qui lui permet de découvrir et apprécier sa nouvelle vie pleine de surprises…

bande-annonce et extraits: ici


J'ai renoncé à aller voir Hunger de Steve Mac Queen ( Caméra d'Or à Un certain regard).



J'ai redouté la violence de ce film (il paraît qu'il est très beau) évoquant Bobby Sands dans sa prison de Maze, en Irlande, en 1981. Enfer...puis rebellion matée dans le sang.

C'était une avant-première. Le film sort le 26 novembre.

Je crois que j'ai à peu près fait le tour de tous les films que j'ai pu voir...Il y en avait d'autres.

Je n'ai vu aucune des séries de courts-métrages malheureusement car participer à l'organisation d'un festival nécessite un gros travail et pas mal de présence en dehors des projections.

J'ai aussi revu le film de Manuel Poirier "Les femmes ou les enfants d'abord". Manuel Poirier était président d'un des deux jurys et nous avons eu avec lui deux heures de leçon de cinéma.

Voilà...

Hé les autres! z'avez intérêt à venir zieuter ce fil parce que Colinette s'est donnée du mal pour nous résumer le meilleur de ce festival
Merci Coline

Alors A part le Lola Montes que je tâcherai de voir en décembre,
J'ai noté: Andalucia de Alain Gomis.
Vu l'extrait qui m'a donné envie. Je crois avoir déjà repéré cet acteur dans la présentation de Leur morale et la nôtre.
Et je vois que tu as craqué...

coline a écrit:

Un ciné poème où l’on suit l’errance d’un jeune homme qui se cherche entre Paris et l’Andalousie…
Une succession de séquences drôles, poétiques (en des lieux qui ne le sont pas) dans lesquelles il faut se laisser emporter sans résistance…
Ca a marché pour moi…c’était magique…

Puis le film belge Moscow Belgium

coline a écrit:

Un film profondément humain, sur des gens tout simples et craquants…
Un film très très agréable, drôle et touchant

Ensuite...
Les grandes personnes avec Jean Pierre Daroussin (je l'adore!)
Peut-ête Les murs porteurs avec Miou Miou ?

coline a écrit:

Un premier film encore, d'un jeune réalisateur et un regard très lucide, juste et tendre sur les différents âges de la vie...sur la solitude à travers la chronique d'une famille juive cherchant symboliquement et réellement les murs porteurs de sa reconstruction...

Sans oublier Versailles de Pierre Schoeller, pour Guillaume Depardieu...

Valse avec Bachir et Le 7eme ciel avaient déjà retenu mon attention (tu avais l'air emballée par ce dernier un jour au bar..)

Quant à celui ci : Once de John Carney
Grand Prix du Public au Festival de Sundance



Je l'ai vu et il m'a charmée. Je ne résiste pas à de la bonne musique si l'histoire tient la route...

Je vous en parlais ici!

Pendant que tu as alimenté ce fil je t'ai lu.. j'admire ton travail soigné, ce fil est une merveille..
En ce qui concerne le festival - je suis contente que tu as eu un beau festival, c'est bien de lire ton enthousiasme - mais vous me connaissez - je ne suis pas trop dans le cinéma - et donc point de vue contenu je ne vais pas pouvoir échanger avec toi - mais néanmoins je te lis, je lis presque tous nos fils cinéma - et mon silence ne veut pas dire que je n'apprécie pas, mais tout simplement je n'y suis pas ‘à la maison’

en tout cas merci Coline

Merci...

Kenavo...tu devrais tout de même guetter Moscow Belgium parce qu'on passe un bon moment.

Merci Aériale de récapituler un peu parce que certains sont à "à venir"...

Etablissez des liens s'il y a des fils déjà consacrés à certains de ces films...Comme pour Once par exemple...

coline a écrit:

Kenavo...tu devrais tout de même guetter Moscow Belgium parce qu'on passe un bon moment.

Chez nous il y a en principe une grande boîte qui est responsable pour les films qu'on peut voir au Luxembourg - puisque à la tête de cette firme il y a deux cinéphiles très bons ont ne peut pas se plaindre - ils consacrent aussi des salles pour montrer des 'petits' films - mais déjà le cinéma français ne vient pas avec tous les films ici - SI ils mettent au programme, ce sont souvent les plus connus et les plus vus chez vous (donc déjà avec un certain retard) - et si j'aurais la chance qu'ils vont mettre un film comme Moscow Belgium.. je dirais - à ce moment le DVD est déjà sorti chez vous depuis des mois et donc à 9,99€ (et la séance ciné me coûte 8€)
et de toute façon jusqu'à ce moment - dans .. 1 an .. j'ai oublié les noms des films que je devrais voir

kenavo a écrit:

coline a écrit:

Kenavo...tu devrais tout de même guetter Moscow Belgium parce qu'on passe un bon moment.

Chez nous il y a en principe une grande boîte qui est responsable pour les films qu'on peut voir au Luxembourg - puisque à la tête de cette firme il y a deux cinéphiles très bons ont ne peut pas se plaindre - ils consacrent aussi des salles pour montrer des 'petits' films - mais déjà le cinéma français ne vient pas avec tous les films ici - SI ils mettent au programme, ce sont souvent les plus connus et les plus vus chez vous (donc déjà avec un certain retard) - et si j'aurais la chance qu'ils vont mettre un film comme Moscow Belgium.. je dirais - à ce moment le DVD est déjà sorti chez vous depuis des mois et donc à 9,99€ (et la séance ciné me coûte 8€)
et de toute façon jusqu'à ce moment - dans .. 1 an .. j'ai oublié les noms des films que je devrais voir

OK...
C'est un film belge c'est pourquoi je pensais que tu avais des chances de le voir...
Je ne sais pas s'il est sorti en Belgique...
De même, mon chouchou, Septième ciel (Woke9 ) est peut-être sorti en Allemagne...

coline a écrit:

C'est un film belge c'est pourquoi je pensais que tu avais des chances de le voir...
Je ne sais pas s'il est sorti en Belgique...

puisque tu m'as mit le nez dessus.. je vais faire attention.. il y a des chances qu'il va arriver chez nous - ils essayient de donner une chance à tous les genres de cinéma


cela doit être drôle de rester une soirée à la maison après toutes ces activités

Citation :

.Bons acteurs et mention spéciale à Dominique Blanc, parfaite

Ah, j'aime beaucoup Dominique Blanc...
Merci Coline, il y a déjà certains films dont tu parles qui sont en DVD ,comme Once, je note! Parce que Papeete à côté de l'Auvergne ou du Luxembourg... Je me demande toujours s'ils réalisent des films spécialement pour nous...