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| Mois européen de la photographie | |
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Auteur | Message |
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kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| | | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Mois européen de la photographie Dim 15 Mar 2009 - 16:39 | |
| Ori GershtChez nous on a utilisé cette photo de Ori Gersht pour en faire le dépliant avec le programme/l’affiche de cette manifestation : Chez nous ce mois veut dire – 23 lieux avec différentes expo photographies.. certaines ont déjà commencé, d’autres vont commencer le week-end prochain et la plupart va durer plusieurs semaines.. donc.. je vais avoir le temps de voir au moins le max de cela.. Site luxembourgeois Site international | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Mois européen de la photographie Sam 2 Mai 2009 - 18:37 | |
| Je l’avais dit, je le fais – pendant ce mois de la photographie, je profite le plus de voir des expos qui se tiennent chez moi. J’ai visité aujourd’hui deux pour débuter ce ‘marathon des expos’ : Modèles modèles ?Positions photographiques contemporaines sur le thème du portrait 27 mars – 21 juin 2009 vernissage le vendredi 26 mars Valérie Belin, Pierre Gonnord, Marie-Jo Lafontaine, Luce Moreau commisaires de l'exposition: Paul di Felice, Pierre Stiwer en collaboration avec la Maison européenne de la photographie, Paris - Citation :
- Le portrait photographique, tout comme la peinture en son temps, se devait de servir celui ou celle qu'il était censé représenter. Une pose recherchée et étudiée, de trois-quarts fréquemment, le regard - franc, direct, inspiré, méditatif ou profond - contribuaient à l'efficacité du " message" sur la personne. Notre époque a quelque part figé la personne - devenue individu - dans une frontalité parfois brutale où l'on recherchait à dégager le modèle de ce qui pouvait paraître artistique pour l'installer dans une modernité qui n'avait que faire de sentimentalités et de profondeur psychologique.
Les portraits choisis dans cette exposition jouent sur le terrain délicat de la mise à distance où ces modèles - ou encore le rite photographique de la représentation - est déjoué ou sur-accentué dans une volonté de faire comprendre la lutte engagée entre le photographe et son modèle contre l'idée de représentation tant sur le plan de l'esthétique que celui de la psychologie humaine. J’ai déjà pu voir une de cette série en dehors du musée J’adore cette série – l’artiste s’appelle Luce MoreauPierre GonnordValérie BelinEt mon coup de cœur de cette expo vient de Marie-Jo Lafontaine : (malheureusement pas trouvé meilleure qualité sur le net)On entre dans une salle qu’on a repeint en bleu, 6 grandes photos avec différentes baigneuses et un texte qui fait référence à la culture ‘bain’ de toutes les nations Comme partout, thermes, hammams, saunas, bains, carrière inondées, piscine ou Gange, chaque peuple a ses vapeurs et ses échos mouillés. Les bruits heureux qui ne changent pas depuis des siècles. De flicfloc splash blub et des rires d’enfants. Là, tout le monde nage dans la mélancolie des autres. Tout le monde boit la tasse. | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Mois européen de la photographie Sam 2 Mai 2009 - 18:40 | |
| Great Expectations28 mars - 14 juin 2009 GREAT EXPECTATIONS CONTEMPORARY PHOTOGRAPHY LOOKS AT TODAY'S BITTER YEARS vernissage le samedi 28 mars à 11 h 00 Vahram Aghasyan, Éric Baudelaire, Frédéric Delangle, Martin Eder, Iván Edeza, Lukas Einsele, Patrick Galbats, Dionisio González, Peter Granser, Stanley Greene, Joachim Koester, Laurence Leblanc, Zwelethu Mthethwa, Adi Nes, Suzanne Opton, Ari Saarto, Bruno Serralongue, Melanie Smith, Jules Spinatsch, Sada Tangara, Guy Tillim, Kai Wiedenhöfer - Citation :
- Lorsque, au printemps 2007, nous vint l’idée d’une réinterprétation contemporaine de l’exposition historique The Bitter Years, organisée par Edward Steichen au Museum of Modern Art à New York en 1962, personne ne pouvait se douter que Great Expectation coïnciderait avec une crise financière à l’échelle mondiale. En réunissant des photographies documentaires réalisées dans le cadre d’une commande de l’Administration américaine de sécurité agricole (Farm Security Administration, FSA) dans les années trente, The Bitter Years retraçait l’impact sur l’Amérique de la crise économique au lendemain du krach boursier de 1929, communément appelé « Jeudi noir ».
Organisée à l’orée des Trente Glorieuses, l’exposition d’Edward Steichen apparut donc comme un avertissement et, ce faisant, attribuait à la photographie un rôle moral implicite dans une ère caractérisée par l’influence conjointe du consumérisme et de la menace nucléaire (1962 était l’année de la crise des missiles cubains).
Great Expectations associe les références à la crise économique des années trente à l’idéologie incontestée du progrès qui caractérisa les années soixante pour mieux analyser la situation actuelle, qui, tout en faisant écho à ces événements historiques, témoigne d’une complexité jusque-là insoupçonnée, largement due à la mondialisation de l’économie. Or, l’accumulation de richesses et le progrès ne semblent guère affectés par les dangers immédiats que représentent la raréfaction des ressources, la pollution environnementale ou la montée des extrémismes. Dans le sillage de la globalisation, l’économie de marché est devenue le référent exclusif de toute action humaine. Les médias de masse ont imposé leur façon de voir, tandis que le marketing, tant commercial que politique, tente d’infléchir, voire de monopoliser le débat public. Dans ce contexte, il s’avère aujourd’hui bien plus difficile pour un artiste de faire entendre une voix discordante : si les conglomérats industriels réservaient jadis leurs moyens de production aux biens marchands et aux services, force est de constater qu’ils ont depuis longtemps investi le champ des idées et des sentiments pour y asseoir leur domination.
Dès lors, la photographie ne peut plus, comme au temps d’Edward Steichen, se replier sur son statut documentaire supposé pour promouvoir une vision idéalisante. À l’époque d’une propagande tous azimuts basée sur l’image, la crédibilité de la photographie est naturellement mise en cause au même titre que la validité de ses effets de manche. L’importance des éléments de composition – caractéristique qui avait jadis guidé Edward Steichen dans son choix d’images pour The Bitter Years – a décru à mesure que la mise en scène de la réalité, avant et après la prise de vue, est devenue une pratique courante. Ce glissement dans l’idée que l’on se fait de la photographie (voire celle qu’elle se fait d’elle-même) fait partie intégrante du processus que nous nous sommes habitués à appeler « mondialisation ».
Il n’empêche que l’art réussit sans cesse à trouver de nouveaux moyens de représenter et de mettre en doute le statu quo social. Les œuvres réunies dans Great Expectations s’inspirent librement du sujet de l’exposition d’Edward Steichen pour mettre en lumière, à travers l’objectif de la photographie documentaire ou conceptuelle, les conflits de la vie moderne, vus par les journalistes, photographes et artistes de notre temps. Dionisio GonzàlezFrédéric DelanglePeter GranserPeter GranserVahram Aghasyan(c’est aussi lui l’auteur de la photo de l’affiche)Zwelethu MthethwaSuzanne OptonEt en voyant cette photo Adi Nes comment ne pas penser à celle-ci Dorothea Langequi fait partie de l’exposition Family of Man | |
| | | eXPie Abeille bibliophile
Messages : 15620 Inscription le : 22/11/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Mois européen de la photographie Sam 2 Mai 2009 - 22:20 | |
| - kenavo a écrit:
- comment ne pas penser à celle-ci
Dorothea Lange qui fait partie de l’exposition Family of Man J'avais lu ou entendu que concernant cette photo est trompeuse. La femme dans la détresse semble avoir trois enfants. En fait, elle en a beaucoup plus, mais si on les voyait sur les côtés, la réaction du spectateur/voyeur serait différente, de l'ordre de "elle est dans la misère, et en plus elle a plein de gosses". Alors que là, elle respecte plus le "standard" américain. | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Mois européen de la photographie Sam 2 Mai 2009 - 22:27 | |
| - eXPie a écrit:
- J'avais lu ou entendu que concernant cette photo est trompeuse. La femme dans la détresse semble avoir trois enfants. En fait, elle en a beaucoup plus, mais si on les voyait sur les côtés, la réaction du spectateur/voyeur serait différente, de l'ordre de "elle est dans la misère, et en plus elle a plein de gosses". Alors que là, elle respecte plus le "standard" américain.
merci pour cette information.. | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Mois européen de la photographie Sam 9 Mai 2009 - 17:21 | |
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| | | eXPie Abeille bibliophile
Messages : 15620 Inscription le : 22/11/2007 Localisation : Paris
| | | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Mois européen de la photographie Lun 11 Mai 2009 - 18:38 | |
| Les parisiens ont malheureusement raté la chance de voir une expo d'elle: expo >5 avrilGiorgia Fiorio | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Mois européen de la photographie Mer 20 Mai 2009 - 9:26 | |
| Gert Weigelt est connu surtout pour ses photos sur le sujet dance.. une expo de lui va se dérouler lors de mon absence.. dommage.. mais voilà un de ses triptyques sur les danses de Pina Bausch | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Mois européen de la photographie Ven 5 Juin 2009 - 18:08 | |
| Bradley McCallum et Jacqueline Tarry À l'ombre de l'écranSous le titre «Shade of Black», le couple d'artistes retravaille des images stéréotypées des noirs dans le cinéma américain.
France Clarinval
Qu'est-ce qui pousse Bradley McCallum et Jacqueline Tarry, depuis les débuts de leur collaboration en 1998, à s'intéresser au racisme, à l'histoire des noirs en Amérique et aux images stéréotypées qui sont véhiculées dans le cinéma ou la presse? «Ma femme est afro-américaine et la question des conflits raciaux se pose à nous dans le quotidien, répond Bradley McCallum. Il ne faut pas croire que le racisme s'est éteint miraculeusement avec l'élection d'Obama...» Depuis dix ans, leur travail - lequel oscille entre les performances, la sculpture, la photographie et la peinture - montre les différences entre les groupes ethniques et les problèmes de justice sociale dans les communautés. Leurs œuvres évoquent aussi l'histoire américaine et la vision américaine de la famille. Utilisant plusieurs techniques artistiques, ils poussent leur réflexion assez loin dans l'exploration de l'inconscient collectif. Non seulement ils osent aborder ces sujets encore «sensibles» aux États-Unis, mais ils le font avec une prise de risque technique. McCallum & Tarry ont mis au point un système novateur, recouvrant leur peinture d'un voile, créant ainsi une impression floue de l'image. Pour cette «projection série», leurs peintures reprennent des images du cinéma des années 30 à 70, sur laquelle ils tendent un voile de soie peint du même motif en léger décalage. «C'est l'espace entre les deux supports qui donne l'espace de la réflexion entre ce qui est réel et ce qui ne l'est pas, entre le simple enregistrement et son interprétation», explique l'artiste.
Stéréotypes cinématographiques
Après la série «Whitewash» qui reprenait des images d'archive de presse autour du mouvement des droits civiques, cette fois c'est à la place accordée aux «Afros» dans le cinéma américain que le couple s'intéresse. Cette nouvelle série explore les questions sociales et raciales alors sous-jacentes dans l'industrie du cinéma de l'époque. Le duo propose différents biais de réflexion sur des thématiques engagées telles que la représentation des artistes noirs américains dans le cinéma des années 60. Ils mettent ainsi en évidence les stéréotypes véhiculés par le cinéma: le «bon noir» d'Imitation of Life (1934), le pauvre désœuvré de The Landlord (1970), le mâle viril de Drum (1976), la fille sexy de Live and Let Die (1973), l'exotique Katherine Dunham (dans la Tropical Revue de 1943) ou le visage grimaçant de Bert Williams (dans les années 20)... Cette série propose un regard corrosif et une interprétation ironique de l'ouverture artistique qu'est censé offrir le cinéma. On assiste ici à la volonté de ces deux artistes de révéler une vérité historique, «d'autant que tout notre imaginaire est forgé par ces images». Pour la première fois, Bradley McCallum et Jacqueline Tarry introduisent la couleur dans leurs toiles. Donnant une plus grande véracité et une plus grande émotion à l'œuvre, on peut aussi penser qu'il s'agit d'une manière de nous dire que le noir n'est pas forcément noir et qu'il faut regarder au-delà des apparences. «J'accepte cette interprétation, même si je n'y avais pas pensé», sourit Bradley. Le couple d'artistes n'est pourtant pas uniquement centré sur la question raciale aux États-Unis. Pour une exposition à Tokyo, ils ont parcouru des centaines d'images d'archive de trois journaux et ont retenu quelques photos qui montrent surtout des événements en relation avec l'histoire américaine. «La sélection des images, le choix parmi des milliers de clichés, fait aussi partie intégrante de notre travail», conclut-il.
Galerie Zidoun - Luxembourg. Jusqu'au 30 juillet. sourceJusqu'à fin juillet je vais avoir le temps d'aller voir cette expo site des artistes | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Mois européen de la photographie Mer 27 Oct 2010 - 17:32 | |
| C'était en 2009.. pour l'instant je vois que Paris va continuer avec l'idée de "novembre=le mois de la photographie" Portraits d’écrivains de 1850 à nos jours05 novembre 2010 - 20 février 2011
Maison de Victor Hugo - Citation :
- Cette exposition propose un ensemble d’œuvres autour du thème des portraits d’écrivains à travers trois collections photographiques parisiennes : la collection de la Maison Victor Hugo (1850 et 1885), les collections Roger Viollet (première moitié du XXe siècle) et les collections de la Maison européenne de la Photographie (seconde moitié du XXe siècle). Les deux cents œuvres choisies illustrent la complémentarité et l’originalité de ces collections dans un parcours chronologique mais aussi esthétique et thématique, associant les notions de portrait et de chef d’œuvre par des rapprochements et des mises en regard souvent inattendus. La collection de la Maison de Victor Hugo regroupe essentiellement des portraits de Victor Hugo, de sa famille, de ses lieux de vie et de son entourage. La cinquantaine de portraits présentés révèlent cette particularité, tout en soulignant le rapport singulier qu’entretient l’écrivain proscrit avec la photographie dès ses débuts. Ils évoquent également ses liens avec les photographes de son époque, comme Julia Margaret Cameron, et se font aussi l’écho de son absence dans les photographies contemporaines d’Olivier Mériel à Hauteville House, maison d’exil du poète à Guernesey. Les collections Roger-Viollet conservent un très grand nombre de portraits d’écrivains français du XXe siècle, sujet phare des parutions de l’agence depuis sa fondation en 1938 (œuvres d’Albert Harlingue, Maurice- Louis Branger, Bernard et Boris Lipnitzki, Henri Martinie, Henri Manuel, Laure Albin- Guillot et Pierre Choumoff). Une centaine de tirages sont présentés, reportages lors des prix littéraires, visites chez les auteurs, dans les maisons d’édition, portraits en buste ou en pied réalisés en studio, sous forme de diptyques ou de triptyques, et enfin séries choisies et tirées par les auteurs. A travers soixante figures de la littérature, dont certaines sont aussi présentes dans les collections Roger-Viollet, la MEP propose un ensemble de portraits devenus, pour la plupart, des œuvres majeures de l’histoire de la photographie, réalisées par certains des plus grands portraitistes du XXe siècle : Gisèle Freund, Denise Colomb, Edouard Boubat, Richard Avedon, Irving Penn, Robert Mapplethorpe, Carlos Freire, Keiichi Tahara, Marc Trivier. Ces portraits témoignent des relations intenses entre les grands écrivains du XXe siècle et les photographes.
source | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Mois européen de la photographie Jeu 28 Oct 2010 - 11:27 | |
| Heinrich Kühn Lieu : Musée de l’Orangerie - Paris Dates : du 6 Octobre 2010 au 24 Janvier 2011 - Citation :
- Présentation
Cette exposition est la première grande rétrospective consacrée à Heinrich Kühn. Son l'ambition était de créer des photographies dont la valeur artistique puisse rivaliser avec la peinture. Il est l'une des figure majeure du picturalisme international de 1900. Dès 1907, l'artiste a pratiqué l'autochrome que venaient de mettre au point les frères Lumière. commenataire sur l'expo et choix de quelques images: ici | |
| | | Maline Zen littéraire
Messages : 5239 Inscription le : 01/10/2009 Localisation : Entre la Spree et la Romandie
| Sujet: Re: Mois européen de la photographie Mer 2 Nov 2011 - 9:04 | |
| George Hendrik Breitner (1857-1923)Ce peintre et photographe néerlandais est un des pionniers de la photographie urbaine. Exposition du jeudi 3 novembre 2011 au dimanche 22 janvier 2012, à l'Institut Néerlandais de Paris, 121 rue de Lille dans le 7e (à côté du Palais Bourbon). Je viens de découvrir que la base des photos de Breitner est accessible sur la toile. | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Mois européen de la photographie Ven 30 Nov 2012 - 14:37 | |
| Exposition Anon du 8 novembre au 29 décembre à la Galerie Fait & CauseAnon - Photo Poche n°143 Parution en librairie le 7 novembre 2012Photographies anonymes - Citation :
- Organisée dans le cadre du Mois de la photo à Paris
L’anonymat en photographie scelle le statut d’une pratique passée à l’usage courant, si bien banalisée que l’autorat est l’exemption à la règle. En réalité, même issue d’un dispositif automatique, toute image requiert un opérateur mais, loin de revendiquer le titre d’auteur, celui-ci s’abîme dans l’innombrable foule des praticiens sans nom, indignes d’émerger à la connaissance publique, tout simplement étrangers à l’idée de se distinguer par cette production machinale, impersonnelle, sans marque distinctive, essentiellement liée au loisir. Or la photo d’anonymes couvre un champ infini, duquel l’œuvre, voire le chef-d’œuvre ne sont pas absents, obscures photos perdues dans l’insignifiance du nombre, en attente d’un regard qui les découvre. site de la galerie | |
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