New York I love you

New York, I love you de Mira Nair, Fatih Akin, Allen Hughes, Bret Ratner, Yvan Attal, Natalie Portman, etc.

Une petite balade dans les rues de Manhattan, qui résisterait à la tentation ? New York, I love you, tient ses promesses de charmante escapade, à travers 12 courts récits qui créent une certaine atmosphère euh, comment dire, amoureuse. Le portrait de la Grosse Pomme est impressionniste, romantique et rafraichissant comme une brise légère en plein été. Inutile d'en attendre davantage, la plupart des histoires ont un goût d'inachevé quand elles ne sonnent pas totalement creux (pour deux ou trois d'entre elles). Chacun aura sans doute son segment préféré au sein de ces saynètes inoffensives, les deux filmés par Yvan Attal tranchant sur le ton général par ses dialogues malins et celui de Brett Ratner par l'astuce de son écriture. Pour le reste, les images sont superbes, l'interprétation irréprochable (James Caan et Julie Christie sortent du lot) et puis c'est pratiquement tout. Après Paris et avant Shanghai, le concept peut faire des petits à l'infini. Alors, à quand le tour de Romorantin ?




Attal : A Frenchman shoots in New York

traversay a écrit:

Alors, à quand le tour de Romorantin ?

ah mais moi je veux voir New York

traversay a écrit:

New York, I love you de Mira Nair, Fatih Akin, Allen Hughes, Bret Ratner, Yvan Attal, Natalie Portman, etc.

Une petite balade dans les rues de Manhattan, qui résisterait à la tentation ? New York, I love you, tient ses promesses de charmante escapade, à travers 12 courts récits qui créent une certaine atmosphère euh, comment dire, amoureuse. Le portrait de la Grosse Pomme est impressionniste, romantique et rafraichissant comme une brise légère en plein été. Inutile d'en attendre davantage, la plupart des histoires ont un goût d'inachevé quand elles ne sonnent pas totalement creux (pour deux ou trois d'entre elles). Chacun aura sans doute son segment préféré au sein de ces saynètes inoffensives, les deux filmés par Yvan Attal tranchant sur le ton général par ses dialogues malins et celui de Brett Ratner par l'astuce de son écriture. Pour le reste, les images sont superbes, l'interprétation irréprochable (James Caan et Julie Christie sortent du lot) et puis c'est pratiquement tout. Après Paris et avant Shanghai, le concept peut faire des petits à l'infini. Alors, à quand le tour de Romorantin ?




Attal : A Frenchman shoots in New York

N.Y. I ♥ U.

C'est tout doux, je n'irais pas jusqu'à dire creux, comme Traversay, mais c'est certain qu'il y a des moments moins bien réussis que d'autre. Et surtout, j'ai trouvé complètement mal amené leur pseudo lien entre certains courts, à se croiser brièvement. L'idée collait bien au concept de la grosse ville qui brasse plein de gens qui finissent souvent par se croiser sans se voir, mais c'était pas très très bien foutu, et ça paumait plus que ça n'apportait.

Un peu d'amour, de tendresse, de faiblesse.

N.Y. Ville d'artistes (jcrois que dans chaque film y'a un artiste : peintre, musicien, acteur...), ville d'immigrés, ville où les rencontres sont possibles, où les regards des autres sont révélateurs, où les mélanges sont créateurs.

De vrais beaux moments tout poétiques, et tout doux.

Mais dans l'ensemble je le trouve moins bluffant que Paris, je t'aime et moins percutant que Tokyo!.

Queenie a écrit:

traversay a écrit:

N.Y. I ♥ U.

Et surtout, j'ai trouvé complètement mal amené leur pseudo lien entre certains courts, à se croiser brièvement. L'idée collait bien au concept de la grosse ville qui brasse plein de gens qui finissent souvent par se croiser sans se voir, mais c'était pas très très bien foutu, et ça paumait plus que ça n'apportait.

C'est drôle j'ai pensé exactement le contraire... J'ai presque plus aimé ces enchaînements et croisements entre les histoires, qui sont autant d'instantanés de vies aléatoires prises sur le vif et amenés avec fluidité et cohérence (c'est rare dans ces films à sketches), que les histoires en elles-mêmes. Elles sont presque toutes un peu bancales mais attachantes, chacune a un moment intéressant ou émouvant. Yvan Attal s'en sort bien avec une magnifique Robin Wright Penn, Mira Nair aussi, le beau portrait de la sublime Shu Qi par Fatith Akin laisse un peu sur sa fin mais j'ai surtout eu un faible pour le segment très maniéré mais troublant de Shekhara Kapur sur un scénario d'Anthony Mingella où on retrouve une Julie Christie vieillissante mais magique face à un Shia Labeouf étonnant (surtout quand on l'associe à Transformers!). Etrange histoire de réminiscence et de temps qui passe avec une femme en blanc qui porte un bouquet de violettes et qui a le charme d'une nouvelle d'Edith Wharton.

(alors elle existe encore Shu Qi ?)

J'adore choukyninou Shia LeBeouf depuis Tou.Jours !
Bouts de la Guerre des Stevens

animal a écrit:

(alors elle existe encore Shu Qi ?)

Oui! La voilà (après 1'):

Queenie a écrit:

J'adore choukyninou Shia LeBeouf depuis Tou.Jours !
Bouts de la Guerre des Stevens

Effectivement il n'a pas tellement changé ça a l'air rigolo cette série!

Marko a écrit:

animal a écrit:

(alors elle existe encore Shu Qi ?)

Oui! La voilà (après 1'):

je dirai presque que c'est dommage !

animal a écrit:

je dirai presque que c'est dommage !

C'est sûr qu'on est loin de Hou Hsiao Hsien!

[quote="animal"]

du le voir au ciné celui là, forcément dans le moins pire de sa filmo... c'est pour celui là qu'elle existe encore ? en fait je ne comprends pas son succès, sa filmo est très majoritairement une catastrophe et il y a tellement d'actrices issues de cette industrie bizarroïde qui sont plus douées (pas forcément difficile ptet mais tout de même)... c'est une énigme.

animal a écrit:

du le voir au ciné celui là, forcément dans le moins pire de sa filmo... c'est pour celui là qu'elle existe encore ? en fait je ne comprends pas son succès, sa filmo est très majoritairement une catastrophe et il y a tellement d'actrices issues de cette industrie bizarroïde qui sont plus douées (pas forcément difficile ptet mais tout de même)... c'est une énigme.

Elle est quand même extrêmement belle et a beaucoup tourné même si je ne retiens essentiellement que les 2 films de Hou Hsiao Hsien où elle est parfaite (mais le metteur en scène doit y contribuer beaucoup): Millenium Mambo et Three Times

Marko a écrit:

Queenie a écrit:

traversay a écrit:

N.Y. I ♥ U.

Et surtout, j'ai trouvé complètement mal amené leur pseudo lien entre certains courts, à se croiser brièvement. L'idée collait bien au concept de la grosse ville qui brasse plein de gens qui finissent souvent par se croiser sans se voir, mais c'était pas très très bien foutu, et ça paumait plus que ça n'apportait.

C'est drôle j'ai pensé exactement le contraire... J'ai presque plus aimé ces enchaînements et croisements entre les histoires, qui sont autant d'instantanés de vies aléatoires prises sur le vif et amenés avec fluidité et cohérence (c'est rare dans ces films à sketches), que les histoires en elles-mêmes[...]

En fait, je crois que ce qui m'a gêné c'était la formule "systématique". Je m'attendais à ce que ça se croise, je le savais, et ça ne me surprenait pas beaucoup, et c'était très anecdotique : fait pour montrer que ça se croise. Je ne sais pas trop comment exprimer cette impression de "bâclé"...

Queenie a écrit:

En fait, je crois que ce qui m'a gêné c'était la formule "systématique". Je m'attendais à ce que ça se croise, je le savais, et ça ne me surprenait pas beaucoup, et c'était très anecdotique : fait pour montrer que ça se croise. Je ne sais pas trop comment exprimer cette impression de "bâclé"...

Je vois ce que tu veux dire mais d'habitude dans ce genre de films à sketches indépendants on passe d'un film à l'autre sans lien aucun alors qu'ici il y a une unité et une certaine fluidité qui donne presque l'impression qu'il s'agit d'un film choral avec un seul réalisateur (sauf pour l'épisode dont je parlais qui est nettement plus stylisé). C'est soigné et avec la volonté de créer une ambiance urbaine un peu comme dans "Collision" par exemple. Le défaut étant qu'on ne retrouve pas forcément la marque de tel ou tel réalisateur mais c'est un choix.

New York, I love you

Marko a écrit:

Je vois ce que tu veux dire mais d'habitude dans ce genre de films à sketches indépendants on passe d'un film à l'autre sans lien aucun alors qu'ici il y a une unité et une certaine fluidité qui donne presque l'impression qu'il s'agit d'un film choral avec un seul réalisateur (sauf pour l'épisode dont je parlais qui est nettement plus stylisé). C'est soigné et avec la volonté de créer une ambiance urbaine un peu comme dans "Collision" par exemple. Le défaut étant qu'on ne retrouve pas forcément la marque de tel ou tel réalisateur mais c'est un choix.

D'accord avec toi Marko, je n'ai pas eu non plus cette impression de "bâclé" (pas évidente à gérer dans ce genre de cinéma)

Je n'ai pas ressenti de coupures ni de transitions trop brutales. Pour moi tous ces petits courts métrages se valaient à peu près, d'autres m'ont plus retenue bien sûr, mais j'ai tout de même ressenti l'unité de la construction, basée sur cette ville souvent filmée de nuit, où tous les rôles (et les rêves) sont possibles.

La plus touchante est personnellement celle de cette rencontre gâchée entre un peintre plus très jeune et la jolie serveuse asiatique de F. Atkin ( j'ai Millenium Mambo dans la dvthèque familiale, il faut que je le voie) surement parce que ce loupé résume à lui tout seul la solitude des grandes villes. Des gens qui se croisent s'imaginent autres, rêvent d'ailleurs et finissent dans les bras de leurs conjoints ou sur un fantasme insolite!

Ca peut être tour à tour drôle ( l'histoire de la jeune handicapée) onirique ( celle avec Julie Christie) malicieux (le couple filmé par Yvan Attal avec Robin W Penn) souvent entre réalisme et romantisme comme ces deux amants d'un soir qui angoissent de se retrouver (Drea de Mattéo est excellente) et les chutes arrivent à nous surprendre. Bref, j'ai vraiment passé un bon moment sans ressentir le côté cliché ou tronqué de ces films à sketchs. Un très bon moment!

aériale a écrit:

Ce sketch là était bien allumé! La fin m'a beaucoup fait rire.